Articles sur la mobilisation du 10 Juin

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Fonction publique et cheminots dans l'action
Les fonctionnaires sont appelés à cesser le travail mardi contre les suppressions de postes et ce qu’un syndicat appelle le "dynamitage" de la Fonction publique, tandis que les cheminots entament ce lundi soir une grève contre la réforme du fret SNCF.

Ces deux mouvements s’inscrivent dans un contexte social déjà alourdi par les actions contre la hausse des carburants, et à une semaine de la mobilisation du 17 juin pour les retraites et le temps de travail à l’appel de la CGT et la CFDT.

Dans la Fonction publique, trois syndicats sur huit (FSU, CGT et Solidaires) représentant un peu plus de 40% des agents, appellent à faire grève et à manifester notamment contre un projet de loi visant à encourager la mobilité des fonctionnaires.

"Boîte à outils" d’un plan social, "licenciements déguisés", "mobilité forcée" : les syndicats estiment que ce projet ne sert qu’à "accompagner les réductions d’effectifs" prévues dans la réforme de l’Etat (RGPP) sur laquelle le gouvernement se penchera mercredi au cours d’un conseil de modernisation des politiques publiques.

"Tout cela constitue un ensemble cohérent aboutissant au dynamitage de la Fonction publique", juge Jean-Michel Nathanson (Solidaires), tandis que la CGT évoque une "précarisation générale".

La RGPP (révision générale des politiques publiques) lancée après l’élection de Nicolas Sarkozy vise à réduire les dépenses publiques et prévoit 23.000 suppressions de postes en 2008 ainsi que le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.

Dans le même temps, le gouvernement entend redistribuer aux fonctionnaires la moitié des gains réalisés : le ministère de la Fonction publique a d’ailleurs choisi d’annoncer ce lundi le lancement du futur mécanisme de garantie individuelle du pouvoir d’achat (Gipa).

Il vise à rattraper la perte de pouvoir d’achat d’une partie des fonctionnaires entre 2003 et 2007, sous forme de prime.

Le mouvement des fonctionnaires coïncidant avec une grève des cheminots, le trafic SNCF connaîtra des perturbations à partir de lundi 20H00. Un train Corail sur deux, un Transilien sur deux, et selon les régions entre 50 et 85% des TER circuleront mardi. La SNCF prévoit en outre d’assurer trois TGV Atlantique et Sud-Est sur quatre, et un TGV province-province sur deux, les autres lignes étant normales.

Trois syndicats (CGT, Sud-Rail et FO), représentant 62% du personnel SNCF, ont déposé des préavis de grève reconductibles contre "la réorganisation industrielle du fret et ses conséquences sociales", selon la CGT-Cheminots.

Didier Le Reste, son secrétaire général, a demandé lundi que la direction "se remette autour de la table" des négociations.

Le secrétaire d’Etat aux Transports, Dominique Bussereau, a encore martelé lundi : "comme la SNCF n’a pas pu faire les réformes nécessaires, elle perd des parts de marché" au profit du privé. "Il faut que la SNCF règle ce débat en interne", a-t-il insisté.

Côté fonctionnaires, Gérard Aschieri ne s’attend pas à une "grande journée" : "c’est surtout une journée qui va permettre de prendre date pour la suite", a-t-il indiqué.

Dans l’Education, des préavis de grève ont été déposés dans le primaire, les collèges, lycées ainsi que les IUFM (formation des enseignants).

Des perturbations sont aussi possibles dans les aéroports, notamment en début de journée, a prévenu la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).

D’autres secteurs pourraient être touchés comme les Douanes et les Finances

source : L'humanité (http://www.humanite.fr/Greve-10-juin-dans-la-Fonction-publique-et-a-la-SNCF-mardi)

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Grèves : une mobilisation très variable selon les sources
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 10.06.08 | 12h03 • Mis à jour le 10.06.08 | 14h57

La grève reconductible à la SNCF contre la réforme du fret, à l'appel de la CGT-cheminots, de SUD-Rail et de FO, était suivie, mardi 10 juin à 11 heures, par 6,5 % des agents de l'entreprise publique, selon un porte-parole de la direction, mais par 30 à 35 % des agents de conduite et 25 % des agents de l'exploitation (circulation et gestion des trafics) selon la CGT. Le 22 mai, à l'occasion de la journée d'action interprofessionnelle pour les retraites, la direction avait comptabilisé à la même heure 24,9 % de grévistes. La totalité des huit syndicats de la SNCF avaient alors déposé des préavis de grève. Au plus fort du mouvement contre la réforme des régimes spéciaux de retraite à l'automne, où les cheminots étaient les premiers concernés, la grève avait été suivie par 61,5 % des agents mi-novembre, et 73,5 % le 18 octobre, selon des chiffres de la direction.

Mardi matin, le président de la SNCF, Guillaume Pepy, a déclaré, sur France-Inter, alors qu'il effectuait une visite à la gare Saint-Lazare à Paris, avoir "l'impression qu'il y a un peu moins de grévistes que prévu". Le trafic était conforme dans la matinée aux prévisions dans le cadre du service minimum, avec un train Corail intercités sur deux, un Corail Theoz sur trois, un Transilien sur deux et, selon les régions, entre 50 et 85 % des TER circulaient. La SNCF assure, en outre, trois TGV Atlantique et Sud-Est sur quatre et un TGV province-province sur deux. Il a assuré que, en termes de trafic, "ce qui était promis est fait" voire, parfois, "un peu mieux que prévu". "Heureusement, l'information a été bonne. Hier, on a distribué près de 600 000 horaires en Ile-de-France précis avec les trains qui circulent et puis les gens sont allés voir sur Internet" où la SNCF actualise les prévisions de trafic, a-t-il souligné.
"Il y a certes des grèves dans les transports mais le pays n'est plus paralysé", s'est félicité Xavier Bertrand sur France-Inter. "Même s'il y a une gêne, le service minimum aujourd'hui est devenu une réalité." "A la SNCF, trois syndicats seulement ont appelé à la grève parce que l'alarme sociale qui amène chacun à se mettre autour d'une table plutôt que de faire grève", a fonctionné, a-t-il ajouté. "Il y a beaucoup moins de conflits qui vont jusqu'à la grève" à la RATP et à la SNCF depuis la mise en place du service minimum, a-t-il affirmé.

Le trafic aérien était normal mardi matin, partout en France, a annoncé à un porte-parole de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). "Le trafic aérien est tout à fait normal, il n'y a pas de perturbations. Il y a eu des légers retards à Marseille en début de matinée mais à 9 h30 le trafic était normal dans tous les aéroports de France", a précisé ce porte-parole.

Dans l'éducation, l'évaluation du ministère était bien différente de celle des syndicats. Alors que les chiffres du ministère portant sur la totalité des académies donnaient une moyenne de 4,49 % des personnels en grève, dont 4,3 % d'enseignants du premier degré et 5,35 % d'enseignants du second degré, le SNES-FSU (majoritaire) a affirmé à l'AFP qu'à partir de remontées d'un "panel représentatif d'établissements", près d'un enseignant sur cinq était en grève mardi dans les collèges et lycées. Le SNUipp-FSU (majoritaire chez les professeurs des écoles) comptait lui, dans le primaire, "15,8 % de grévistes sur une quarantaine de départements", avec de grosses disparités régionales : avec 50 % dans les Alpes-Maritimes, 30 % en Haute-Garonne, 15 % en Gironde, contre une mobilisation quasi nulle dans l'Eure, le Loire-et-Cher, la Haute-Loire.

source : le monde, http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/06/10/6-5-de-grevistes-a-la-sncf-selon-la-direction-les-transport-et-l-education-peu-touches_1056086_3224.html?xtor=RSS-3208

Merci Cheurles pour avoir ouvert ce sujet

Bon, aujourd'hui ce n'était pas génial mais c'est un tour de chauffe pour le 17 et les cheminots (certains) prolongent.

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Les grèves des cheminots et fonctionnaires peu suivies

Il y a 14 heures

PARIS (AFP) — Les grèves mardi chez les fonctionnaires et à la SNCF, où le mouvement va se poursuivre mercredi, ont été dans l'ensemble peu suivies, même si elles ont donné le coup d'envoi d'un mois de juin s'annonçant animé sur le front social.

La SNCF a prévu pour mercredi une amélioration du trafic, avec un TGV province-province sur deux, 60 à 70% des trains Corail, trois Transiliens sur quatre et 70% des TER en moyenne, les autres trains ne devant pas être perturbés.

Sud-Rail, qui a déposé un préavis de grève reconductible, comme la CGT et FO, a admis que les assemblées générales de cheminots n'ont reconduit le mouvement que "par endroits".

Mardi à 11H00, 6,5% de l'ensemble des agents de la SNCF étaient en grève, selon la direction, mais 30 à 35% des conducteurs et 25% des agents de l'exploitation (gestion des trafics), selon la CGT qui, comme FO, n'avait appelé que ces deux catégories à la grève.

"Le pays n'est plus paralysé" grâce au service minimum, s'est de son côté félicité le ministre du Travail Xavier Bertrand.

Selon le président de la SNCF Guillaume Pepy, il y a eu "un peu moins de grévistes que prévu" contre la réorganisation industrielle du transport de marchandises et ses conséquences sociales, pour lesquelles il a donné des assurances aux syndicats sans les convaincre tous.

Du côté des fonctionnaires, appelés par FSU, CGT et Solidaires à se mobiliser contre les réductions d'effectifs et un projet de loi visant à faciliter la mobilité des agents, 5,5% des agents de l'Etat ont fait grève contre 24,8% lors de la dernière journée d'action des fonctionnaires le 15 mai, selon le ministère de la Fonction publique.

Au total, pour les trois fonctions publiques (Etat, territoriale et hospitalière), 3,5% des agents ont fait grève.

Dans l'Education, le ministère a compté 4,5% de grévistes. Mais selon la FSU, dans les collèges et lycées, près d'un enseignant sur cinq a suivi le mouvement.

Certains secteurs se sont davantage mobilisés, comme les Finances (36,4% de grévistes à la Direction générale des finances publiques) et les Douanes (26,1%) où les agents, touchés par la fusion Impôts-Trésor et une réorganisation du dédouanement (produits de pays hors UE) poursuivent des actions depuis plusieurs semaines.

Selon Gérard Aschieri, responsable de la FSU, première fédération d'enseignants, "cette journée n'est pas l'une des plus fortes qu'on ait connues (...) mais derrière, il y a un vrai mécontentement qui persiste".

Celui-ci s'est aussi manifesté dans la rue, mais la plupart des 80 rassemblements ou manifestations ont été d'ampleur limitée. A Paris, le cortège a rassemblé 4.200 personnes selon la police, 10.000 selon les organisateurs.

Par ailleurs, contre le prix des carburants, des routiers empêchaient encore mardi la circulation des poids lourds au col du Perthus (Pyrénées-Orientales) et au niveau de Biriatou (Pyrénées-Atlantiques).

Le prochain rendez-vous d'importance sur le front social sera le 17 juin, journée d'action CGT-CFDT pour les retraites et le temps de travail. A la SNCF, seule la CGT a annoncé un nouveau préavis de grève afin de "permettre aux cheminots de participer aux manifestations".

>> http://afp.google.com/article/ALeqM5iGqhscy9FMfwm1i-s5auJbPUG_ow

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La grève a peu mobilisé les fonctionnaires, des cheminots reconduisent le mouvement

NOUVELOBS.COM | 10.06.2008 | 18:45
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Appelés à se mobiliser contre les réductions d'effectifs et le projet sur la mobilité des agents, 5,5% des agents de l'Etat ont fait grève contre 24,8% le 15 mai. A la SNCF, Sud-Rail soutient les cheminots qui ont décidé de reconduire mercredi leur grève contre la réforme du fret. FO s'en remet aux décisions des AG.

Les grèves mardi 10 juin chez les fonctionnaires et à la SNCF, où le mouvement va se poursuivre mercredi, ont été dans l'ensemble peu suivies, même si elles ont donné le coup d'envoi d'un mois de juin s'annonçant animé sur le front social.
La SNCF a prévu pour mercredi une amélioration du trafic, avec un TGV province-province sur deux, 60 à 70% des trains Corail, trois Transiliens sur quatre et 70% des TER en moyenne, les autres trains ne devant pas être perturbés.
Sud-Rail, qui a déposé un préavis de grève reconductible, comme la CGT et FO, a admis que les assemblées générales de cheminots n'ont reconduit le mouvement que "par endroits".
Mardi à 11H00, 6,5% de l'ensemble des agents de la SNCF étaient en grève, selon la direction, mais 30 à 35% des conducteurs et 25% des agents de l'exploitation (gestion des trafics), selon la CGT qui, comme FO, n'avait appelé que ces deux catégories à la grève.
"Le pays n'est plus paralysé" grâce au service minimum, s'est de son côté félicité le ministre du Travail Xavier Bertrand.


5,5% de fonctionnaires en grève


Selon le président de la SNCF Guillaume Pepy, il y a eu "un peu moins de grévistes que prévu" contre la réorganisation industrielle du transport de marchandises et ses conséquences sociales, pour lesquelles il a donné des assurances aux syndicats sans les convaincre tous.
Du côté des fonctionnaires, appelés par FSU, CGT et Solidaires à se mobiliser contre les réductions d'effectifs et un projet de loi visant à faciliter la mobilité des agents, 5,5% des agents de l'Etat ont fait grève contre 24,8% lors de la dernière journée d'action des fonctionnaires le 15 mai, selon le ministère de la Fonction publique.
Au total, pour les trois fonctions publiques (Etat, territoriale et hospitalière), 3,5% des agents ont fait grève.
Dans l'Education, le ministère a compté 4,5% de grévistes. Mais selon la FSU, dans les collèges et lycées, près d'un enseignant sur cinq a suivi le mouvement.
Certains secteurs se sont davantage mobilisés, comme les Finances (36,4% de grévistes à la Direction générale des finances publiques) et les Douanes (26,1%) où les agents, touchés par la fusion Impôts-Trésor et une réorganisation du dédouanement (produits de pays hors UE) poursuivent des actions depuis plusieurs semaines.


"Un vrai mécontentement"


Selon Gérard Aschieri, responsable de la FSU, première fédération d'enseignants, "cette journée n'est pas l'une des plus fortes qu'on ait connues (...) mais derrière, il y a un vrai mécontentement qui persiste".
Celui-ci s'est aussi manifesté dans la rue, mais la plupart des 80 rassemblements ou manifestations ont été d'ampleur limitée. A Paris, le cortège a rassemblé 4.200 personnes selon la police, 10.000 selon les organisateurs.
Par ailleurs, contre le prix des carburants, des routiers empêchaient encore mardi la circulation des poids lourds au col du Perthus (Pyrénées-Orientales) et au niveau de Biriatou (Pyrénées-Atlantiques).
Le prochain rendez-vous d'importance sur le front social sera le 17 juin, journée d'action CGT-CFDT pour les retraites et le temps de travail. A la SNCF, seule la CGT a annoncé un nouveau préavis de grève afin de "permettre aux cheminots de participer aux manifestations". (AFP)

>> http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/social/20080610.OBS7749/la_greve_reconduite_mercredi_a_la_sncf.html

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Grève peu suivie dans l'Éducation nationale

Par Charlotte Chaffanjon (avec agence)

La mobilisation est faible mardi, alors que les 5,2 millions de fonctionnaires, dont les personnels de l'Éducation, ont été appelés par la FSU, la CGT et Solidaires à cesser le travail. Motif de la grogne : les suppressions de postes annoncées par le gouvernement et un risque de "dynamitage" de la Fonction publique.

Près d'un enseignant sur cinq est en grève dans les collèges et lycées, selon le Snes-FSU, et 15,8 % des professeurs des écoles ont cessé le travail dans une quarantaine de départements, d'après le SNUipp-FSU, le ministère de l'Éducation faisant état de 4,49 % de grévistes tous personnels confondus (4,3 % d'enseignants du premier degré et 5,35 % d'enseignants du second degré). Côté enseignement supérieur, le Snesup-FSU a affirmé que "le mouvement n'était pas visible, dans la mesure où il n'y a quasiment plus de cours et que les enseignants ne souhaitent pas perturber les épreuves des examens".
En revanche, selon Jean Fabbri, responsable du syndicat, "il y a eu des assemblées générales dans les IUFM (instituts de formation des maîtres), où les personnels sont inquiets de voir ces établissements disparaître", dans le cadre de la réforme de la reconnaissance de la formation des enseignants au niveau master.

Le 15 mai, lors de la dernière journée de grève dans la fonction publique et l'Éducation, beaucoup plus unitaire (Sgen-CFDT, CSEN et Unsa-Éducation ne se sont pas joints à l'appel de ce mardi), le mot d'ordre de grève avait été suivi par 46,16 % (ministère) et 63 % (SNUipp) des professeurs des écoles. Dans les collèges et lycées, entre 33,55 % (ministère) et 55 % (Snes-FSU) des personnels étaient en grève. L'Unsa-Éducation avait parlé de 60 % de participation dans l'ensemble de l'Éducation.

Par ailleurs, la grève pour les trois fonctions publiques (État, territoriale et hospitalière), était suivie mardi à la mi-journée par 3,47 % des agents de l'État contre 27,3 % lors de la dernière journée d'action des fonctionnaires le 15 mai dernier, a indiqué le ministère de la Fonction publique. 2,3% des agents sont en grève dont 1 % dans les collectivités territoriales et 1,4 % dans les hôpitaux, selon les estimations du ministère, contre 15,7 % à la même heure le 15 mai.

Plus précisément, le taux de grévistes à la mi-journée était de 2,1% au ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire, 21,3 % aux ministères du Budget, de l'Économie et des Finances, dont 35,7 % à la Direction générale des finances publiques et 24,3 % aux Douanes.

>> http://www.lepoint.fr/actualites-societe/greve-peu-suivie-dans-l-education-nationale/920/0/251953