COMITÉ DE RÉSISTANCE CITOYENNE | FORUM Notre forum héberge depuis 2007 les discussions des Coordinations nationales lycéennes, lors des mouvements lycéens, indépendamment de tout parti, syndicat ou courant politique particulier. |
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| Articles sur la mobilisation le mardi 15 avril | |
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Animateur Administrateur
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| Sujet: Articles sur la mobilisation le mardi 15 avril Mar 15 Avr - 14:17 | |
| Voici un regroupement d'articles sur la mobilisation du mardi 15 avril, notamment la manifestation parisienne. Si vous souhaitez ajouter des articles, merci de donner la source et un lien vers elle. - Citation :
- Manifestation lycéenne: «Une mobilisation aussi importante que jeudi dernier»
C'est reparti pour une nouvelle manifestation contre «les suppressions massives de postes» dans l'Education ce mardi en Ile-de-France. Plusieurs milliers de personnes ont convergé rue Voltaire, mardi vers 14h30. «La mobilisation est aussi importante que jeudi dernier», a assuré Florian Lecoultre, président de l'Union nationale des lycéens (UNL), à 20minutes.fr. Selon notre journaliste sur place, il n'y a pas de débordements à déplorer, quelques échauffourées ont lieu en début de cortège, malgré la forte présence policière.
Selon le ministère de l'Education nationale, 19% des enseignants étaient en grève dans les trois académies franciliennes (Créteil, Versailles, Paris) à la mi-journée.
Nouveauté de cette journée de grève et de manifestations, l'entrée en lice des syndicats du premier degré. Les huit sections départementales du SNUIPP-FSU d'Ile-de-France demandent «la création des postes nécessaires aux besoins du service public et des élèves dans l'école du 21e siècle» et se prononcent notamment contre «les stages de remise à niveau pendant les vacances» en faveur des élèves en difficulté. Elles protestent contre «le bricolage transformant les heures du samedi matin en heures supplémentaires obligatoires» pour ces élèves.
Défilé à partir de 14h
Après «le succès» de la manifestation du 10 avril, l'intersyndicale région parisienne du second degré, les syndicats du premier degré ainsi que la FIDL et l'UNL côté lycéens, défileront mardi à 14h de la Place de la République à Nation.
>> Un évènement à suivre sur www.20minutes.fr
Malgré la persistance du mouvement, qui entre dans sa 4e semaine, le ministre de l'Education, Xavier Darcos, a assuré lundi sur Europe 1 qu'il ne voulait «plus parler de ces questions de postes», qui ne permettront pas selon lui de «moderniser le lycée».
.F. sur place, avec agence
20Minutes.fr, éditions du 15/04/2008 - 10h56
dernière mise à jour : 15/04/2008 - 15h24 >> http://www.20minutes.fr/article/225486/France-Manifestation-lyceenne-Une-mobilisation-aussi-importante-que-jeudi-dernier.php - Citation :
- Les lycéens manifestent à nouveau à Paris
AP | 15.04.2008 | 15:43 Plusieurs milliers de lycéens manifestaient mardi, en milieu d'après-midi à Paris, pour exiger une nouvelle fois le rétablissement des postes supprimés pour la rentrée de septembre 2008 et contre le projet de réforme du bac professionnel.
Des bagarres entre quartiers de banlieue rivaux ont éclaté devant la manifestation, une heure après le départ du cortège, a-t-on constaté sur place. Plusieurs dizaines de jeunes scandant chacun le numéro de leur département respectif, le "78" pour les Yvelines et le "93" pour la Seine-Saint-Denis, se sont chargés mutuellement échangeant coups de pied, coups de poing, jets de bouteille, jets de pierre et de bâton en pleine foule.
Les forces de l'ordre et les policiers en civil ont chargé à plusieurs reprises pour les séparer, procédant à plusieurs interpellations et faisant usage de gaz lacrymogènes.
Les manifestants sont partis à 14h30 de la Place de la République et devaient se rendre jusqu'à celle de la Nation, en passant par le boulevard Voltaire. Comme jeudi dernier, le cortège était encadré par un très impressionnant dispositif policier.
Il s'agit de la 5e journée de manifestation lycéenne en deux semaines.
La manifestation comptait également de nombreux professeurs qui répondent à l'appel de plusieurs de leurs organisations syndicales, dont la première d'entre elles, le CNES.
Outre la manifestation parisienne, l'Union nationale lycéenne (UNL) et la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) ont également appelé à défiler à Bordeaux où le rassemblement, à la mi-journée, ne mobilisait que quelques centaines de personnes.
Le reste des académies en province est entré dans la période des vacances de printemps depuis le week-end dernier. AP >> http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/societe/20080415.FAP8439/les_lyceens_manifestent_a_nouveau_a_paris.html Continuez à poster...[b] | |
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| Sujet: Re: Articles sur la mobilisation le mardi 15 avril Mar 15 Avr - 16:21 | |
| Nouvelle dépêche : - Citation :
- Durcissement du mouvement lycéen contre les réformes du gouvernement
15/04/2008 13h34
Manifestation de lycéens, le 15 avril 2008 à Bordeaux ©AFP - Pierre Andrieu
PARIS (AFP) - Plusieurs milliers de lycéens français manifestaient de nouveau mardi à Paris contre la suppression de postes de professeurs prévue par le gouvernement qui, au nom des réformes promises par Nicolas Sarkozy, refuse de céder face à un mouvement qui se durcit.
Ces manifestations, pour la sixième fois en trois semaines, visent à s'opposer à la suppression de 11.200 postes d'enseignants à la rentrée 2008, dont 8.830 dans le secteur public.
Ces réductions d'effectifs s'inscrivent dans le cadre des mesures annoncées par M. Sarkozy pour alléger la fonction publique -avec le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite- et réduire l'important déficit public, comme l'exige l'Union européenne.
Mais le président français, qui tente de retrouver sa popularité perdue de début de mandat, connaît certaines difficultés à mettre en oeuvre les réformes annoncées. Il vient ainsi de faire marche arrière sur un projet de suppression de la "carte famille nombreuse", donnant des réductions dans les transports.
Depuis le début de la mobilisation dans l'éducation nationale, les manifestations n'ont cessé de grossir. Entre 19.000 et 35.000 personnes ont manifesté la semaine dernière.
Lycéens et enseignants affirment que les mesures d'économies vont entraîner une dégradation de la qualité de l'éducation.
De son côté, l'opposition socialiste critique la suppression de postes d'enseignants dans "les zones les plus difficiles", dans la banlieue parisienne, alors que les économies réalisées ne représenteront "qu'une goutte d'eau par rapport à l'ampleur de la dette et des déficits".
Organisations de lycéens, enseignants et parents n'entendent pas baisser la garde. Elles ont déjà appelé à deux journées d'actions unitaires, les 15 et 24 mai. C'est dans la capitale française et ses banlieues que la mobilisation est la plus forte depuis quinze jours et parfois, la plus virulente: blocages d'établissements et manifestations, parfois émaillées de heurts.
Mardi, le deuxième syndicat de la police, Alliance, a appelé les lycéens "à la plus grande vigilance" craignant des incidents provoqués par des "bandes de casseurs".
Depuis le début du mouvement, le ministre de l'Education Xavier Darcos tente de convaincre que les suppressions de postes n'auront pas d'incidence sur la qualité de l'enseignement.
Sur les 11.200 postes supprimés, 3.500 seront compensés dans le public par des heures supplémentaires.
En dehors des suppressions de postes, les syndicats fustigent également les nouveaux programmes de l'école primaire.
Se revendiquant comme un "réformateur", M. Darcos a stigmatisé une "France très frileuse, très conservatrice". "Il faut bien le dire, lorsque l'on propose une modernisation, ça rencontre des résistances", a-t-il affirmé lundi.
Au delà de la seule Education nationale, des syndicats et des associations accusent le gouvernement de vouloir "détruire" la fonction publique et ses 5,2 millions d'agents.
Dans ce contexte, le président français, qui prône une "révolution culturelle" dans l'administration doit définir jeudi les grandes lignes d'une réforme du système hospitalier, susceptible d'entraîner de nouvelles tensions.
Une grève de cheminots contre la réforme des régimes spéciaux de retraite, avait paralysé le pays pendant neuf jours en novembre. | |
| | | Animateur Administrateur
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| Sujet: Re: Articles sur la mobilisation le mardi 15 avril Mar 15 Avr - 16:34 | |
| - Citation :
- mardi 15 avril 2008, mis à jour à 17:58
Les lycéens toujours plus nombreux dans la rue Reuters Face à la fermeté du gouvernement, des milliers de lycéens et d'enseignants ont manifesté à nouveau mardi à Paris contre les suppressions de postes dans l'Education nationale, notamment. Le cortège a rassemblé de 40.000 à 50.000 personnes, selon les syndicats de lycéens et 20.000 d'après la police, contre 35.000 à 19.000 jeudi dernier.
Après un mois de contestation, la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) a appelé le ministre de l'Education, Xavier Darcos, à "écouter les dizaines de milliers de lycéens dans la rue une fois de plus pour défendre leur éducation."
"Le gouvernement doit entendre très rapidement les inquiétudes des lycéens, et rétablir des moyens décents pour l'Education Nationale", a renchéri l'Union nationale lycéenne (UNL), qui a recensé plus d'une centaine de lycées bloqués.
Pour cette sixième journée, la mobilisation s'est concentrée sur la capitale en raison des vacances de printemps dans plus des deux tiers des académies. A Bordeaux, les manifestants n'étaient que quelques centaines.
En Ile-de-France, 19% des enseignants étaient en grève mardi, selon le ministère de l'Education.
Dans la matinée, des lycéens ont occupé des voies de chemin de fer gare du Nord et gare de l'Est, à Paris, a-t-on appris auprès de la préfecture de police.
Partis de la place de la République pour rallier celle de Nation, les manifestants visaient particulièrement le ministre de l'Education, Xavier Darcos, auquel ils reprochent d'appliquer aveuglément les directives d'austérité.
"Darcos, rend-nous nos postes, nos classes et nos options", scandaient des manifestants soutenus par de nombreux mouvements de gauche et syndicats.
"De l'argent, il y en a dans les caisses du patronat", lançait un lycéen tandis que des jeunes communistes arboraient un autocollant proclamant : "Nous voulons des cours, pas ceux de la Bourse".
"JE RESTE FERME"
"On est mobilisés contre les suppressions de postes mais aussi contre des mesures comme l'imposition de nouveaux programmes dans les écoles qui ne répondent pas aux besoins et qui ne sont pas de nature à faire réussir les enfants", expliquait Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU.
Dans Le Figaro, mardi, Xavier Darcos, persiste et signe. "Je suis à l'écoute mais je reste ferme", dit-il à propos des 11.200 suppressions de postes prévues à la rentrée 2008.
Mais les syndicats lycéens et enseignants mettent en avant la montée en puissance du mouvement, qu'ils espèrent relancer après les vacances de printemps.
Une autre manifestation est prévue jeudi. Deux autres journées d'actions sont d'ores et déjà programmées les 15 et 24 mai.
Au sein du cortège parisien, Alix Nicolet, présidente de la FIDL, a regretté le manque d'initiative de Xavier Darcos.
"Quand on lui parle, il est d'accord avec nous. Lui, il préférerait qu'il n'y ait pas de suppressions (de postes). Mais seulement, il se laisse faire par le reste du gouvernement", a-t-elle dit à Reuters. "C'est dommage, il faut qu'il arrive à s'imposer", a-t-elle ajouté.
Selon Gérard Aschieri, Xavier Darcos a assuré lundi soir n'avoir aucune marge de manoeuvre. "Le ministre affiche une volonté de dialogue, mais moi j'attends des gestes qui concrétisent cette volonté. Pour le moment, je ne les ai pas", a-t-il déclaré.
Dans un appel pour les 15 et 24 mai, 18 organisations du secteur de l'Education souhaitent "poursuivre et amplifier les mobilisations en cours" contre un "budget désastreux" pour 2008.
"La transformation de l'École implique une toute autre dynamique pour le système éducatif et pour les métiers de l'éducation", indiquent-elles.
Gérard Bon >> http://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=69093&1807 - Citation :
- Enseignants et lycéens main dans la main dans la rue contre Darcos
Entre 20.000 et 40.000 manifestants ont défilé à Paris ce mardi après-midi pour dénoncer les suppressions de postes et, pour les enseignants du primaire, la réforme des programmes. Cordélia Bonal LIBERATION.FR : mardi 15 avril 2008
Nouvelle démonstration de force cet après-midi pour le mouvement lycéen, qui prend de l'ampleur de semaine en semaine. A Paris, enseignants du secondaire mais aussi du primaire sont venus renforcer les rangs d'une nouvelle manifestation contre les 11.200 suppressions de postes dans l'éducation.
Le cortège, parti de la place de la République pour rejoindre la Nation, a rassemblé 40.000 personnes selon l'UNL (lycéens) et la FSU (enseignants), 20.000 selon la police. La manifestation parisienne de jeudi dernier, qui rassemblait des lycéens et des enseignants du second degré mais pas du primaire, avait réuni 35.000 personnes selon les organisateurs, 19.000 selon la police.
En tête de cortège, derrière un important service d'ordre, les lycéens ont une fois encore scandé «on n'est pas fatigué», brandissant des pancartes «le lycée n'est pas une entreprise» ou «lycéens à la rue, lycéens dans la rue». Comme lors des précédentes manifestations, les lycées de banlieue mènent les troupes. Le regroupement s'organise par départements: là des lycéens cherchent «ceux du 9-3», ici une banderole proclame «Le 92 dans la rue, Darcos t'es foutu».
«Darcos, rends-nous nos profs, nos classes et nos options», peut-on également entendre chez les enseignants de collèges et lycées, qui ont initié le mouvement mi-février.
De leur côté, les enseignants du primaire effectuent là leur retour sur le front de la contestation après une première mobilisation le 18 mars. Epargnés par les suppressions de postes, ils fustigent avant tout la réforme des programmes menée par le ministre de l'Education Xavier Darcos.
«Retour en arrière»
Professeur des écoles à Goussainville (Val-d'Oise) depuis trois ans, Christelle y voit «un retour cinquante ans en arrière»: «Ces programmes ne demandent plus aux élèves de réfléchir, ils ingurgiteront du savoir sans avoir à chercher par eux-mêmes.» Quant au retour de l'apprentissage de la politesse, elle préfère en rire: «Imposer le vouvoiement en CP à Goussainville, ça va être dur!»
Les nouveaux programmes seraient en outre trop difficiles pour les élèves: «Enseigner la division à des CE1, c'est tout simplement impossible», explique Elodie, qui enseigne à Sarcelles (Seine-saint-Denis).
Enfin, les programmes nouvelle version seraient aussi plus lourds, alors même que, dénoncent les enseignants, on s'achemine vers une suppression des cours le samedi matin. Les deux heures en moins seront certes compensées par des cours de soutien en semaine pour les élèves en difficulté, mais les enseignants sont loin d'être convaincus.
«Rajouter de l'école après l'école aux élèves en difficulté, qui se fatiguent déjà plus vite que les autres, non seulement ça ne résoudra rien, mais en plus ça les stigmatisera», estime Monique, professeur des écoles à Pantin (Seine-Saint-Denis). «C'est sur le temps de classe, en organisant des groupes de besoins, qu'il faut agir sur l'échec scolaire. Mais les moyens manquent.»
«On nous balance ça sans aucune concertation»
Autre grief adressé à Xavier Darcos, la mise en place des stages de remise à niveau pour les élèves de CM1 et CM2 pendant les vacances, dispensés par des enseignants volontaires et rémunérés en heures supplémentaires. «L'idée n'est pas mauvaise, mais on nous balance ça sans aucune concertation alors que cela entraînera un important surcroît de travail», dénonce Elodie, de concert avec ses collègues.
Une nouvelle journée de mobilisation lycéenne est prévue pour jeudi, à la veille des vacances en région parisienne. La trêve sur laquelle le ministre pouvait espérer compter s'annonce de courte durée: enseignants, lycéens et parents d'élèves ont déjà pris rendez-vous pour de nouvelles journées d'action les 15, 18 et 24 mai. >> http://www.liberation.fr/actualite/societe/321334.FR.php ... | |
| | | Animateur Administrateur
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| Sujet: Re: Articles sur la mobilisation le mardi 15 avril Mar 15 Avr - 17:46 | |
| - Citation :
- Lycéens: "Il faut montrer qu'on est toujours aussi présent"
Par La rédaction du Post , le 15/04/2008
Entre 20 000 et 40 000 manifestants dans Paris. C'est plus décevant à Bordeaux: une baisse de régime qui s'explique peut-être par les vacances.
40 000 personnes selon les organisateurs (20 000 selon la Police) manifestent mardi après-midi dans les rues de Paris selon les syndicats. Ils veulent protester contre la réforme du bac professionnel et des suppressions de postes dans le secondaire.
Les trains ont été immobilisés pendant une heure gare du Nord en fin de matinée. 150 lycéens des lycées parisiens Diderot et Colbert notamment ont occupé les voies, bloquant même les Eurostars. Aucune violence n'a été observée.
"Ça fait un mois et demi qu'on est mobilisé, il faut montrer qu'on est toujours aussi présent" déclarait Alix Nicolet, présidente du syndicat lycéen Fidl au micro d'Europe 1.
Quelques incidents entre jeunes et forces de l'ordre ont éclaté à l'avant du cortège de la manifestation. Plusieurs centaines de jeunes ont jeté des projectiles (canettes, cartons, etc) sur les forces de l'ordre qui répliquaient à coup de gaz lacrymogène. Aucune victime n'était cependant à déplorer.
19% : c'était, à 12h, le pourcentage d'enseignants grévistes en Ile-de-France. Un chiffre en progression par rapport à la précédente journée de mobilisation.
En revanche, ils n'étaient que quelques centaines à Bordeaux.
Ailleurs, c'est le calme. Les autres grandes villes de province étant en période de vacances, aucune autre manifestation n'a été organisée.
Prochain rendez-vous, mercredi. Le ministre de l'Education Xavier Darcos rencontrera les syndicats de lycéens.
(Source : AP, AFP, RTL et Europe 1) >> http://www.lepost.fr/article/2008/04/15/1181453_lyceens-il-faut-montrer-qu-on-est-toujours-aussi-present.html - Citation :
- Xavier Darcos, l’inflexible
Raté. Xavier Darcos est sur la mauvaise pente. Le ministre de l’Education nationale ne semble pas en capacité de mettre fin au mouvement des lycéens qui six semaines après son commencement continue à prendre de l’ampleur. Manque de pédagogie peut-être, le ministre bute sur des suppressions de poste qui ne convainquent personne. Le mammouth a le cuir épais et ne veut pas se faire dégraisser. Le rendez-vous de ce dimanche sur BFM visait à apaiser les tensions. C’est un flop. L’appel à la raison ne dépassera pas la porte des agences de presse. Le mélange des chiffres n’est pas propice à la compréhension. Sur les 11 200 postes de l’Education nationale qui ne seront pas renouvelés (un départ en retraite sur deux), “8 500 sont des postes d’enseignants, 5 000 postes sont compensés par des heures supplémentaires, si bien que le non-renouvellement concerne en réalité 3 500 postes”, a indiqué le ministre avant de préciser : “Nous allons recruter 18 000 enseignants nouveaux à la rentrée et la moyenne d’élèves par classe sera la même à la rentrée 2008 qu’à celle de 2007, soit 28 par classe en lycée général et 19 en lycée professionnel”.
Le constat de départ peut pourtant être partagé : “Nous voulons faire une réforme du lycée (...) parce que ses performances ne cessent de baisser alors qu’il coûte plus cher que dans les autres pays”. Selon Xavier Darcos, un lycéen français “coûte 22 % plus cher que la moyenne européenne”. Faire mieux ou différemment avec moins c’est ce qu’attendent des jeunes inquiets sur leur avenir. Au lieu de cela, ils ont le sentiment qu’on leur impose des économies brutales qui se traduiront mathématiquement par une baisse de la qualité de l’enseignement.
Faire des économies tout de suite et réfléchir après semble constituer la feuille de route du ministre. “Il faut respecter les engagements du gouvernement. On a pris l’engagement de rétablir l’équilibre budgétaire en 2012, tous les secteurs doivent y contribuer. Il faut rationaliser les dépenses, y compris l’Education nationale”, a-t-il répliqué à Jack Lang qui demandait que l’Education nationale échappe aux coupes budgétaires.
Stratégiquement, Xavier Darcos a fait le choix, faute d’éléments concrets sur une réforme insuffisamment préparée, de chercher à décrédibiliser le mouvement des lycéens et collégiens. Très politique, le ministre remet en cause l’authenticité de la démarche de ces jeunes qui ne peuvent à ses yeux qu’être téléguidés par les syndicats des enseignants accusés “de pousser les élèves devant eux” et “appelés à “prendre leurs responsabilités”. En se faisant plaisir le ministre n’a réussi qu’à renforcer le sentiment anti-Darcos et personnaliser l’affrontement. La hache de guerre est désormais officiellement déterrée avec les syndicats qui ressortent de leurs placards leurs sempiternelles revendications.
Droit dans ses bottes, Xavier Darcos s’est montré inflexible sur BFM, en indiquant que le gouvernement ne reculerait pas, laissant juste la porte ouverte à des “ajustements”. Même s’il s’en défend, “Je suis un vieux de la vieille et je sais que ces mouvements sont toujours difficiles à contrôler”, le ministre espère que les vacances scolaires qui commencent permettront de dégonfler le mouvement.
Un pari risqué. L’arbitrage pourrait venir de l’Elysée inquiet de voir se multiplier les fronts sociaux et s’effondrer les côtes de popularité (- 3 points pour Nicolas Sarkozy, -12 points pour Xavier Darcos selon le baromètre mensuel OpinionWay). >> http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=38753 | |
| | | Animateur Administrateur
Nombre de messages : 9064 Age : 33 Ville : Grand Ouest Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Re: Articles sur la mobilisation le mardi 15 avril Mar 15 Avr - 17:50 | |
| - Citation :
- Mobilisation lycéenne à Paris: plus de manifestants, moins de violences
Lycéens, enseignants et parents d'élèves se sont mobilisé massivement ce mardi à Paris, où ils étaient entre 20.000 et 50.000, selon les organisateurs, 20.000 selon la police, à défiler entre la place de la République et Nation contre la politique éducative du gouvernement et «les suppressions massives de postes».
«On est en train de creuser le rapport de force avec le ministre», a estimé Alix Nicolet, présidente de la Fidl. «Les lycéens sont satisfaits d'être associés à une réforme du lycée mais la revendication centrale reste les moyens», a renchéri Florian Lecoultre, président de l'UNL (majoritaire), en appelant à une nouvelle mobilisation jeudi.
Selon notre journaliste sur place, il n'y a pas de débordements à déplorer, quelques échauffourées ont eu lieu en début de cortège, malgré la forte présence policière. C'est surtout, à la fin de la manifestation que l'ambiance s'est échauffée. La place de la Nation était pourtant quadrillée par les forces de l'ordre. Mais ces dernières, visiblement décidées à ce qu'il n'y ait plus un seul lycéen sur la place, ont commencé à charger pour forcer les jeunes gens à descendre dans le métro, vers 18h. Certains ont été interpellés tandis que d'autres improvisaient un sit-in sur les marches de la station RER. Avant de finir par se disperser. Malgré tout, les violences ont été moins importantes que la semaine dernière. «Il y a plus de débordements et de mouvements de foule, mais moins de casse», témoigne une élève de première du lycée Jacques Prévert à Boulogne-Billancourt.
Un professeur sur cinq en grève
Côté enseignant, l'appel à la grève en Ile-de-France, seule avec Bordeaux à ne pas encore être en vacances de printemps, a été suivi par moins d'un professeur sur cinq selon le ministère, près d'un sur deux dans le primaire, selon le principal syndicat, le SNUipp-FSU (26% selon le ministère).
Nouveauté de cette journée de mobilisation, l'entrée en lice des syndicats du premier degré. Les huit sections départementales du SNUIPP-FSU d'Ile-de-France demandent «la création des postes nécessaires aux besoins du service public et des élèves dans l'école du 21e siècle» et se prononcent notamment contre «les stages de remise à niveau pendant les vacances» en faveur des élèves en difficulté. Elles protestent contre «le bricolage transformant les heures du samedi matin en heures supplémentaires obligatoires» pour ces élèves.
Malgré la montée en puissance du mouvement, qui entre dans sa 4e semaine, le ministre de l'Education, Xavier Darcos, a répété, dans la presse puis devant les députés, qu'il resterait «ferme» sur les suppressions de postes (11.200 à la rentrée 2008, dont 8.830 dans les collèges et lycées publics, compensés pour 3.500 d'entre eux par des heures supplémentaires). Pour lui, il s'agit de l'«épaisseur du trait». Les vacances de la zone C, qui débutent lundi, vont-elles avoir raison du mouvement en Ile-de-France? «Au contraire, ça va être l'occasion de nous réorganiser», espère une lycéenne.
>> Lire l'interview d'un proviseur: «On a peur que certaines heures de cours ne soient pas assurées» 20minutes.fr ¦ Les manifestants à 17h50
C.F. sur place, avec agence
20Minutes.fr, éditions du 15/04/2008 - 10h56 >> http://www.20minutes.fr/article/225486/France-Mobilisation-lyceenne-a-Paris-plus-de-manifestants-moins-de-violences.php | |
| | | Animateur Administrateur
Nombre de messages : 9064 Age : 33 Ville : Grand Ouest Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Re: Articles sur la mobilisation le mardi 15 avril Mar 15 Avr - 18:13 | |
| - Citation :
- Lycéens : mouvement perpétuel
C'est presque devenu une tradition : les lycéens ont à nouveau manifesté ce mardi pour protester contre les 11.200 suppressions de postes d'enseignants prévus pour la rentrée prochaine. Pour leur sixième journée de mobilisation en moins de trois semaines, ils étaient entre 20.000 et 50.000 lycéens et enseignants dans les rues de Paris. Et comme les fois précédentes, le défilé a été émaillé de quelques incidents, des casseurs ayant tenté de profiter de la manifestation pour semer le trouble. Jusqu'à présent, les négociations n'ont rien donné. La rencontre entre le ministre de l'Education nationale et les principaux syndicats lycéens, vendredi dernier a été "décevante" selon les représentants des lycées. "On a établi une communication avec le ministre mais pour l'instant les comptes n'y sont pas. On n'a pas de réponses concrètes, ni concernant le bac pro en trois ans, ni concernant les suppressions de postes. On continue la mobilisation mardi", a déclaré Alix Nicolet, présidente de la Fidl. Xavier Darcos a annoncé lundi qu'il ne voulait plus aborder la question des suppressions de postes. "Je ne veux plus parler de ces questions de postes parce qu'il me semble que tout le monde est d'accord sur le fait que ce n'est pas là que ça se joue (...) Quand vous avez 1.000 élèves pour 100 professeurs, qu'ils soient 98 ou 102, fondamentalement, ce n'est pas ça qui réformera le lycée moderne". Et d'assurer : "Nous travaillons sur le fond et je suis assez confiant sur le fait qu'au cours du mois de mai, tout ça finira par s'apaiser" >> http://www.m6info.fr/m6info/france/lyceens--mouvement-perpetuel/article.jsp?id=ri2_824499&cid=awl_787239 | |
| | | Guillaume Membre hyper-actif
Nombre de messages : 2944 Age : 104 Ville : Montpellier Date d'inscription : 10/12/2007
| Sujet: Re: Articles sur la mobilisation le mardi 15 avril Mar 15 Avr - 18:16 | |
| "négociations n'ont rien donné" Y a pas de négociations à faire sur les suppressions de postes, qu'ils se le disent !! | |
| | | Animateur Administrateur
Nombre de messages : 9064 Age : 33 Ville : Grand Ouest Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Re: Articles sur la mobilisation le mardi 15 avril Mar 15 Avr - 19:26 | |
| - Citation :
- Ce que vous avez raté dans la manifestation lycéenne !
Les lycéens accompagnés de leur professeur ont répondu présents pour cette sixième manifestation contre les suppressions de postes dans l'Education nationale qui s'est déroulée dans les rues de la capitale ce mardi 15 avril.
En Ile-de-France, 19% des enseignants étaient en grève ce mardi, selon le ministère de l'Education.
Les contestataires étaient entre 20 000 selon les policiers et entre 40 000 à 50 000 selon les syndicats lycéens (contre 35 000 à 19 000 jeudi dernier) à battre le pavé parisien entre la place de la République et celle de Nation.
Cette concentration parisienne est surtout dû aux vacances de printemps dans les zones A et B. Seule la zone C (Académies de Créteil, Paris, Bordeaux et Versailles) n'est pas encore en congés.
Retour en vidéo.
A 14h, le cortège s'élance dans une ambiance chaude, très chaude...
Les chars démarrent en fanfare. Les haut-parleurs rugissent. Les cordes vocales se cassent. Les slogans pleuvent : « Darcos si tu savais, ta réforme ce qu'on en fait,... ».
Sur le stand roulant de la FIDL (Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne), deux animateurs perchés sur un char crient dans le micro des slogans et des chansons. On chante et on danse tous ensemble...
Voir la vidéo
Au niveau des MJS (Mouvement des Jeunes Socialistes), une camionnette balance le son à tue-tête ! Le stand roulant est transformé en discothèque. Place à la tecktonik mais en costume s'il vous plaît... >> http://www.lepost.fr/article/2008/04/15/1181632_ce-que-vous-avez-rate-dans-la-manifestation-lyceenne.html | |
| | | Guillaume Membre hyper-actif
Nombre de messages : 2944 Age : 104 Ville : Montpellier Date d'inscription : 10/12/2007
| Sujet: Re: Articles sur la mobilisation le mardi 15 avril Mar 15 Avr - 19:28 | |
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| Sujet: Re: Articles sur la mobilisation le mardi 15 avril Mar 15 Avr - 19:43 | |
| - Citation :
- Les lycéens toujours remuants, le ministre toujours immobile
Par Marion Mourgue | Etudiante CFJ | 15/04/2008 | 19H08 Lycéens, parents d'élèves, enseignants du secondaire et du primaire se sont retrouvés aujourd'hui à Paris pour une sixième manifestation en moins de trois semaines. Malgré la montée en puissance du mouvement, le ministre de l'Education, Xavier Darcos continue d'afficher sa fermeté.
Entre 20 000 manifestants, selon la police, et 40 000, selon les organisateurs, ont défilé de République à Nation pour protester contre les suppressions de postes d'enseignants.(Voir la vidéo.)
Lundi sur LCI, il a clairement annoncé la couleur: "Je ne suis pas un homme à reculer". Avant d'ajouter: "Je voudrais que les syndicats, quand même, redeviennent un peu raisonnables".
Dans une interview accordée au Figaro, il va aujourd'hui encore plus loin:
"Je suis à l'écoute mais je reste ferme (...). Soit l'on continue à considérer que la réponse aux problèmes du lycée est une réponse quantitative. Soit nous considérons que cette logique de nombre de postes n'est pas la bonne et qu'il faut un New Deal du lycée.
"Or, il faut admettre que la logique quantitative, défendue par les syndicats, n'a pas empêché la dégradation continuelle des performances de notre système scolaire dans les classements internationaux! (...) Dans ce contexte, vouloir plus de postes à tout prix, c'est une forme de recul, c'est une erreur."
Le ministre présente ensuite "trois grands chantiers" qui "nous attendent":
"Redéfinir l'articulation entre le temps scolaire, le temps d'accompagnement des élèves et le temps du travail autonome." "Réfléchir ensemble aux améliorations que nous pouvons apporter au statut du lycéen aujourd'hui." "Envisager ensemble de la façon dont nous pourrions bâtir un lycée qui laisserait une plus grande autonomie aux élèves.Un lycée avec une terminale différente, qui serait un véritable pivot entre l'enseignement scolaire et le système universitaire. Un lycée dans lequel l'orientation ne rimerait pas avec sélection mais avec destination. Nous aurons besoin de toute l'audace de la jeunesse pour bâtir un lycée aussi ambitieux!"
D'ores et déjà, dix-huit organisations du secteur de l'Education -parmi lesquelles la FSU, le Sgen-CFDT, l'Unsa, l'UNL, la FIDL, la FCPE (parents d'élèves) ou encore le syndicat étudiant Unef- appellent à deux journées de mobilisation les 15 et 24 mai contre les suppressions de postes, les restrictions budgétaires, et la réforme du bac professionnel.
Dans une déclaration commune, elles invitent à amplifier le mouvement, dès le retour des vacances de printemps, "contre les conséquences du désastreux budget 2008". De son côté, la FSU appelle une manifestation nationale à Paris le dimanche 18 mai. >> http://www.rue89.com/2008/04/15/les-lyceens-toujours-remuants-le-ministre-toujours-immobile - Citation :
- Manifestation des lycéens plus nombreux, plus sages
(15/04/2008 à 18:56)
Toujours des chiffres à la baisse pour la police et à la hausse pour les manifestants. En termes donnés : 40 à 50 000 pour les syndicats et 20 000 pour la police, et beaucoup moins de provocations. Pour l’heure, il s’agit encore et toujours d’un dialogue de sourds, les uns dans la rue, les autres dans leurs bureaux, chiffres en main et détermination affichée de part et d’autre. Certaines banderoles et slogans ne laissaient pas de doute « De l'argent, il y en a dans les caisses du patronat (…) Nous voulons des cours, pas ceux de la Bourse (…) Darcos, rend-nous nos postes, nos classes et nos options ». Le secrétaire général de la FSU précisait « On est mobilisé contre les suppressions de postes mais aussi contre des mesures comme l'imposition de nouveaux programmes dans les écoles qui ne répondent pas aux besoins et qui ne sont pas de nature à faire réussir les enfants ». Les syndicats de lycéens et d’enseignants ne baissent pas les bras et entendent brandir leurs banderoles durant d’autres manifestations, notamment ce jeudi puis les 15 et 24 mai 2008. Là où le bât blesse, c’est peut être dans la déclaration d’Alix Nicolet, la présidente de la FIDL, qui a déclaré à l’agence Reuters « Quand on lui parle (le ministre de l'Education), il est d'accord avec nous. Lui, il préférerait qu'il n'y ait pas de suppressions (de postes). Mais seulement, il se laisse faire par le reste du gouvernement ». Xavier Darcos, lui-même, avait précisé que s’il pouvait éviter ces suppressions il le ferait, mais la loi des finances….. Evidemment lorsque le bras armé de la réforme avoue quelques faiblesses de jugement… Encore un couac qui renforce la volonté de manifester.
Marie Deverly >> http://www.laboussole74.com/rubriques_zoom.php?cat=1&subcat=4&id=5674 | |
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