La mobilisation ne faiblit pas. Les manifestations qui se succèdent
sont toutes des succès. Et le gouvernement aura beau mentir et mentir
encore sur les chiffres, sur la nature de sa réforme, il ne peut pas
masquer l’ancrage de la mobilisation, la profondeur du rejet de sa
politique.
Celles et ceux qui manifestent sont très nombreux et ils représentent
une immense majorité de la population. C’est le signe d’une crise
sociale et politique plus importante encore que celles de 2003 et de
1995.
Le pouvoir s’acharne et il peut le payer très cher. Plus il attend,
plus il devra concéder, voire céder sa place. Et au NPA, nous nous en
réjouissons.
Oui, nous pouvons gagner. Pour cela, il ne faut rien lâcher, continuer
à faire des temps forts décidés par l’intersyndicale nationale et les
intersyndiales locales des démonstrations de force.
Mardi, il faut que la grève soit massive dans le public comme dans le
privé et que les manifs soient au moins aussi importantes, voire plus
importantes que celles de mardi dernier.
Mais il faut aller plus loin, il faut que de plus en plus de
travailleurs s’engagent dans la grève reconductible.
Il faut que le jeunesse de ce pays concrétise de plus en plus fort la
jonction avec les salariés symbolisant la solidarité entre les
générations qui est au coeur de la retraite par répartition.
Il faut que les actions de blocage qui ont démarré se multiplient,
quitte à ce qu’il n’y ait plus de pétrole, que plus rien ne roule, ni
trains, ni avions, ni camions, que pas un bateau n’entre ni ne sorte
d’un port, que l’activité des entreprises soit gelée.
En quelques jours, quand l’économie sera paralysée, que le patronat
commencera à voir fondre ses bénéfices, alors le pouvoir sera forcé de
capituler.
Ni négociable, ni amendable, retrait du projet de loi !
Sarkozy, Fillon, DEMISSION !