Ceci est un article de mon blog, donc tout n'est pas forcement adapté à un poste du forum, mais l'idée est là: - Citation :
- "Il est si aisé d’être mineur! Si j’ai un livre qui me tient lieu d’entendement, un directeur qui nie tient lieu de conscience, un médecin qui décide pour moi de mon régime, etc.. je n’ai vraiment pas besoin de me donner de peine moi-même. Je n’ai pas besoin de penser, pourvu que je puisse payer; d’autres se chargeront bien de ce travail ennuyeux. Que la grande majorité des hommes tienne aussi pour très dangereux ce pas en avant vers leur majorité, outre que c’est une chose pénible, c’est ce à quoi s’emploient fort bien les tuteurs qui, très aimablement, ont pris sur eux d’exercer une haute direction de l’humanité. Après avoir rendu bien sot leur bétail, et avoir soigneusement pris garde que ces paisibles créatures n’aient pas la permission d’oser faire le moindre pas hors du parc où ils les ont enfermées, ils leur montrent le danger qui les menace, si elles essaient de s’aventurer seules au-dehors. Or ce danger n’est vraiment pas si grand; car, elles apprendraient bien enfin, après quelques chutes, à marcher; mais un accident de cette sorte rend néanmoins timide, et la frayeur qui en résulte détourne ordinairement d’en refaire l’essai."
KANT,
Qu’est ce que les Lumières ?Je n'ai pas grand chose à rajouter sur ma vision de la société et de l'éducation actuelles...
A mettre en relation avec le risque de "despotisme démocratique" soulevé par Tocqueville, c'est-à-dire que fait que les "masses" ne se préocuppant que de leur "vilgaires petits plaisirs" (tous satisfaits par le gentil Etat protecteur qui s'occupe de ses moutons comme une berger bien intentionné), se désintéressent de la vie politique pour se renfermé sur leur vie privée (travail-amis-famille), laissant le loisir aux dirigents de mener la politique qu'ils veullent, et d'imposer la "dictature de la majorité" sur les minorités.
Et quand la Crise intervient (ça c'est moi qui le rajoute), quand les salaires et les conditions de vie commencent à se barrer en cou*****, alors là les gens les plus touchés commencent à se réveiller, pour finalement j'en ai bien peur se rendormir bien vite au son des discours rassurants de l'Etat bienfaiseur...
- Citation :
- j'me souviens surtout d'ces moutons,
effrayés par la Liberté,
s'en allant voter par millions
pour l'ordre et la sécurité.
Renaud,
HexagoneJe me répête peut-être un peu, je ne sais pas, ce n'est pas grave, mais je ne comprends toujours pas comment tous ces gens -jusqu'aux personnes que j'estime beaucoup- peuvent préférer dormir, rester tranquil à la maison alors que d'autres sont dans la rue et se battent pour sauvegarder un semblant d'avenir dans ce monde de fous...
Est-ce du désintérêt, est-ce de la flemme, est-ce un sentiment d'impuissance ?
Dans les deux premiers cas je ne peux pas y faite grand chose...
Peut-être pas plus dans le troisième cas, mais je vais quand même tenter de vous faire réagir, cher lecteur(lectrice) (in)connu(e).
Premier argument: si tout le monde faisait comme vous, forcement jamais rien ne bougerait...
Nous sommes en démocratie, donc
nous sommes les décideurs, c'est à
nous d'agir, parce que toute la
responsabilité sera
nôtre lorsque le gouvernement mis en place par une majorité de crédules et d'endormis aura fini de pourrir nos services publics (notamment de la santé et de l'éducation, les deux domaines les plus primordiaux et les plus visés), de détruire nos libertés, de nous enfermer dans une société couveuse et précaire dans laquelle nous ne pourrons absolument plus faire un geste.
Regardez les étudiants, regardez les salariés, regardez tous ceux qui se sont fait et se font insultés, car c'est bien d'insultes, de preuves d'irrespect, d'humilliations dont nous parlons !
Regardez où mène la provatisation progressive de la SNCF, de la poste, des hospitaux, puis bientôt de notre enseignement !
Mais enfin comment pouvez-vous ne pas réagie à ça ?!
Le gouvernement ne nous écoute pas, il nous prend de haut, nous parle comme à des enfants appeurés par la Sainte Crise et qu'il faut rassurer par des discours dont tout le contenu donne en condencé (et sans les fausses promesses et autres mensonges): "Nous n'y pouvons rien, c'est la Crise, nous devons aider les Banques et les grandes entreprises, mais n'ayez pas peur, faites-nous confiance et tout s'arrangera pour le mieux!"
Des milliards sont donnés aux banques (ou plutôt aux partons de ces mêmes banques), et on nous répond qu'il n'y a pas assez d'argent pour les citoyens, que nous risquons de creuser le déficite public.
Les grands partons s'enrichissent de plus en plus, les actionnaires font des bénéfices records, et on nous répond qu'il faut licencier ou précariser toujours plus si nous ne voulons pas que l'entreprise délocalise dans un pays de l'Est où la main d'oeuvre est moins cher car exploitée, payée une misère pour un travail que personne n'accepterait de faire en France.
Et le pire c'est que je ne m'énerve pas, je ne fais que constater.
Et a partir de ce constat, une seule chose me viens à la bouche:
Mais bougez-vous le cul !!! La grève générale est le seul moyen efficace que nous ayons à notre disposition pour faire changer les choses. Mais je ne parle pas d'une journée de grève et de manifestation tous les mois et demi, je parle d'une véritable grève générale illimitée !
Que vous n'ayez pas peur de vous moblilser pendant plus d'un mois s'il le faut, que vous n'ayer pas peur de venir chaque jours, ou au moins chaque semaine manifester contre ce système ultra-libéral et ultra-liberticide !
Vous avez votre Bac à passer ?
Vous avez votre année à valider ?
Vous avez votre loyer à payer, vous croyez ne pas pouvoir vous passer de votre salaire ?
REAGISSEZ, ILS VOUS TIENNENT PAR LE PEAU DES C******* ET C'EST A VOUS DE LES FAIRE LÂCHER !!
(là, je m'énerve peut-être un peu...^^)