La grève des raffineries Total pourrait bloquer la France

Les six raffineries Total de France sont entrées en grève illimitée contre la fermeture de celle des Flandres. La pénurie commence par endroits, provoquant déjà des queues devant les pompes. Si la situation empire, c'est tout le pays qui pourrait vivre au ralenti. Sarkozy mouline des bras à trois semaines des élections, Lefebvre soutient la CGT et Chérèque est en désaccord avec ses militants. On retient notre souffle.

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Total: le bras de fer
AP | 22.02.2010 | 17:52

Malgré l'annonce de la direction avançant la date du comité d'entreprise consacré à l'avenir de la raffinerie des Flandres, la grève illimitée se poursuivait lundi dans les six raffineries de Total en France, avec une menace d'extension à d'autres sites pétroliers et à terme un risque de pénurie de carburant. Face à cet enlisement, le dossier est suivi de près par Nicolas Sarkozy.

Le chef de l'Etat a discrètement reçu dans la journée le président du conseil d'administration du groupe, Thierry Desmarest, mais rien n'a filtré de l'entretien.

La direction de Total a assuré, lundi dans l'après-midi, que si des stations-service du groupe pouvaient manquer de certains "produits", des réapprovisionnements se faisaient au fur et à mesure des commandes. "Il n'y a pas de station-service en rupture complète de carburant", affirmait la direction du groupe.

Le ministère de l'Energie se voulait lui aussi rassurant, affirmant dans un communiqué que "des indisponibilités provisoires, (en majorité dans le réseau Total), ont pu être observées, ce qui est courant après des week-ends de chassé-croisé routiers". "Les stations concernées devraient être en majorité réapprovisionnées dans la journée", ajoutait le communiqué.

Lundi dans l'après-midi, alors que les salariés avaient voté en assemblée générale la poursuite de la grève illimitée entamée la semaine dernière dans les six raffineries Total, la direction du groupe a accepté d'avancer au 8 mars le comité central d'entreprise consacré à la raffinerie des Flandres, près de Dunkerque, menacé de fermeture et d'où est partie la grève le 16 février.

Mais la CGT, majoritaire et à la tête du conflit, campe sur ses positions et exige notamment des engagements écrits sur la pérennité de tous les sites Total en France sur cinq ans.

"Le conflit peut s'arrêter dès que la direction s'engage fermement sur l'avenir des raffineries sur cinq ans. Les salariés n'ont plus confiance dans les promesses", a déclaré lundi à l'Associated Press Charles Foulard, coordinateur des syndicats CGT chez Total.

Selon la fédération chimie de la CGT, le mouvement pourrait s'étendre mardi aux deux raffineries d'Exxon Mobil (Port-Jérôme-Gravenchon et Fos-sur-Mer), avec un appel à la grève et des assemblées générales à partir de mardi. La direction a confirmé, sans faire de commentaire, indiquant simplement qu'"à ce stade tout est normal".

Selon la CGT, une assemblée générale est également prévue à la raffinerie du groupe PetroPlus (Petite-Couronne, près du Havre) mercredi.

La CFDT, de son côté, a qualifié d'"avancée", l'annonce faite par la direction de convoquer de manière anticipée un comité central d'entreprise extraordinaire, et a appelé dans un communiqué les salariés à suspendre le mouvement, sans effet pour l'heure.

A la mi-journée, Nicolas Sarkozy s'est entretenu avec la direction de Total, représentée par Thierry Desmarest, a confirmé l'Elysée qui n'a pas fait d'autre commentaire.

Le gouvernement semble chercher une sortie à la crise sans y parvenir, se contentant de reprendre les demandes formulées par les syndicats -en tête desquels la CGT- qui avaient claqué la porte des négociations avec la direction dimanche soir.

Avant la rencontre entre M. Desmarest et le chef de l'Etat, le ministre chargé de l'Industrie Christian Estrosi a ainsi multiplié les communications réclamant de Total la même chose que les syndicats. Sur Europe-1 lundi matin, M. Estrosi avait demandé que le comité central d'entreprise ait lieu plus tôt, "ou alors que la raffinerie (de Dunkerque) rouvre avant".

En fin de matinée, M. Estrosi demandait dans un communiqué qu'"au-delà de la question spécifique du site de Dunkerque", Total illustre "concrètement", ses engagements "sur les cinq prochaines années, en présentant notamment un programme chiffré de maintenance pour chacune de ses raffineries".

En revanche, le ministre n'a pas dit mot sur l'une des principales demandes syndicales: l'organisation d'une table ronde nationale sur l'avenir industriel du raffinage en France en présence du gouvernement. Interrogé sur ce point par l'Associated Press lundi après-midi, le ministère renvoyait...sur la direction de Total. AP

La droite crie à la prise d'otage

Tenez bon, tous en lutte !

Faites que cette gréve dure longtemps! Avec un peu de bol, les gens délaisseront leurs voitures puantes pour le vélib'...une bonne action coup de poing peut être 100 fois plus efficace qu'un pseudo-sommet international juste bon à faire joli...

Je viens d'entendre sur i-Télé que la grève des Total pourrait s'étendre dès demain à d'autres entreprises telles que Shell ou des usines pétrochimiques...

Dans l'aviation, grève des contrôleurs aériens à Air France, mais aussi des pilotes chez British Airways (Grande-Bretagne) et Lufthansa (Allemagne)...
Pour l'allemagne les pilotes pourraient arréter leur grève demain en cas d'accord syndicats-patronnat.

Ok ... On vois que ça prend bien la sauce ... &² pour les lycéens ???? Qu'est ce que l'ont fais ?

Beeeeen...on fait pareil que les employés de total, héhé^^

source : le nouvel obs'

Total: 259 stations-service en rupture de stock d'au moins un carburant


AP | 23.02.2010 | 16:28


Sur
les quelque 2.600 stations-service du réseau Total et Elf, 259 étaient
en rupture de stock d'au moins un carburant mardi après-midi, a-t-on
appris auprès de la direction du groupe.Le prochain comptage ne devrait désormais concerner que les stations-service en rupture de stock pour tous les carburants.Total est confronté à une grève illimitée qui paralyse les six raffineries du groupe en France depuis la semaine dernière. AP

à noter que la dernière pénurie de carburant remonte à.. 1968 =)

Aux dernières infos la grève se poursuit (malgré la suspension du mouvement dans certaines raffineries): Total a cependant répondu favorablement à une des revendications des
syndicats mardi, en s'engageant à ne fermer aucune raffinerie dans les
cinq ans, a indiqué Charles Foulard (CGT).

Mais cet engagement ne concerne pas pour le moment Dunkerque, selon un autre syndicaliste qui a souhaité garder l'anonymat.

Merde.. Apparemment c'est mort, la cgt a appelé à la fin du mouvement.

Ayez confiance dans les syndicats...hahaha!

Lol. Oui j'ai vus ça hier sur I télé mdr ... Ben en même temps une grève dès usine total etc ... en pleine élection national l'état étaient bien obligés d'accepter .... Oui on fais de même ok mais faut d'abord attendre la rentrée de tous les établissement Lundi prochain ...

La raffinerie de Dunkerque annonce la suite du mouvement de grève =D

yep mais ils sont seuls maintenant =(