En Italie comme ailleurs, "nous ne payerons pas votre crise" !
Italien-ne-s, vos revendications sont les nôtres !
Restrictions de crédits, accélération du processus de privatisation de l’Université... Berlusconi et son gouvernement ont décidé de détruire l’université publique italienne, par le biais du décret Gelmini et de la loi dite « 133 ». Par le slogan « nous ne payerons pas votre crise »,les étudiant-e-s italien-ne-s ont décidé de combattre ces réformes. Actuellement,plusieurs dizaines d’universités sont en grève et occupées par les étudiant-es en lutte. Le mouvement est menacé par une répression féroce de Berlusconi et a déjà été attaqué par les fascistes lors d’une manifestation à Rome.
Un an après la lutte contre la LRU, ce sont maintenant les étudiant-e-s italien-ne-s qui sont confrontés au processus de Bologne et à ses effets destructeurs sur le service public d’enseignement supérieur. Les étudiant-e-s, chercheurs/euses et enseignant-e-s ont choisi de répondre à ces attaques par la lutte. Nous devons donc les soutenir et rejoindre dans ce mouvement. En effet, il y a aujourd’hui nécessité à lutter au niveau européen pour contrer les réformes libérales de privatisation de l’enseignement supérieur engendrées par le processus de Bologne.
C’est pourquoi nous appelons aujourd’hui à se réunir devant l’ambassade d’Italie pour soutenir les étudiant-e-s, personnels et professeur-e-s italien-ne-s en lutte et montrer notre opposition au processus européen de privatisation de l’enseignement supérieur. Le mouvement italien, qui n’a reçu que la répression comme réponse, a plus que jamais besoin de notre solidarité.
Nous appelons à se rassembler le 14 novembre, journée de grève générale dans l’enseignement supérieur en Italie.
RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AUX UNIVERSITES EN LUTTE Vendredi 14 novembre - 18h00 Face à l’ambassade d’Italie (51, Rue de Varenne ; Paris 7e ; Métro : Varenne ou Rue du Bac)
Signataires : Les Alternatifs ; Alternative Libertaire ; ATTAC Campus ; Union syndicale Solidaires (Sud étudiant, Sud éducation Sud lycéen).