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Nombre de messages : 9064 Age : 33 Ville : Grand Ouest Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: La situation dans l'ouest au 16 décembre Mar 16 Déc - 21:11 | |
| Les lycéens n'ont aucune raison de désarmer... et ne désarment pas. Dans l'ouest au 16 décembre, la mobilisation est plus que jamais présente et la motivation bien au rendez-vous ! - Citation :
- mardi 16 décembre 2008
Le point sur la mobilisation lycéenne Frédéric Girou
Malgré le report de la réforme du lycée, la mobilisation lycéenne se poursuit dans l'Ouest et dans le reste du pays. Notamment à l'appel de la Fidl qui demande la retrait pur et simple de la réforme Darcos. Le point à la mi-journée. "Reculer pour mieux sauter"
"Pour parler le langage populaire, il s'agit de reculer pour mieux sauter, parce que si nous avions été uniquement à l'affrontement, uniquement sur la classe de seconde, nous risquions tout simplement d'avoir une crispation telle qu'on ne faisait rien du tout et donc nous enterrions la réforme", a déclaré ce mardi matin sur Europe 1 le ministre de l'Education Xavier Darcos,
"C'est pour sauver la réforme que nous avons pris" la décision de la reporter, a-t-il ajouté.
Désormais, le ministre ne va pas négocier simplement la réforme de la classe de seconde, mais "globalement la totalité de la réforme du lycée", y compris la première et la terminale, ainsi que "la question du statut des enseignants au lycée", a-t-il affirmé.
Retrait pur et simple
L'organisation lycéenne Fidl réclame le "retrait" de la réforme du lycée envisagée jusqu'à présent par le ministre de l'Education Xavier Darcos, mais sans être opposée au principe d'une réforme du lycée, a déclaré sa présidente, Alix Nicolet.
A Paris, vingt lycées étaient bloqués ce mardi matin, y compris via des barrages filtrants. 1000 jeunes ont aussi manifesté.
Jusqu'à présent, la capitale avait été beaucoup moins touchée par des blocages de lycées que certaines autres régions de France: il n'y en avait eu que deux ou trois en fin de semaine dernière, et une dizaine lundi matin, a précisé le rectorat.
Bretagne
A Rennes, les lycéens sont toujours mobilisés. Le fait que Xavier Darcos, ministre de l'Education nationale, ait ajourné son projet de réforme pour la classe de seconde, n'a pas convaincu tous les lycéens. Ce matin, un cortège de 3500 lycéens s'est élancé de la gare peu avant 11h, en direction du centre ville.
A Lorient, les étudiants de l'IUT sont descendus dans la rue ce mardi matin. Ils ont constitué leur propre cortège. Vers 11 h, trois groupes différents manifestaient en ville : l'IUT et deux groupes de lycéens. Une assemblée générale a réuni 300 jeunes dans l'amphithéâtre de Dupuy de Lôme. C'est ce groupe qui est sorti tardivement, sans fusionner avec le cortège précédent. Au total, ils étaient entre 1200 et 1 500, sans doute un peu plus qu'hier, mais sans la venue des Lanestériens ni des Hennebontais (qui manifestaient dans leur ville). Pas d'incident à signaler.
A Brest, le cortège regroupait plus de 3 000 personnes.
A Concarneau, une petite centaine de manifestants du lycée public Pierre Guéguin se sont rassemblés devant le lycée Saint-Joseph ce matin, peu avant 10 h 30. Comme hier, les grilles sont restées fermées et des fumigènes ont éclaté. Un petit groupe a réussi à entrer dans l’établissement et à déclencher l’alarme incendie, provoquant l’évacuation du lycée. Vers 11 h, le calme était revenu.
A Quimper, la manifestation a rassemblé plus de 2 000 lycéens de Quimper, mais aussi Fouesnant, Pont-l'Abbé et Douarnenez. Un groupe plus restreint de lycéens de Brizeux, Chaptal et Brehoulou se tient actuellement place de la Résistance.
A Paimpol, environ 250 lycéens se sont rassemblées et ont défilé dans les rues de la ville en scandant des slogans hostiles à la réforme du ministre de l'Educatin nationale.
A Vitré, entre 500 et 600 élèves des lycées publics et de l'Institut privé secondaire supérieur agricole (IPSSA) ont défilé dans le calme dans les rues du centre ville contre le projet de réforme.
A Quimper, la manifestation des lycéens vient de partir de la place de la Résistance. De très nombreux lycéens défilent sur les quais de l'Odet empêchant la circulation sur la rive gauche.
A Saint-Brieuc, plusieurs centaines de lycéens du lycée Rabelais ont manifesté ce matin dans les rues de Saint-Brieuc. Des "Rabelaisiens" font par ailleurs route vers le lycée Renan pour demander à ses élèves de les rejoindre.
A Morlaix, les lycéens ont voté ce matin la reconduction du mouvement. Les deux lycées engagés ont cependant décidé de ne pas manifester aujourd'hui, mais de consacrer les deux jours qui viennent à la préparation d'une "belle et grosse manif", jeudi 18.
A Saint-Malo, les élèves bloquent l'entrée du lycée Maupertuis, perturbant les cours. Plusieurs établissements ont prévu de converger en début d'après-midi, pour manifester en ville et bloquer la circualtion aux abords du Grand Aquarium, à la sortie de la ville.
A Chateaulin, près de 150 lycéens ont dressé des barrages filtrants à l'échangeur du Pouillot, à la sortie de la voie express, à partir de 14h30. Ils viennent du lycée Jean-Moulin, du lycée agricole de l'Aulne et du lycée du bâtiment de Pleyben.
A Lannion, plusieurs centaines de lycéens et d'étudiants de l'IUT perturbent la circulation en centre-ville, depuis le début d'après-midi. Ils ont prévu de se rassembler devant la sous-préfecture.
Pays de Loire
A Cholet, le mouvement lycéen se durcit. Ce matin, à 8 h, le lycée Europe était toujours bloqué. L'administration a voulu couper les cadenas qui bloquaient le portail. En signe de protestation, des élèves se sont attachés aux grilles. Il y a eu des heurts entre les élèves qui voulaient entrer et ceux qui bloquent.
Au Mans, environ 500 lycéens se sont réunis en assemblée générale pour étudier les suites qu’ils comptent donner à leur mouvement de protestation entamé tôt ce matin et destiné à « faire cesser la casse du service publique de l’éducation ». Ils étaient environ un millier à défiler ce matin dans les rues du centre-ville du Mans.
A Nantes, une manifestation a démarré vers 15h. 1 500 lycéens sont mobilisés.
Au Sables d'Olonnes, près de 250 manifestants organisent un barrage filtrant sur un rond-point de la rocade. Depuis l'installation d'un barrage filtrant avec des pneus, ils arrêtent et distribuent des tracts aux automobilistes et routiers. Le mouvement continue cet après-midi par un nouveau sit-in sur le rond-point de Leclerc.
A Laval, 200 élèves du lycée agricole bloquent leur établissement depuis 6 h 45 ce matin. Ils dénoncent notamment des fermetures de classes et des réductions de postes et le projet de bac professionnel en trois ans.
A la Roche-sur-Yon, plusieurs lycées étaient bloqués ce matin. Plus de 700 lycéens ont ensuite défilé dans les rues dans le calme, quelques œufs et yaourts étant jetés ici ou là. Les manifestants ont également improvisé quelques sit-in sur les ronds points du centre-ville. Ils ont ensuite rejoint la préfecture. Une petite délégation d’élèves a été reçue par le directeur de cabinet.
A La Flèche, ils étaient 250 selon les gendarmes, 450 selon les organisateurs à manifester ce matin. Cet après-midi, c'est opération "classes vides". Les lycéens ont aussi l'intention d'envoyer des lettres de revendications au ministère de l'Education nationale.
A Sablé, ils étaient 300, à 10h, massés à la sortie du lycée pour protester contre la réforme Darcos. Et pour réclamer notamment le maintien du bac professionnel en 4 ans. Le mouvement spontané, qui a germé hier soir, s’organise pour maintenir une grève des cours jusqu’à nouvel ordre. Pas de blocus en revanche. Ceux qui voulaient étaient libres de rejoindre les salles de classe.
A Saint-Nazaire, près de 500 lycéens se sont réunis en assemblée générale pour échanger sur les modalités de l'action de l'après-midi et de la suite à donner à leur mouvement. "Le gouvernement recule, alors avançons" résume l'un des intervenants. Les manifestants ont ensuite rejoint le rond point Océanis et bloqué la circulation.
Normandie
A Saint-Lô, tous les lycées de Saint-Lô sont de nouveau bloqués ce mardi. Quasiment aucun cours n'est assuré, à part ceux du Greta et des BTS. Les lycéens bloqueurs ont laissé l'entrée libre aux professeurs, "pour leur permettre de pointer". Le lycée agricole est également bloqué.
A Bayeux, les élèves du lycée public Alain-Chartier bloquent l'entrée de leur établissement. Les professeurs ont pu rentrer mais les cours ne sont pas assurés. Les élèves annoncent leur intention de bloquer le lycée jusqu'à jeudi soir et de participer à la manifestation à Caen, jeudi matin. Au lycée Arcisse-de-Caumont, une majorité d'élèves est en grève mais il n'y a pas de blocage. Certains cours sont assurés.
A Granville, les élèves du lycée de la Morandière ont reconduit à 61 % le blocus jusqu'à jeudi matin. Mais de nombreux cours ont quand même lieu et l'internat reste ouvert. Lundi soir, le proviseur, renforcé par des policiers, a empêché un groupe de lycéens de monter un campement pour occuper les locaux pendant la nuit. Une assemblée générale doit avoir lieu en début d'après-midi.
A Alençon, les étudiants de l’IUT, les élèves du lycée Alain et ceux du lycée agricole de Sées ont défilé dans les rues, "unis dans un même mouvement". Les établissements publics de la ville sont toujours bloqués. Les lycéens de Marguerite-de-Navarre se prononceront sur la suite à donner au mouvement demain matin. Au lycée Alain, le blocage est reconduit jusqu’à mercredi soir.
A Cherbourg, environ 600 lycéens cherbourgeois et valognais ont manifesté ce matin dans les rues de la ville. La mobilisation se poursuit donc sans faiblir, alors que la plupart des établissements sont bloqués. Les lycéens prévoient d'autres actions jusqu'à vendredi soir, veille des vacances scolaires.. Ils ont également soutenu, au cours de l'après-midi, les élèves et les enseignants de l'IUT de Cherbourg, qui craignent la fin de l'autonomie budgétaire de leur établissement. Les réprésentants de l'IUT ont remis une motion en sous-préfecture et en mairie. Les deux manifestations se sont déroulées sans incidents. >> http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Le-point-sur-la-mobilisation-lyceenne-font-size=1-VIDEO-font-_39382-776883_actu.Htm | |
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joss56 Membre actif
Nombre de messages : 1693 Age : 34 Ville : Pontivy Date d'inscription : 02/12/2008
| Sujet: Re: La situation dans l'ouest au 16 décembre Mar 16 Déc - 21:54 | |
| ptin trod degouté ...il parle même des votes à bulletin secret dans mon lycée à Pontivy + les cours perturbé =( + les AG pour informer =( 660 votants 445 POUR le blocus le 17 decembre220 CONTRE le blocus le 17 décembre29 BLANC => logikement blocus demin matin + Manif solidaire le jeudi 18 ( pffff il nous oublie) | |
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Cheurles Visiteur habitué
Nombre de messages : 407 Age : 35 Ville : Angoulême Date d'inscription : 04/04/2008
| Sujet: Re: La situation dans l'ouest au 16 décembre Mer 17 Déc - 7:53 | |
| Angoulême, plusieurs blocus hier, 600 lycéens dans les rues toute l'après midi. Ce matin des lycées encore bloqués, j'en sais pas plus. | |
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Cheurles Visiteur habitué
Nombre de messages : 407 Age : 35 Ville : Angoulême Date d'inscription : 04/04/2008
| Sujet: Re: La situation dans l'ouest au 16 décembre Mer 17 Déc - 10:47 | |
| - Citation :
- LES LYCÉENS CHARENTAIS RESTENT MOBILISÉS
Les jours se suivent et les manifestations se ressemblent. Hier, comme la veille, les lycéens angoumoisins et chasseneuillais sont descendus dans la rue. Le retrait de la réforme du lycée n'y change rien. Ils sont quelque 500 à défiler ce mardi après-midi, dans la cité des Valois. Départ au pas de course du Champ-de-Mars direction les halles, pause-escalade à la statue Carnot, blocus à La Madeleine: le show est rodé.
«On veut que la réforme soit annulée, pas seulement repoussée. On se bat contre les suppressions de postes. C'est débile des classes surchargées. Faut penser aux p'tits frères et sœurs. Pour eux, ça sera nase. Ils n'apprendront rien en cours», dénoncent en chœur trois lycéennes de Guez-de-Balzac à Angoulême.
«On va privatiser les universités. ça va encore creuser l'écart entre les riches et les pauvres. ça fera toute la misère des hommes», s'exclame un lycéen du Lisa, lycée de l'image et du son d'Angoulême. «Le système des bacs a très bien marché. Pourquoi on change? On essaie d'abrutir la jeunesse», s'insurge un copain. Chacun y va de sa colère. Les banderoles - «Education bradée, jeunesse sacrifiée» ou encore «Sillac se mobilise, élève en péril» - flottent dans un cortège qui fait des vagues. Tonitruant et imprévisible.
Les slogans anti-Darcos, le ministre de l'Education nationale, fusent entre deux déferlantes de tambours. Charles Reverchon-Billot, leader du Comité d'action local qui appelle au rassemblement demain, s'est joint à la manifestation «pour éviter les débordements».
«C'est repousser pour mieux sauter. On n'est pas dupe, le mouvement s'amplifie», prévient le chef de file de la contestation, porté par la foule.
Des clameurs successives s'élèvent dans la ville. La révolte ne fait que recommencer. Le prochain rendez-vous est fixé demain 14h30 devant l'hôtel de ville d'Angoulême. A moins qu'entre-temps, une nouvelle échappée se dessine.
S. C. source : charentelibre | |
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joss56 Membre actif
Nombre de messages : 1693 Age : 34 Ville : Pontivy Date d'inscription : 02/12/2008
| Sujet: Re: La situation dans l'ouest au 16 décembre Mer 17 Déc - 13:19 | |
| le lycée joseph à pontivy a voté le blocus mardi ... mais le proviseur à coupé les chaînes est le blocus à été stoppé =( bouuuhh !!! Donc plus de mobilisation prevu à Pontivy | |
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| Sujet: Re: La situation dans l'ouest au 16 décembre | |
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