Exclusion pour une "manif jambes à nues"

Beaucoup plus léger que d'habitude dans ce espace répression aujourd'hui, le cas d'un lycée où les élèves refusent un règlement intérieur trop strict. Ça peut prêter à rire, surtout la vidéo (hélas...), mais c'est un sujet qui mérite aussi réflexion.

Citation :

Une lycéenne exclue pour avoir organisé une «journée du short»

EDUCATION - Elle entendait protester contre le nouveau règlement en vigueur sur les tenues autorisées dans l'établissement...
Une élève d'un lycée Geoffroy-Saint-Hilaire à Etampes (Essonne) a été temporairement exclue de l'établissement pour avoir organisé une «journée du short» la semaine dernière, a annoncé ce mercredi l'inspection académique, confirmant une information du Monde et du Parisien.

Chasse à la mini-jupe au Lycée G. de St Hilaire d'Etampes
par telessonne

Selon l'inspecteur d'académie de l'Essonne Christian Wassenberg, qui n'était pas en mesure de confirmer formellement la durée de trois jours évoquée par plusieurs médias au sujet de l'exclusion, «personne n'a été sanctionné pour le port d'un short».

«Vous vous croyez à la plage?»

La sanction a selon lui été prise pour le trouble causé à l'ordre de l'établissement par cette «manifestation», organisée contre le proviseur, Bernard Magri, qui a pris ses fonctions à la rentrée.

Léa, élève en terminale littéraire, avait décidé d'organiser cette «journée du short» pour protester contre les réflexions que cette tenue avait suscitées de la part de l'encadrement du lycée. Selon Le Monde, les 2.100 lycéens étaient parfois accueillis avec des questions du style: «Vous vous croyez à la plage?» ou «Vous trouvez votre tenue décente pour étudier ?»

Un groupe Facebook, des sms et plusieurs mails plus tard, environ 200 lycéens, selon Tele Essonne, est arrivé jeudi dernier courtement vêtu. L'encadrement, qui confisque au départ des cartes de lycéens, est vite débordé. Léa est convoquée dans le bureau du proviseur-adjoint. Mais selon Le Monde, ce n'est que le lendemain qu'elle est convoquée chez le proviseur et se voit notifier son expulsion. Entre temps, un article de l'édition locale du Parisien avait relayé l'évènement.

«Beaucoup de bruit pour rien»

Un autre élève du lycée, qui tenait le scotch qui a servi à accrocher une affiche sur la manifestation, rapporte un lycéen dans Le Parisien, a également été sanctionnée dans une moindre mesure, indique l'inspection académique. Contacté par 20minutes.fr, le proviseur n'était quant à lui pas joignable ce mercredi.

C'est faire «beaucoup de bruit pour rien», a estimé Nicole Estève, responsable locale du Snes, qui affirme ne pas avoir «vu de chasse aux sorcières» quant aux tenues des élèves dans l'établissement. Le règlement intérieur, qui précise que les élèves doivent porter une «tenue correcte», laisse une «marge d'appréciation» à la direction de l'établissement, a-t-elle ajouté.

La FCPE (Fédération de parents d'élèves) n'est pas de cet avis, qui a décidé de distribuer des tracts en short devant l'établissement lundi et mardi.

>> http://www.20minutes.fr/article/347937/France-Une-lyceenne-exclue-pour-avoir-organise-une-journee-du-short.php

La FIDL, le syndicat lycéen, s'inquiète de la multiplication des classes en sureffectifs dans les lycées depuis la rentrée dernière.

A
Etampes, au lycée Geoffroy Saint-Hilaire, sur 17 classes de seconde, 11
sont à 35 élèves et six autres à 36. Au-delà des petites histoires de
shorts, les lycéens d'Étampes expriment un véritable malaise face à
leurs conditions d'études et demandent fermement que l'on aborde les
vrais problèmes du lycée.


La
FIDL demande que tous les lycéens puissent étudier dans des conditions
décentes et appelle tous les lycéens de France à lui faire remonter
leurs situations. Pour cela, la FIDL va mettre en place dans les
prochains jours une plateforme de centralisation.


La
FIDL le syndicat lycéen, rappelle qu'elle organise à Etampes, demain
(mardi 22 septembre) de 8h à 18h, le « Short Day for Kiss ». Cette
journée, ponctuée de nombreux happenings, sera l'occasion pour les
lycéens de Saint-Hilaire de dénoncer leurs tristes conditions d'études.

http://www.fidl.org/

Citation :

La FIDL, le syndicat lycéen, s'inquiète ...

et propose cela =>

Citation :

La
FIDL le syndicat lycéen, rappelle qu'elle organise à Etampes, demain
(mardi 22 septembre) de 8h à 18h, le « Short Day for Kiss ». Cette
journée, ponctuée de nombreux happenings, sera l'occasion pour les
lycéens de Saint-Hilaire de dénoncer leurs tristes conditions d'études.

est-ce bien suffisant ???
dslé de vous dire ça mais c'est bien beau d'être gentil
mais y a des moment où s'est inéfficace...

vous avez de l'argent , vous lutter ? alors utiliser le efficacement...
le gouvernement ce fou totalement et vous rit au nez avec ce type d'action...
enfin c'est déjà ça, mais penser à y remedier rapidement... car bientôt ce sont les lycéen eux même, votre base qui vont vous lacher... faîtes des veritables ACTIONs !

Citation :

vous avez de l'argent , vous lutter ? alors utiliser le efficacement...
le gouvernement ce fou totalement et vous rit au nez avec ce type d'action...

Hum... Ceci n'est pas en rapport direct avec rue de Grenelle.. Plutôt dans la vision de provoquer, et faire réfléchir la proviseur de ce lycée.
C'est dans la même idée, que de mettre des keffieh en manif alors que le gouvernement l'interdit, si un nombre suffisent la fait, il ne pourront pas sanctionner tout les monde.