Le flicage des lycées à commencé !

On peut etre sur que ces équipes mobiles interviendront contre les mouvements lycéens ..

source : europe1



Apaiser les tensions dans les établissements scolaires, c'est la mission des nouvelles "équipes mobiles" qui sillonneront les établissements. Elles seront au nombre de 20 à 50, selon les académies, placées sous l'autorité directe des recteurs. Elles sont notamment chargées d'assumer un rôle de "prévention et dissuasion" et d'"intervention immédiate dès lors qu'un incident grave se produit".

Au printemps dernier, Nicolas Sarkozy avait demandé de "sanctuariser les établissements scolaires" en raison de l'intrusion en mars dans un lycée de Seine-Saint-Denis d'une vingtaine de jeunes gens cagoulés et armés puis l'agression au couteau d'une enseignante par un collégien le 15 mai près de Toulouse. Ainsi, 1.500 établissements doivent achever cette année leur "diagnostic de sécurité" et, le cas échéant, se verront dotés de grillages et/ou de caméras de surveillance, voire de portiques de sécurité. En revanche, l'idée de fouiller les cartables a fait long feu.

Mais l'inquiétude principale de la rentrée c'est le nombre de professeurs après la suppression de 13.500 postes dans les écoles, collèges et lycées. Le gouvernement promet un taux d'encadrement identique. Au détriment de la richesse et de l'ouverture, grognent les syndicats d'enseignants.

"Les marges de souplesse sont connues : augmentation des effectifs des classes, moindre scolarisation des enfants de deux ans, réduction des options proposées par les lycées et collèges", explique Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU. La scolarisation des enfants de deux ans en maternelle est passé de 24% en 2003/04 à 17% en 2007/08. "De plus en plus, des remplaçants sont affectés sur des postes à l'année. Ils ne seront pas assez nombreux pour prendre la relève des enseignants malades, ce qui est inquiétant avec la perspective de la grippe cet hiver", explique Frédérique Rollet, secrétaire générale du Snes-FSU. "On consacre en priorité les crédits disponibles sur les disciplines où l'absence de professeurs va mettre les parents en colère, les maths et le français, pas sur les arts plastiques ou la musique", dénonce de son côté Daniel Robin, co-secrétaire général du Snes-FSU.[b]

On sait pour quand sont prévu ces brigades? Je veux dire, à la rentrée?

Citation :

Ainsi, 1.500 établissements doivent achever cette année leur "diagnostic de sécurité" et, le cas échéant, se verront dotés de grillages et/ou de caméras de surveillance, voire de portiques de sécurité.

Dans le cadre de la marchandisation de l'enseignement, transformer les lycées en grandes surfaces est d'une logique implacable.

AUCUNE REACTION DES SYNDICATS?

Ca vient de sortir les amis, j'ai l'impression que les brigades vont tourner dès la rentrée.. On vire des postes, on surcharge les classes, mais on créé des brigades et des portiques de sécurité..

Très beau poème Joss =) !

Donc ça veut dire que les flics remplaceront les profs malades de la grippe au moment où les remplaçants habituels seront affectés à l'année dans des lycées où des postes de titulaires auront été supprimés ?

@ Jean Mici

Et même si les syndicats disent un truc, ça change quoi ?

Le flicage passe, l'éducation trépasse..

Bonjour à toutes et tous,

Il est vrai, que ses agents de brigade de paix scolaire répondent à un besoin. Il est vrai que la violence va en grandissant dans les établissements et la disciplines de plus en plus défaut dont l'éducation. Cependant, comme à son habitude le gouvernement répond aux problèmes qui ont lieu dans son territoire par des remèdes pour guérir et non pour prévenir. Il est vrai, qu'il est plus simple de placer 50 flics dans un lycée que de résoudre le problème des banlieues, des cités violentes, par exemple en instaurant un service public, en créant des emplois, en faisant en sorte que les gens qui vivent dans les barres d'immeubles ne se sentent exclus de la société comme c'est le cas aujourd'hui et j'en passe.
De plus, par mon expérience personnelle, j'ai pu constater que plus une classe est chargée au niveau des effectifs plus des problèmes de discipline se font sentir au sein de cette même classe ! Là aussi, il est plus simple de foutre des flics que d'augmenter le nombre de postes d'enseignants.

À propos des diagnostics de sécurité, certes mettre les caméras de surveillance réduit grandement le risque d'agression de vol ou de tout autre délit petit ou grand commis dans le rayon d'action de la caméra, mais cela ne fait que déplacer le problème car ces derniers seront commis ailleurs là où il n'y a pas de caméras, de plus de plus il est plus simple et moins cher d'installer des caméras que de créer des postes de surveillants ! Le principal problème, et que ces manoeuvres de sécurité telles les caméras sont pas uniquement là pour prévenir les vols mais aussi lors de mouvements très fermes de déterminer qui fait quoi et ainsi de saquer certains lycéens comme cela d'être vu dans certains lycées. Petite anecdote : étrangement, notre proviseur (un peu spéciale) qui a frappé un élève durant un blocus, la caméra qui aurait eu le film est mystérieusement rien enregistré.

Je voudrais quelque peu aussi m'attarder sur les chiffres de la scolarisation des enfants de deux ans en maternelle.
Les chiffres qui sont passés de 24 % en 2003/2004 à 17 % en 2007/2008 sont pour moi une bonne chose, en effet la place d'un enfant en si bas âge n'est pas à l'école mais dont sa famille avec son père ou sa mère en congé maternité (paternité). En effet, le problème de ces dernières décennies, en partie due à l'égalité des sexes au travail, c'est que les enfants sont scolarisés de plus en plus tôt, et ne voit quasiment pas leurs parents car ils sont trop pris par leur carrière professionnelle, et ceci avec tous les désordres psychologiques qu'une telle situation entraîne, notamment des enfants pourris gâtés car pour se faire pardonner les parents leur passent tout est leur achète tout également. Selon moi, (désolé je sors un peu du sujet) il devrait y avoir au moins un parent qui prenne trois ans de congé professionnel pour s'occuper de l'éducation de l'enfant dans ses premières années qui sont les plus importantes dans sa construction psychologique, et ne pas déléguer ce travail à une nounou, à une crèche, ou à une institutrice, car ce travail est celui des parents et de personne d'autre.

Sans surprise...
source : le nouvel obs

[...]

Lors de sa conférence de presse de rentrée lundi matin à Paris, le ministre a notamment confirmé pour cette année scolaire 2009-2010 la généralisation du baccalauréat professionnel en trois ans, contre quatre années précédemment (deux ans de BEP et deux ans pour la préparation du bac).

Il a également annoncé que les grandes lignes de la réforme du lycée -remise totalement à plat après les manifestations lycéennes de la fin de l'année 2008- seraient présentées d'ici la fin du mois de septembre pour une mise en oeuvre "à la rentrée 2010".

"J'ai pris le temps de l'écoute. L'écoute, l'échange, pour moi ce n'est pas une posture", a déclaré le ministre. "Mais soyons clairs", a-t-il ajouté. "Ecouter ce n'est pas renoncer à ses convictions, ce n'est pas renoncer à l'action. Je ne serai pas le ministre du statu quo".

"Je l'ai dit dès ma prise de fonction, je maintiendrais le cap des réformes voulues par le président de la République", a-t-il prévenu.

Quant aux suppressions de postes dénoncées par les syndicats - 13.500 en 2009, 16.000 annoncées pour 2010-, Luc Chatel a rappelé que Nicolas Sarkozy avait annoncé avant son élection qu'il prévoyait de ne remplacer qu'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.

En matière de formation des maîtres, M. Chatel a confirmé la mise en oeuvre progressive du recrutement des personnels au niveau master -réforme dont les modalités sont elles aussi contestées par les syndicats et, dans le primaire, un nouveau plan national de formation des enseignants des maternelles.

Par ailleurs, un "pôle école maternelle" est créé dans chaque département. Dans ce cadre, 100 inspecteurs de l'Education nationale ont été recrutés spécifiquement pour "accompagner les enseignants des écoles maternelles dans leur travail et leur apporter la formation nécessaire", selon le ministère.

Enfin, le ministère entend renforcer l'évaluation des acquis de chaque élèves en fin de maternelle et introduit pour cela dans les livrets scolaires "un bilan des acquis en fin de grande section".

"Le ministre joue la prudence et la technique de l'édredon en minimisant tous les problèmes", a commenté lundi le secrétaire général de la Fédération syndicale unitaire (FSU) Gérard Aschieri.

"Il y a les suppressions de postes, la crainte de voir des stagiaires servir de bouche-trous, mais aussi la crise avec une aggravation des difficultés sociales qui va peser sur la réussite des enfants", a-t-il estimé. AP

Quelqu'un aurait-il du nouveau la dessus? Parce que a part Europe 1 et les sites ayant relayé l'info d'Europe 1, je ne trouve aucune info. Sur aucun site du gouvernement. je me demande alors si ce n'est pas qu'une rumeur?

Les brigades de paix scolaire sont maintenant officialisées.

http://www.education.gouv.fr/cid49033/securisation-des-etablissements-scolaires.html#Principales%20mesures%20du%20dispositif%20de%20s%C3%A9curisation

Citation :

Les diagnostics de sécurité partagés seront généralisés dans l'ensemble des établissements duseconddegré d'ici juin 2010.

Citation :

Organiser les conditions d'intervention

* Déployer les équipes mobiles de sécurité
- Des équipes pluridisciplinaires de 20 à 50 personnes par académie dirigées par un « conseiller sécurité » placé auprès du recteur.
- Trois types de missions : informer et prévenir en amont pour réduire les tensions, intervenir immédiatement en cas d'incident grave, protéger les personnes et les biens par une présence continue.
- Une circulaire spécifique viendra préciser les missions des équipes mobiles de sécurité qui seront installées dans toutes les académies avant la fin de l'année 2009.

* Réactiver le réseau des policiers et gendarmes référents
- Le réseau des policiers et gendarmes référents (correspondants sécurité‐écoles) est réactivé et généralisé à tous les établissements scolaires du second degré.
- Un cahier des charges établi entre l'Éducation nationale et l'Intérieur viendra préciser leurs missions.

ahahah devinez quelle sera leur mission en cas de mobilisation lycéenne ?

Aider à la réussite de celle-ci? (D'ailleurs c'est déjà arrivé, hein Rapha? )

heeeuu