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| Journée du 17 Juin, mobilisation en baisse..... | |
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Raphaël Membre hyper-actif
Nombre de messages : 3257 Age : 33 Ville : Grenoble et Bons en Chablais (74) Date d'inscription : 14/02/2008
| Sujet: Journée du 17 Juin, mobilisation en baisse..... Mar 17 Juin - 15:37 | |
| 35h, retraites : la CGT reconnaît une mobilisation en baisseCréé le 17/06/08 à 7h21 3 commentaires Taux de grévistes et nombre de manifestants en baisse : le leader de la CGT a reconnu lui-même que la journée de mobilisation de mardi pour la défense des 35 heures et des retraites avait mobilisé en moins grand nombre que celle du 22 mai dernier. Plusieurs défilés ont eu lieu en province mardi matin et à Paris dans l’après-midi. Le PS a lui proposé de rencontrer les principaux leaders syndicaux, divisés pour cette journée, pour "élaborer une contre-attaque" au gouvernement, notamment sur le temps de travail. plus d'info Selon la CGT et la CFDT, le gouvernement piétine les règles du dialogue social. Les explications d'Olivier Samain. Les grévistes ont battu le pavé à Lyon. Précisions de Jean-Luc Boujon. L'unité syndicale a volé en éclats. Les explications d'Olivier Samain.
Mobiliser autant voire plus que le 22 mai dernier, c’était le défi fixé par les syndicats. Il n’a visiblement pas été relevé. L’appel lancé mardi par la CGT, de la CFDT, de Sud et de la FSU pour défendre les 35 heures et les retraites a été moins suivi que le précédent selon les premiers bilans. Une baisse reconnue par Bernard Thibault, qui avait annoncé un objectif à un million de manifestants. Pour le leader de la CGT, la mobilisation constitue cependant "un terreau" pour continuer à faire pression sur le gouvernement. Le secrétaire d'Etat à l'Emploi, Laurent Wauquiez, avait lui prévenu qu'il n'y aurait pas de "reculade" du gouvernement.
Dans le détail, entre 4.000 et 60.000 personnes à Marseille, entre 6.000 et 15.000 à Grenoble et entre 4.000 et 6.000 personnes à Lyon ont manifesté mardi matin. A Paris, le cortège est parti en début d'après-midi de La Bastille vers Richelieu-Drouot. Le 22 mai, 700.000 personnes selon la CGT et près de 300.000 selon la police avaient défilé. A la SNCF, le président Guillaume Pépy a annoncé qu’environ 7% des agents avaient cessé le travail contre 24,9% le 22 mai dernier. Dans la fonction publique, le taux de grévistes s’élève à 2,8% contre 8,6% précédemment. Le ministère de l'Education a lui fait état d'un faible taux d'enseignants grévistes, de moins de 3% dans le primaire et le secondaire réunis, avec un maximum de 5,09% dans les collèges. Les directions de La Poste et France Télécom ont recensé mardi respectivement 5,5% et 8,7% de grévistes à la mi-journée.
La division syndicale est un des facteurs qui peut expliquer ce recul de la mobilisation. Comme François Chérèque, de la CFDT, Bernard Thibault reproche au gouvernement d'avoir "menti" sur le temps de travail en présentant un texte qui va beaucoup plus loin qu'un accord conclu entre partenaires sociaux en avril. Mais les autres syndicats, comme Force Ouvrière et la CFTC, boudent cette journée d'action, dans un contexte de tension attisée par la perspective des élections prud'homales de décembre. Force Ouvrière et la CFTC se sont prononcées pour un "appel commun à une journée de grève interprofessionnelle" contre le projet gouvernemental sur les retraites. Sans toutefois fixer de date. Les deux organisations ont décidé de lancer une "pétition à destination de l'ensemble des salariés" sur des "questions clés comme le pouvoir d'achat, les retraites et la durée du travail", sur lesquelles "leurs analyses sont largement convergentes".
Autre initiative, celle du Parti socialiste. Le groupe PS à l'Assemblée nationale a indiqué mardi qu'il recevrait la semaine prochaine les chefs de file de la CFDT et de la CGT pour "élaborer une contre-attaque" au gouvernement sur le temps de travail.
Europe1 :S désolé pour la source bidon | |
| | | Cheurles Visiteur habitué
Nombre de messages : 407 Age : 35 Ville : Angoulême Date d'inscription : 04/04/2008
| Sujet: Re: Journée du 17 Juin, mobilisation en baisse..... Mar 17 Juin - 16:09 | |
| Manifestations sur les 35H et retraites: moins de mobilisation que le 22 mai 17/06/2008 15h50
PARIS (AFP) - 500.000 personnes ont participé mardi, dans 124 villes de France, aux manifestations organisées dans le cadre de la journée d'action pour la défense des retraites et des 35 heures, contre 700.000 lors de la journée unitaire du 22 mai, selon la CGT.
"La journée d'actions et de manifestations du 17 juin est inférieure à celle du 22 mai. Mais elle représente un socle solide sur lequel peut s'appuyer le mouvement social. D'autant qu'elle se conjugue avec les manifestations de la Fonction publique et du secteur public de la semaine dernière. Globalement, nous sommes à un niveau de mobilisation comparable sinon supérieur à la fin mai", a estimé la centrale dans un communiqué.
Aucun chiffre de participation aux manifestations de fonctionnaires du 10 juin au niveau national n'avait été rendu public.
La CGT et la CFDT, qui ont appelé conjointement à la manifestation et aux arrêts de travail, ont été rejointes seulement par la FSU et Solidaires (dont les syndicats Sud), alors que le 22 mai, huit syndicats (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, Unsa) avaient appelé ensemble à se mobiliser contre l'allongement à 41 ans de cotisation.
"L'absence d'unité a été un handicap pour élargir la participation. Les organisations qui ont fait le choix de s'opposer à l'action d'aujourd'hui portent une lourde responsabilité vis-à-vis des salariés et de leurs revendications", ajoute le communiqué.
"Le gouvernement ne peut pas ignorer ce qui s'est exprimé. Négociation et concertation qu'il a mises en avant depuis un an, ont perdu de leur crédibilité. Le gouvernement aurait donc tort de compter sur une démobilisation des salariés au cours des mois d'été", précise le communiqué.
La centrale entend donner des suites au mouvement et "s'inscrit d'ores et déjà dans la mobilisation internationale du 7 octobre pour porter toutes les revendications des salariés autour du thème du travail décent".
A Paris, le cortège n'a réuni que 55.000 personnes, contre 70.000 le 22 mai, ont indiqué la CGT et la CFDT. La police a elle fait état de 18.000 manifestants, contre 28.000.
Avant même le départ de la manifestation parisienne, Bernard Thibault, qui a mis en cause la "division syndicale", a reconnu une participation "légèrement inférieure" à celle du 22 mai mais "plus importante chez les salariés du privé".
Il a toutefois estimé qu'en "tenant compte" de la journée d'action des fonctionnaires du 10 juin, le "degré de mobilisation" était "assez voisin du 22 mai". "Je ne pense pas que c'est un baroud d'honneur. Nous allons travailler à une rentrée en fanfare", a ajouté le secrétaire général de la CGT.
Atteint d'une lombalgie, il n'a pu se joindre au cortège, aux côtés de ses homologues de la CFDT François Chérèque, de la FSU, Gérard Aschieri, et de Solidaires, Annick Coupé.
M. Chérèque a regretté également le manque d'unité syndicale, FO, la CFTC et la CFE-CGC ayant préféré se désolidariser de cette journée d'action.
Toutefois, "dans toutes les manifestations, la CFDT est plus nombreuse que le 22 mai, et ce, grâce aux salariés du privé", a-t-il affirmé, prévoyant des "suites" au mouvement "après l'été, quand les salariés se rendront compte".
Selon les chiffres de la police et des syndicats, les manifestants ont été aussi moins nombreux en province que le mois dernier avec 4 à 6.000 personnes à Lyon (8.500 à 12.000 le 22 mai), 6 à 15.000 à Grenoble (8 à 30.000), ou 5.000 à 25.000 à Bordeaux (8.000 à 25.000).
A Marseille, si le chiffre de la police est inférieur à celui du 22 mai (4.000 contre 8.200), celui des organisateurs est le même (60.000).
Les préavis de grève, pour la plupart simplement destinés à permettre la participation aux défilés, n'ont engendré que des perturbations limitées. La SNCF a comptabilisé 7,6% de grévistes en fin de matinée (24,9% le 22 mai), La Poste 5,5% (9%), France Télécom 8,7% (18%). Ils étaient 2,8% dans les trois Fonctions publiques (8,6% le 22 mai) selon le ministère, et moins de 3% dans le primaire et le secondaire et un maximum de 5,09% dans les collèges.
Le projet de loi sur la réforme du temps de travail dénoncé par les manifestants, qui sera examiné mercredi en conseil des ministres, a finalement reçu l'appui mardi de la présidente du Medef Laurence Parisot, même si elle aurait préféré une "autre voie" pour "faire évoluer les choses sur la durée du travail".
"Le gouvernement est déterminé et aura le courage d'aller jusqu'au bout", a rappelé pour sa part le secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez.
A l'Assemblée nationale, l'opposition s'est déchaîné mardi contre le projet, le parti socialiste demandant son retrait et dénonçant un retour "à 1919 et à la semaine de 48 heures", les Verts fustigeant "un coup porté à la famille et à la santé des salariés".
Le groupe socialiste recevra la semaine prochaine les chefs de file de la CFDT et de la CGT pour "élaborer une contre-attaque" au gouvernement.
source : afp | |
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