Animateur Administrateur
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| Sujet: D'internet aux pavés, les luttes se perdent en route Jeu 21 Juil - 21:16 | |
| Parce que la finalité de toute mobilisation activée par la toile doit se traduire dans nos rues pour que le terrain réel ne soit abandonné !Voici un article de Libé qui traduit bien la situation actuelle. Reste à trouver les remèdes ! L’écran de fumée de la cybermobilisationPolitiques 22/07/2011 à 00h00 - Citation :
En plein essor, l’engagement militant sur Internet a du mal à se traduire dans la rue.
Coller des affiches dans la rue ? Distribuer des tracts à la sortie du métro ? Ringard. Exit le racolage partisan à la sortie du lycée, place au netactivisme. Militer, c’est communiquer. Et ça, les collectifs l’ont bien saisi : la Toile est devenue l’outil fédérateur par excellence de ce militantisme de situation. Avec l’essor de nouvelles formes de mobilisation, c’est toute une stratégie de communication qui se met en place.
Sur Facebook, les appels de divers collectifs poussent comme des champignons. Pas besoin d’être un geek chevronné pour devenir un cybermilitant aguerri. Trois clics suffisent pour créer ce type de page web rapidement et gratuitement. «Facebook nous donne une force de frappe incroyable pour communiquer, que nous n’aurions pas en distribuant des tracts», explique Julien, cofondateur du Collectif 21 avril. Constitué le soir même des élections cantonales de mars, il milite contre la montée de l’extrême droite en France. «Surtout, un réseau social comme Facebook permet de contacter des listes des gens. Si chaque personne transmet l’information à tous ses contacts, et que ses contacts font de même, le nombre de personnes concernées peut augmenter de façon exponentielle.»
Mais si Internet offre une capacité de diffusion inégalable, se borner à être un militant «presse bouton» n’est pas vraiment synonyme d’engagement politique. «De fait, on assiste à une réelle prise de conscience des problèmes importants de notre société sur Internet, concède le sociologue Guy Groux. Mais, de là descendre dans la rue pour manifester, il y a une marge…» Il n’est pas rare de voir une forte mobilisation sur la Toile s’affaisser comme un soufflé lorsqu’il s’agit d’abandonner sa souris d’ordinateur pour battre le pavé. «Le but de ces collectifs est de provoquer une prise de réflexion. Mais à nous aussi de faire sortir les gens de la bulle Internet. C’est la grande difficulté», concède Julien.
Il y a quelque temps, ils étaient près de 4 500 à s’inscrire à un rassemblement organisé par le Collectif 21 avril dans toutes les gares de France. A l’arrivée, ils n’étaient qu’une petite trentaine sur le parvis de la gare du Nord à Paris. «Rien à Bordeaux… On était vingt…» écrit Julian Secondy sur la page Facebook du collectif le soir même du rassemblement. «Plutôt une sacrée blague je trouve, absolument personne à Saint-Etienne», commente Aoris Aseroph. «Indignez-vous !» dit un vieux monsieur aux jeunes qui désespèrent. «Indignez-vous !» Mais dans la rue… >> http://www.liberation.fr/politiques/01012350347-l-ecran-de-fumee-de-la-cybermobilisation Tant qu'on y est, je vous conseille un article sur la participation des jeunes à la politique et l'engagement toujours réel dans des associations aux buts bien définis : http://www.liberation.fr/politiques/01012350342-sur-le-terrain-politique-les-jeunes-jouent-collectifs | |
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bosco Visiteur habitué
Nombre de messages : 507 Age : 40 Ville : Angers Date d'inscription : 27/04/2009
| Sujet: Re: D'internet aux pavés, les luttes se perdent en route Sam 23 Juil - 12:13 | |
| C'est tout le problème, on retrouve ça dans les entreprises, on a du monde aux AG, les gens sont en colère et quand il faut passer aux actes il n'y a plus qu'une poignée de personnes. :s | |
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