Cheurles Visiteur habitué
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| Sujet: Un rapport du Sénat sur le bac prône un étalement des épreuves sur deux ans Jeu 12 Juin - 10:31 | |
| - Citation :
- Un rapport du Sénat sur le bac prône un étalement des épreuves sur deux ans
Un rapport du Sénat sur le baccalauréat, rendu public jeudi, prône un étalement des épreuves sur deux ans, un tronc commun en 1ère et terminale, et une garantie de formation ultérieure pour les bacheliers qui souhaiteraient travailler sitôt leur diplôme obtenu et les non-bacheliers.
Tournant le dos à la remise en cause du bac, ce rapport du groupe de travail "A quoi sert le baccalauréat?", présidé par le sénateur UMP Jacques Legendre (Nord), évoque d'emblée un "diplôme irremplaçable", "encore organisé selon les principes de l'équité républicaine".
Il faut donc "garantir sa valeur" mais en "élargir l'accès", car en France la proportion de bacheliers dans une génération, qui a atteint un palier de 64%, est inférieure à la moyenne européenne.
Au rang des propositions, les sénateurs plaident d'abord pour un étalement des épreuves sur deux ans: acquisition des connaissances générales en première, capacités de réflexion, d'argumentation et travail personnel en terminale.
Et ce dans plusieurs buts: dissocier clairement les deux missions assignées au bac (fin de scolarité secondaire; préparation à l'enseignement supérieur), permettre aux élèves ayant échoué aux épreuves organisées en première de les repasser en terminale, faciliter et rendre plus personnalisée l'orientation en début de terminale en pouvant se fonder sur les notes obtenues en première.
Généralement, "l'orientation" doit devenir "une grande cause nationale".
Ensuite, pour réduire autant que possible la "forte hiérarchisation" des trois filières actuelles du bac général (L, S et ES), le rapport prône la création d'un tronc commun, duquel les lycéens se différencieraient en choisissant trois options de spécialisation dans les domaines littéraire, scientifique ou économique.
Ce tronc commun pourrait s'appliquer aussi aux autres bacs, technologique et professionnel.
Enfin, les sénateurs proposent de créer une garantie de formation, "initiale ou professionnelle", pour les élèves quittant le système scolaire sans le bac ou juste après son obtention. Cette garantie serait "financée par l'Etat".
Pour les bacheliers, il s'agirait d'un crédit de trois ans d'études. Pour les non-bacheliers, de deux ans pour les titulaires d'un BEP, de quatre pour ceux qui n'ont pas eu ce diplôme.
Ces dispositifs prennent acte que le bac "est devenu dans les esprits comme dans la pratique le niveau de formation de référence" et traduit "le fait qu'une sortie d'études" avant le bac ou au niveau du bac "ne signifie pas l'abandon de toute perspective de progression ultérieure". source : http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20080612&key2=080612083008.7dw4nrgd.xml | |
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Tõtõ Visiteur habitué
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| Sujet: Re: Un rapport du Sénat sur le bac prône un étalement des épreuves sur deux ans Jeu 12 Juin - 13:19 | |
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Cheurles Visiteur habitué
Nombre de messages : 407 Age : 35 Ville : Angoulême Date d'inscription : 04/04/2008
| Sujet: Re: Un rapport du Sénat sur le bac prône un étalement des épreuves sur deux ans Ven 13 Juin - 15:20 | |
| - Citation :
- Rapport du Sénat sur le Bac : doit faire ses preuves !
Paris, le 13 Juin 2008.
Un groupe de travail du Sénat a rendu public après consultation des acteurs de l'Education, dont l'UNL, un rapport sur le diplôme du Bac. Celui-ci défend notamment un étalement des épreuves sur deux ans, le principe d'un « tronc commun » et une garantie de formation pour les bacheliers souhaitant passer directement à la vie active. Ces orientations vont pour une partie d'entre elles dans le bon sens, mais demeurent assez largement problématiques quant à leur éventuelle application.
Les sénateurs s'étaient donné pour objectif dans leur groupe de travail de découvrir « A quoi sert le baccalauréat ? ». On doit cependant reconnaître à ce rapport le fait de ne pas avoir cédé à la facilité du discours, souvent véhiculé par certains, qui assène de manière simpliste que le Bac n'a plus aucune valeur ni aucun sens. Le texte admet en effet avec bon sens qu'il s'agit d'un « diplôme irremplaçable » qui est « encore organisé selon les principes de l'équité républicaine », avec une proportion de bacheliers dans une génération en France (64 %) inférieure à la moyenne européenne.
L'UNL constate que ce rapport contient incontestablement un certain nombre d'éléments positifs. Ainsi le rapport rejette-t-il l'idée d'un « contrôle continu » semblable à celui qu'instaurait la loi Fillon en 2005 mettant fin au caractère national du Bac. La proposition alternative d'étaler les épreuves du Bac sur les années de première et terminale va dans la bonne direction, même si les modalités envisagées demeurent sujettes à caution. L'UNL rappelle en effet qu'elle revendique des partiels nationaux sur ces deux années, sur le modèle de l'université, comptant pour la moitié de la note, l'autre restant dépendante de l'examen final.
De même, la reconnaissance de la priorité qui doit être donnée au service public d'orientation est satisfaisante au vu de l'urgence d'avancer sur ce point. L'idée d'une garantie de formation financée par l'Etat pour les élèves quittant le système scolaire avec le Bac ou avant mérite également d'être étudiée.
Néanmoins, l'UNL est sceptique par rapport à l'idée d'un tronc commun qui rejoindrait celle déjà évoquée par Xavier Darcos d'un « Bac unique » avec des options. Comment mettre fin à la hiérarchisation des filières si des options de spécialisation (littéraire, scientifique ou économique) viennent les remplacer et à terme jouer le même rôle ? La solution est de rééquilibrer les filières existant aujourd'hui. L'UNL rappelle également que près de la moitié des lycéens ne sont pas scolarisés en filière générale mais technologique ou professionnelle, et que ce type de direction semble encore moins pertinent les concernant.
Enfin, l'UNL est réservée sur le principe d'une session de rattrapage en septembre et non plus en juillet pour les élèves qui n'ont pas été admis lors des épreuves du premier groupe, qui n'aboutirait qu'à rendre plus difficile sur le plan pratique la situation des lycéens concernés.
Ce rapport du Sénat constitue un travail parlementaire cohérent sur le Bac, mais l'UNL attend désormais que le ministre de l'Education Nationale se prononce sur les orientations qu'il contient alors que la réforme du lycée est lancée.
Florian Lecoultre Président de l'UNL source : http://unl-fr.org/actu_view.php?id=326 | |
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