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| Article - Comment ils comptent détruire l'E.N. (tout sur tout) | |
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Animateur Administrateur
Nombre de messages : 9064 Age : 33 Ville : Grand Ouest Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Article - Comment ils comptent détruire l'E.N. (tout sur tout) Dim 28 Déc - 21:39 | |
| - Citation :
- Démantèlement de l’éducation nationale
radioreportage réalisé par Jansen René, Rééducateur-nomade en sursis dans un RASED.
Pour la première fois de son histoire, l’entreprise Education Nationale (près d’un million de “serviteurs”, 12 millions d’élèves) se retrouve avec à sa tête un PDG dont l’unique but est la DESTRUCTION PURE ET SIMPLE DE L’ENTREPRISE ELLE-MEME. Comme il a eu la faiblesse de le reconnaître (Canard Enchaîné du 22/10/08), le véritable job de l’actuel Ministre de l’Education, M. DARKOS, se résume “à trouver le meilleur habillage aux suppressions de postes”, donc à bourrer le mou aux populations concernées pour pouvoir détruire définitivement un des fondements de notre république, le système d’enseignement publique laïque et gratuit, assuré par l’Etat avec du personnel qualifié et diplômé. Le but du jeu est de faire passer les DEMOLISSEURS pour des BATISSEURS et tous les opposants à ce jeu de massacre pour d’affreux partisans de l’immobilisme... Pour ce faire tous les moyens sont bons, mensonges, falsifications, demi-vérités, manipulations, plus c’est gros plus ça passe à la va-comme-je-te pousse, le but étant de provoquer un état de choc et de stupéfaction qui empêche l’adversaire de réagir. Mais ce genre de poker menteur ne peut réussir à tous les coups, surtout si les citoyens se mettent un tant soit peu à réfléchir et à réagir...
11 400 instituteurs spécialisés et 1 patron-voyou... L’entourloupe qui devait permettre au ministre de récupérer les postes des RASED (Réseaux d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté) était bien préparée. Aucun débat, aucune fuite, aucune concertation ni réflexion, la nouvelle tombe le 27 septembre 2008 par une dépêche de l’AFP présentant le budget de l’Education Nationale : le dispositif qui seconde les instituteurs dans l’aide aux élèves en difficulté sera supprimé en 3 ans (2009/2011), permettant de “récupérer 11 400 postes” de fonctionnaires, ipso facto !
Ce véritable coup de tonnerre sur l’école primaire arrive après une année scolaire infernale où les ordres incohérents (sans nul doute venus de l’Elysée) se sont succédés en cascade, sans tenir aucun compte de la vie des écoles et du calendrier de l’année scolaire, une avalanche d’injonctions et de décrets imposés avec rapidité et brutalité (dans le plus pur style bureaucratique néo-stalinien) sans que les personnels concernés n’aient jamais eu leur mot à dire ! Le nouveau paysage scolaire, taillé à la hache, résulte en une semaine scolaire raccourcie de 2 heures à 24 heures de classe pour les meilleurs élèves, avec des nouveaux programmes sortis d’on ne sait où alourdis et indigestes. Et, cerise sur le gâteux, les élèves en difficulté sont punis de 2 heures d’aide personnalisée, hors temps scolaire, assurées par tous les instituteurs. Pour compléter le tableau, si ces vilains petits canards ne progressent pas assez, ils travailleront encore la moitié de leurs vacances, grâce à des heures supplémentaires payées aux enseignants volontaires (Dans un ministère où on bricole sans cesse avec des bouts de ficelle, faute de moyens, cela passe mal). Faire croire qu’il suffit de verser plus de soupe pédagogique dans la gamelle de ces pauvres élèves pour les faire progresser, sans tenir aucun compte du rythme de vie de l’enfant, c’est véritablement se moquer de tout le monde, enseignants, parents et enfants... Mais si le coup de bluff passe, adieu les 11 400 postes des RASED ! Et tant pis si ces élèves (déjà fatigables et fragiles) ont à peine le temps de manger le midi, ou doivent commencer les cours plus tôt le matin ou finir plus tard que les autres, le soir !
De telles méthodes n’avaient jamais été appliquées à la fonction publique, et s’apparentent bien (toutes proportions gardées) à celles des patrons-voyous qui font disparaître l’outil de travail des ouvriers à la faveur de la nuit. Il faut noter que la combine employée pour tenter de mettre la main sur le magot des 11 400 postes d’instituteurs est aussi grossière que stupide et contre- productive, déconsidérant le Ministère aux yeux de tous.
Alors qu’il aurait suffi, dans un premier temps, par le simple jeu des départs en retraites et des nombreux postes vacants, de récupérer les 3000 postes RASED sans tapage dès septembre 2009 ; puis d’organiser une campagne de dénigrement systématique quant à l’efficacité de ce qui subsisterait du squelette de ce dispositif RASED ; et enfin de proposer un "redéploiement" des postes restants, pour aboutir en douce au même résultat : la suppression pure et simple !
Pour le citoyen qui croirait à de réelles économies réalisées ainsi pour le budget de l’Etat, rappelons une simple chose : ces instituteurs spécialisés ont réalisé chacun 1 ou 2 années de formation supplémentaires, payées et organisées par le ministère, et sanctionnées par des examens et des diplômes. Ce qui signifie que mettre une croix sur 11 400 postes, c’est à la fois se priver des compétences particulières d’un personnel bien formé, mais c’est aussi annuler l’investissement de quelques 20 000 années de formation financées par l’entreprise Ed.Nat. ! Et pour manier la carotte après le bâton, ces enseignants nommés de force sur des classes "ordinaires", conserveront la royale indemnité de “fonction particulière” de 60 € mensuels ! Voilà de la bonne gestion à courte vue !
“Je ne supprime pas les rased, je les sédentarise...” Il est très choquant de voir un ministre de la république continuer à mentir effrontément, même au parlement et même aux députés de son propre camp, alors qu’il est pris la main dans le sac en train de réaliser une véritable forfaiture ! (Les instituteurs connaissent ce genre de comportement de la part des enfants d’âge primaire, mais on serait en droit d’attendre d’un ministre de l’éducation qu’il respectât au moins sa fonction, à défaut de respecter son personnel et les élèves dont il a la charge !)
Car le mensonge est tout de même ENORME : faire croire qu’en affectant 3 000 instituteurs dans des classes existantes, ils pourraient ensuite assumer deux fonctions à la fois, le suivi de leur classe plus une fonction d’aide aux élèves en difficultés dans l’école, c’est tout simplement se moquer du monde ! Quand on a la charge de 27 élèves toute la semaine, comment imaginer qu’on puisse se livrer à une quelconque tâche supplémentaire ?
Et si les 3 000 postes RASED sont bien supprimés, ce personnel aura disparu corps et âmes, ainsi que sa fonction spécifique, et ne sera plus en mesure de venir en aide aux élèves en difficulté !
Quant au terme utilisé, il est aisé de se livrer à une rapide étude sémantique qui nous livrera une partie des arrière-pensées honteuses du ministre-à-la-langue-fourchue.
“SEDENTARISER” : ce processus s’applique d’ordinaire à des populations nomades, et dans la bouche d’un représentant de la droite dure comme M. Darkos, il pourrait faire frémir par l’énormité des sous-entendus glauques que son utilisation implique. Donc les instituteurs spécialisés des RASED sont assimilables à des Manouches (sens étymologique=humain), des Romanichels ou des Bohémiens, des gens du voyage peu fiables, bref une population mouvante et insaisissable, incontrôlable et dangereuse, des rôdeurs et des maraudeurs qu’il convient d’assigner à résidence, pour les empêcher de nuire ! Les gitans de l’Education Nationale ! Eradiquons cette horreur pédagogique ! Tandis que le sédentaire, lui, se montre permanent, stable, sérieux et fixe ! L’opinion publique sait quel camp choisir !
On se demande si cette rhétorique fantasmatique darkosienne ne renvoie pas à l’idée des guerres indiennes du Far-West (un bon indien est un indien mort), de la sédentarisation forcée des populations tziganes par les dictatures communistes et de leur déportation sous le régime de Vichy ??
Il est frappant aussi de constater qu’un ministre ne sache pas compter, mente sur les chiffres ou n’ait pas pris la peine de se documenter, en voulant faire croire aux députés qu’un enseignant de RASED pouvait n’aider que 6 élèves dans sa semaine (séance du 04/11/08 à l’Assemblée Nationale). Pour votre gouverne, depuis 15 ans que j’exerce, je travaille en moyenne avec 45 élèves régulièrement sur la semaine scolaire. Et pour parer aux autres calomnies qu’on ne manquera pas de déverser sur les RASED pour les discréditer, indiquons aussi que nous sommes inspectés, comme tous les instituteurs, tous les 4 ans ; et qu’en outre nous travaillons sous l’autorité directe de l’inspecteur de circonscription. Que chacun fasse son travail, du ministre à l’instituteur, et les élèves seront bien gardés !
Le règne de la désinformation et de la propagande Autre remarque concernant la propagande gouvernementale qui nous dit que l’échec scolaire n’a pas été éradiqué par l’activité des RASED. Faute d’études sérieuses à ce sujet, il n’y a que des déclarations à l’emporte-pièces qui n’ont que peu de rapport avec la réalité.
Pourquoi l’Education Nationale a-t-elle été incapable de se fixer une simple obligation de moyens, concernant l’aide aux élèves en difficulté ? Chaque département a pu définir sa politique, sans aucun pilotage sérieux au niveau national. Dans mon département, on est passés en 15 ans de 80 à 40 postes RASED. Dans mon équipe RASED, on est tombés, sur la même période, de cinq postes et demi d’instituteurs spécialisés, à deux, pour un secteur de 1 300 élèves ! Alors si on veut des chiffres, on peut en donner ! Qui est RESPONSABLE de cette situation lamentable ? Et en plus le Ministère n’a jamais été capable, depuis 15 ans, de fournir les frais de déplacement permettant d’intervenir auprès de tous les élèves dans le besoin.
D’autre part, viendrait-il à l’idée de quelqu’un de réclamer la suppression de 10 000 postes de médecins généralistes, sous prétexte que ceux-ci n’ont même pas été capables d’éradiquer le rhume ou la grippe ?
C’est le même pseudo-raisonnement que notre ministre applique pour dénigrer sans cesse les résultats de notre système éducatif, évalué dans les enquêtes internationales. Il n’a de cesse de clamer que le coût du système est prohibitif, et que les résultats ne sont pas à la hauteur de l’investissement. Ce qui s’avère MENSONGER, dès le premier regard porté sur toutes les comparaisons internationales : LES RESULTATS DE L’ELEVE FRANÇAIS SONT MOYENS EN TOUT ET LA DEPENSE D’EDUCATION SE SITUE DANS LA MOYENNE BASSE des pays développés, ni plus ni moins ! Quant au “modèle finlandais” prôné par le ministre, il oublie de préciser que là-bas un enseignant n’est jamais seul face à une classe ! Un assistant d’éducation seconde chaque instituteur, et le nombre moyen d’élèves par classe est inférieur à vingt ! Alors chiche pour la finlandisation de notre école : il suffit de créer 300 000 postes d’assistants d’éducation et environ 30 000 postes d’instituteurs !
Sortir de sa réserve pour donner l’alerte Ainsi, à coups de mensonges et d’objectifs cachés, la guerre sociale semble belle et bien déclarée par nos élites ! Personne ne s’étonnera donc que les apaches des RASED sortent de leur réserve : quand un ministre pratique la désinformation sans réserve, le devoir de tout citoyen, fût-il fonctionnaire, n’est-il pas de réagir ? Nous attendons que le devoir de réserve s’applique aussi au ministre et qu’il arrête de maltraiter, d’insulter et de mépriser son personnel ! Notons que l’entrevue avec les syndicats du 03/12/2008 ressemble bien à un jeu de dupes ou à une simple pause stratégique pour nous enfumer. Maintenir la suppression des 3 000 postes dès 2009 tout en voulant faire croire qu’on maintient l’existence des RASED, relève de la fumisterie ! Les canards déjà boiteux faute d’équipes RASED au complet, vont se faire amputer d’une autre patte, comme ceci ils feront d’eux-mêmes la preuve de leur inefficacité. Et dans deux ans plus personne ne voudra défendre un dispositif devenu aussi bancal. Et hop, la messe sera dite !
Imaginons, par analogie, qu’un ministre de la défense se révèle à l’usage un dangereux pacifiste qui n’aurait pour objectif secret que de faire totalement disparaître l’armée, livrant ainsi la nation au danger. Le devoir de tout militaire ne serait-il pas alors de se sentir délié du devoir d’obéissance et de tout tenter pour alerter l’opinion ? C’est bien dans cette situation que se trouve aujourd’hui l’école publique, livrée à des démolisseurs, qui pour de simples raisons tactiques n’osent pas avouer leur unique objectif : détruire l’édifice Ed.Nat., et veulent se faire passer pour des réformateurs ! ...
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| | | Animateur Administrateur
Nombre de messages : 9064 Age : 33 Ville : Grand Ouest Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Re: Article - Comment ils comptent détruire l'E.N. (tout sur tout) Dim 28 Déc - 21:42 | |
| SUITE... - Citation :
- L’opinion publique a peut-être du mal à comprendre ce qui motive de simples directeurs d’écoles à hausser le ton et à prôner la désobéissance civile... Mais n’oublions pas que toute organisation sociale, pour avancer, a besoin de ceux qu’on nomme les donneurs d’alerte. La coupe étant pleine, c’est bien ce rôle que jouent nos courageux directeurs d’école. À ceux qui seraient tentés de ricaner, je poserai à chacun une simple question : que faites-vous, à votre place de travail, au jour le jour, pour freiner la déshumanisation du monde et défendre les acquis sociaux pour lesquels nos aïeux se sont battus ? Imaginons des cadres et ouvriers de Renault s’adressant au PDG en une lettre ouverte : « monsieur le Président, nous ne comprenons plus la stratégie de notre belle entreprise. Vous sortez des voitures inadaptées au marché comme la Velsatis, puis un 4X4 au pire moment de la crise pétrolière, alors que tout le monde parle d’écologie, et vous n’avez toujours pas de véhicule hybride à proposer, contrairement à la concurrence. Il nous semble que vous mettez nos emplois en danger par absence de clairvoyance... » Qui serait le plus ridicule dans l’histoire ? Imaginons encore des employés d’une grande banque alertant sur « les risques inconsidérés pris par notre direction sur des investissements douteux qui mettent en danger notre entreprise... » C’est bien pour tenter d’éviter une catastrophe que nous nous mobilisons en ce moment à l’école primaire et alertons l’opinion !
Une politique sans aucun fondement ? Force est de constater la bizarrerie de la situation politique actuelle en France. L’équipe au pouvoir a pour seule ambition d’appliquer un programme néolibéral qui ressemble au reaganisme des années 1980. En 2008, on se propose donc d’appliquer chez nous les mêmes idées qui, en 20 ans de gouvernement de droite, ont conduit la première puissance mondiale, les Etats-Unis, au désastre financier, économique et social que nous pouvons observer aujourd’hui. Ainsi, qu’est-ce qui justifie le fait de récupérer des dizaines de milliers de postes de fonctionnaires ? On nous dit qu’il s’agit d’alléger le budget de l’Etat dans le but de baisser les impôts des plus riches afin qu’ils puissent jouer leurs économies en bourse pour pouvoir ensuite faire la charité aux plus pauvres !
À l’aune de la crise globale actuelle, on voit bien que ce raisonnement est totalement foireux, non ?
À quoi rime alors le démantèlement de l’Education Nationale ? Il faut faire des liens pour analyser l’idéologie obscurantiste de la droite au pouvoir pour y voir clair.
On a vu qu’à l’école primaire il n’y a plus d’égalité, depuis septembre 2008. Les élèves les moins performants doivent travailler plus que les autres. Sur le plan sociologique, environ ¼ de la population, soit 16 millions de personnes sont condamnées à la précarité et à vivre des minima sociaux. Ce n’est donc pas la peine d’éduquer les enfants de ces pauvres, surtout ceux qui ont le plus de difficultés, ils seront de toutes façons exclus du marché du travail, comme leurs parents ! C’est pourquoi il faut supprimer les RASED et mettre en place une simple aide pédagogique qui ne résoudra que les problèmes les plus légers. Les autres vivront de la charité publique, comme leurs parents, et on enverra la police quand ces exclus brûleront des voitures !
Les plus méritants pourront aussi s’engager dans l’armée pour aller mourir en Afghanistan, sur ordre du président, défendre le rang de la France comme puissance de 3ème ordre.
Pourquoi perdre son temps et son argent avec les plus nuls ?
Pour le reste, nos amis de l’école privée confessionnelle de tout acabit sont prêts à accueillir les élèves de la classe moyenne qui ont les moyens financiers adéquats. Ils sont même d’accord pour ouvrir des crèches en nombre, une fois que l’école maternelle française, ce monument admiré à l’étranger, aura été réduit à néant par la majorité actuelle.
La face blême de l’obscurantisme au pouvoir ? Tous les progrès sociaux et humains, dans l’histoire, se sont toujours construits CONTRE les religions. La dernière fois que l’Eglise catholique s’est montrée progressiste, cela remonte à la fin de l’empire romain ! L’esprit scientifique qui a permis l’avènement du monde moderne et toutes les découvertes, a toujours été combattu par la religion. L’Esprit des Lumières, puis l’acquis de la Révolution Française nous ont permis de sortir de siècles d’obscurantisme, pour arriver au principe de l’éducation libre, laïque et gratuite, accessible à tous.
Et il nous faudrait renoncer au progrès social parce qu’un président de la république, oublieux du devoir de sa charge, se targue de clamer “que le prêtre sera toujours supérieur à l’instituteur”, et ainsi retourner dans les ténèbres de l’obscurantisme ?
Rappelons-nous que le régime républicain et démocratique ne vit que s’il est défendu par tous les citoyens au jour le jour. N’oublions pas que le premier président de la république élu au suffrage universel en 1848 s’appelait Bonaparte et qu’il a aboli la république par le coup d’Etat du 2 décembre 1851, condamnant des milliers d’opposants à la déportation. Souvenons-nous que Napoléon-le-petit (selon V. Hugo) régna ensuite jusqu’en 1870 pour finir prisonnier des Prussiens avec toute son armée...
Vue l’étendue de son pouvoir, sa mainmise sur tous les médias, l’absence d’opposition et l’ambiance veule de trouille généralisée qui règne dans ce vieux pays, on peut en conclure que Nicolas-le-petit, en 2008, n’a nul besoin de réaliser un coup d’Etat : l’entreprise de décervelage généralisé est bien avancée, comme le démantèlement de l’Education Nationale ! Et son pouvoir semble, pour l’instant, absolu ! Les institutions de la Ve République peuvent visiblement permettre tout à la fois l’hyperprésidence, l’hypodémocratie et la sous-république, il suffit d’avoir les mauvaises personnes à la bonne place !
Pour finir, nous n’insisterons pas sur le fait que ce brave M. Darkos, ministre du démantèlement, fût accusé (puis blanchi, au bénéfice du doute) de tricherie au bac il y a 25 ans tandis qu’il était professeur, car nous, les éducateurs, nous pensons que chaque individu peut s’amender, si on lui en laisse la possibilité, contrairement à ce gouvernement qui rêve de mettre des enfants de 12 ans en prison ! Mais est-ce vraiment un exemple pour notre belle jeunesse ?
“Pour marcher au pas sur une musique militaire, nul n’a besoin de cervelle : une simple moelle épinière suffit !” Albert Einstein.
René Jansen 08/12/2008 >> >> http://www.betapolitique.fr/Demantelement-de-l-education-19906.html | |
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