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| Grèce: élections anticipées... le 6 mai ! | |
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neo Visiteur habitué
Nombre de messages : 441 Age : 34 Ville : xxx Date d'inscription : 10/10/2008
| Sujet: Grèce: élections anticipées... le 6 mai ! Sam 21 Avr - 16:55 | |
| Grèce: élections anticipées le 6 mai dans un pays plus divisé que jamaishttp://www.liberation.fr/depeches/2012/04/12/grece-elections-legislatives-anticipees-le-6-mai_810973 Sans cesse reportée depuis plusieurs semaines, l'annonce de la date des élections, le 6 mai comme attendu, a finalement été rendue publique mercredi par le Premier ministre Lucas Papademos lors d'une réunion du conseil des ministres avant d'aller soumettre cette proposition au chef de l'Etat Carolos Papoulias. "Les choix que nous allons faire (lors de ces élections) vont définir l'avenir du pays pour les prochaines décennies", a indiqué M. Papademos dans un message télévisé adressé à la nation mercredi soir. A la tête depuis novembre 2011 d'un gouvernement de coalition auquel participent les deux grands partis du pays, Pasok (socialiste) et Nouvelle-Démocratie (ND, droite), M. Papademos a souhaité que les Grecs "choisissent la voie qui assure sa position dans l'Union européenne et la zone euro, la voie de l'assainissement de l'économie du pays et des réformes structurelles". Après deux ans d'austérité pour faire face à la crise, la Grèce devrait connaître en 2012 sa cinquième année de récession consécutive alors que le taux de chômage dépasse les 21%. Le compte à rebours pour la tenue d'élections anticipées avait commencé en mars après l'effacement de 105 milliards d'euros de la dette détenue par les créanciers privés de la Grèce et l'approbation d'un deuxième prêt international accordé au pays. M. Papademos, 64 ans, ancien vice-président de la Banque centrale européenne, a joué un rôle-clé dans ces négociations délicates. "Les grands objectifs de ce gouvernement ont été atteints (...), nous avons évité le risque imminent de la faillite et nous avons créé les meilleures conditions pour la poursuite de cet effort", a jugé M. Papademos mercredi. "Le nouveau gouvernement doit continuer cet effort pour la reconstruction de l'économie", a-t-il ajouté. L'organisation des législatives, qui devaient normalement avoir lieu en 2013, était réclamée par le leader de la Nouvelle Démocratie Antonis Samaras depuis la démission en novembre 2011 de l'ancien Premier ministre socialiste Georges Papandréou après son projet avorté de référendum sur la rigueur imposée au pays pour répondre aux exigences des créanciers UE et FMI. Fervent opposant, jusqu'en novembre, des mesures de rigueur, la ND a su capitaliser sur la perte de popularité du Pasok, large vainqueur des législatives d'octobre 2009. Toutefois, sa participation au gouvernement de M. Papademos et son approbation d'un nouveau plan de rigueur voté le 12 février a freiné sa montée. S'ils arrivent toujours en tête des sondages, les conservateurs ne rassemblent, selon les enquêtes, qu'entre 13% à 20% des intentions de vote, ce qui ne leur permettrait pas de constituer seuls la majorité gouvernementale et leur imposerait de s'allier au Pasok, crédité de 10% à 15%, voire à d'autres petits partis.
"Par rapport aux élections de 2009, les deux principaux partis, Pasok et ND, ont perdu environ 35% de leur électorat --25% et 10% respectivement-- au profit des partis de gauche et les petits partis rassemblant les dissidents de la droite", a indiqué à l'AFP Thomas Gérakis, dirigeant de l'institut de sondage Marc.
Les trois partis de gauche -les communistes du KKE, la gauche radicale Syriza, et la gauche démocratique (Dimar)- affichent chacun entre 8 et 10% des intentions de vote. Un score que pourrait atteindre, selon les sondages, le tout nouveau parti "Grecs indépendants", opposé aux plans de rigueur, créé par un dissident de la ND.Quatre petits partis, dont deux d'extrême droite, sont donnés autour des 3%, seuil pour entrer au parlement. Cette dispersion des forces, divisées entre celles qui sont favorables au plan UE-FMI de rigueur et les opposants à l'austérité, illustre "l'éclatement du paysage politique traditionnel, dominé pendant quarante ans par l'alternance entre la ND et le Pasok", souligne M. Gerakis. Cette situation politique instable inquiète les dirigeants internationaux alors que la Grèce est loin d'être sortie de l'ornière. Pour M. Gérakis, "ces élections sont difficiles et cruciales pour l'avenir et inaugurent une nouvelle période, la plus importante depuis 1974", année du retour de la démocratie après sept ans de dictature. | |
| | | neo Visiteur habitué
Nombre de messages : 441 Age : 34 Ville : xxx Date d'inscription : 10/10/2008
| Sujet: Re: Grèce: élections anticipées... le 6 mai ! Jeu 26 Avr - 17:01 | |
| Dans l'enfer de la récession, les Grecs misent sur Hollande AFP, 24 avril http://fr.news.yahoo.com/lenfer-récession-grecs-misent-hollande-124535868.html
La Grèce, qui devrait mettre plus de temps que prévu à sortir de la récession selon la Banque de Grèce, parie désormais sur une élection de François Hollande à la présidentielle française pour amorcer un virage politique en Europe en sortant du tout austérité.
Depuis lundi, la presse grecque toutes tendances confondues se fait l'écho de "l'espoir" soulevé dans le pays par l'arrivée du candidat socialiste François Hollande en tête du premier tour du scrutin présidentiel en France, face au président sortant Nicolas Sarkozy. "La victoire de Hollande au premier tour envoie un message fort de changement pour les rapports de force en Europe", estimait le quotidien Ethnos (centre gauche) mardi. La semaine dernière, le premier quotidien du pays, Ta Nea (centre gauche) n'avait pas hésité à comparer François Hollande à un "Roosevelt européen" pour l'accent mis sur la croissance et l'investissement au détriment de l'austérité généralisée. Mardi, le quotidien jugeait que "l'élection de Hollande" constitue un "espoir" pour les Grecs, dont le pouvoir d'achat est laminé par les coupes générales des salaires dans le secteur public, et maintenant dans les entreprises. Plus surprenant, à droite, le quotidien Elefteros Typos, organe quasi-officiel du parti conservateur Nouvelle Démocratie (ND), saluait le résultat obtenu par le candidat socialiste français. Il y voyait un "camouflet pour la politique Merkozy" d'austérité, le surnom donné au couple Merkel-Sarkozy appartenant pourtant à la même famille politique qu'Antonis Samaras, le leader de la ND.
"Si Hollande met en oeuvre ses propositions sur la révision du pacte de stabilité, les euro-obligations ou les prêts directs par la BCE, la Grèce va beaucoup en profiter" poursuivait le journal, en se montrant néanmoins sceptique sur les chances d'y parvenir. Ces espoirs d'infléchissement de la politique d'austérité dictée par l'Allemagne interviennent dans un contexte économique dramatique pour la Grèce qui n'en finit pas de voir le bout du tunnel reculer. Mardi, dans son rapport annuel, le gouverneur de la Banque de Grèce George Provopoulos a prévenu que le PIB du pays chuterait de "près de 5%" cette année, soit plus que prévu en mars, lorsque la banque centrale tablait sur une récession de 4,5%. Alors que les autres pays européens sont entraînés sur la même pente, les chiffres grecs ne seraient pas si dramatiques s'ils ne consacraient la cinquième année consécutive de recul du PIB (-6,9% en 2011). Le chômage devrait ainsi exploser à "plus de 19%" en 2012 contre 17,7% en 2011, selon la Banque de Grèce, qui continue toutefois de prôner la rigueur en prévenant que l'intensité de la récession ne faiblirait que si toutes les mesures structurelles prévues dans le mémorandum d'accord signé par le pays avec ses bailleurs de fonds étaient mises en place. Or cette analyse est remise en cause jusque dans les rangs du patronat grec. "La baisse des salaires généralisée demandée par la troika des créanciers du pays dans le cadre d'une sorte de dévaluation intérieure ne fait qu'alimenter la récession, malheureusement", constate Angelos Tsakanikas, chef économiste de l'institut de recherche patronal IOBE. Athènes a en effet accepté de baisser de 22% le salaire minimum --et de 32% pour les jeunes-- entraînant tous les salaires du pays vers le bas, dans l'espoir de relancer la compétitivité de l'économie. Pour l'instant, le résultat immédiat est une chute brutale du niveau de vie, de la consommation, et la poursuite de la récession. Sans vouloir se prononcer sur l'élection française, M. Tsakanikas note que le climat politique est en "train de changer en Europe", et qu'une "discussion", y compris en Allemagne, est "en train de commencer" sur le rapport entre croissance et austérité. "Nous devrions tenter des solutions alternatives, y compris en Espagne, en Italie ou au Portugal".
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| | | neo Visiteur habitué
Nombre de messages : 441 Age : 34 Ville : xxx Date d'inscription : 10/10/2008
| Sujet: Re: Grèce: élections anticipées... le 6 mai ! Mar 8 Mai - 10:15 | |
| La Coalition de gauche radicale Syrisa, menée par Alexis Tsipras, a créé la surprise en devançant le Pasok (PS), avec 17% des suffrages ! La gauche et la droite traditionnelles (gouvernement de coalition actuel, favorable aux scandaleux plans d'austérite imposés par l'UE) ne recueillent que 32% a elles deux et ne sont pas en mesure de former une majorité. - Citation :
- http://fr.news.yahoo.com/le-conservateur-grec-samaras-renonce-à-former-un-174045222.html
ATHÈNES (Reuters) - Antonis Samaras, dont la Nouvelle Démocratie est arrivé en tête des élections législatives de dimanche en Grèce, a renoncé à former un gouvernement face à la résistance des partis hostiles au plan de sauvetage et à la politique d'austérité. "Nous avons fait tout ce que nous pouvions. C'était impossible. Je remets mon mandat", a déclaré à la presse le chef de file du parti conservateur, qui avait été chargé par le président grec, Karolos Papoulias, de former un gouvernement dans un délai de trois jours. La tâche de rassembler une majorité revient désormais à la Coalition de gauche radicale qui est arrivée en deuxième position du scrutin et dont le chef de file Alexis Tsipras sera reçu mardi à 11h00 GMT par le président grec. Alexis Tsipras avait soutenu Mélenchon pour le 1er tour en France, et son message sur le sens de ces élections pour les peuples d'Europe est très clair ! - Citation :
- Un message vidéo de soutien à Jean-Luc Mélenchon a été envoyé de Grèce. Il s’agit d'Alexis Tsipras, membre du Parlement Grec, président du parti de gauche Synaspismós et leader de Syrisa, coalition de la gauche radicale qui avait obtenu 10,51% des voix en 2006 à Athènes lors des municipales.
Dans son message, Alexis Tsipras prévient les Français de Gauche qu’un mouvement est lancé et qu’un tournant va se jouer dans les mois et les années à venir. Ce tournant se fera par le peuple via les élections. C’est pourquoi le vote Front de Gauche est important et nécessaire, car il aura un impact auprès de tous les européens de gauche afin que ceux-ci prennent le pouvoir face à l’austérité et au capitalisme. Vidéo : http://www.placeaupeuple2012.fr/soutien-grec-pour-jean-luc-melenchon/ Et oui, il est temps de remettre radicalement en cause Merkozy et l'austérité européenne imposée sur le dos des peupes ! | |
| | | Animateur Administrateur
Nombre de messages : 9064 Age : 33 Ville : Grand Ouest Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Re: Grèce: élections anticipées... le 6 mai ! Mar 8 Mai - 13:03 | |
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| Sujet: Re: Grèce: élections anticipées... le 6 mai ! | |
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