Nouvelle provoquation de Darcos aux lycéens et professeurs

AFP

Enseignants: Darcos ne veut "plus parler de ces questions de postes"

Le ministre de l'Education Xavier Darcos a déclaré lundi à Europe 1 qu'il ne voulait "plus parler de ces questions de postes", qui ne permettront pas selon lui de "moderniser le lycée", tout en se félicitant d'avoir "repris langue avec les personnels".
"Je ne veux plus parler de ces questions de postes parce qu'il me semble que tout le monde est d'accord sur le fait que ce n'est pas là que ça se joue", a répété à plusieurs reprises le ministre, qui a reçu les organisations lycéennes vendredi, sans les convaincre, et la FSU lundi.
"Quand vous avez 1.000 élèves pour 100 professeurs, qu'ils soient 98 ou 102, fondamentalement, ce n'est pas ça qui réformera le lycée moderne", a-t-il insisté.
M. Darcos a également assuré avoir "repris langue avec nos personnels". "Nous travaillons sur le fond et je suis assez confiant sur le fait qu'au cours du mois de mai, tout ça finira par s'apaiser", a-t-il ajouté, en affirmant que "le président de la République (l)'honore de sa confiance".
Interrogé sur la vague de mécontentement social actuel, dans lequel pourrait s'inscrire le mouvement lycéen contre les suppressions de postes qui entre dans sa quatrième semaine, il a expliqué que celui-ci ne relevait pas de "la responsabilité de quelqu'un d'autre que (lui)". "C'est à moi d'assumer ce qui se passe aujourd'hui, c'est à moi de dialoguer avec les personnels enseignants, de parler avec les lycéens, de les entendre", a-t-il poursuivi.
Se revendiquant comme un "réformateur", le ministre a stigmatisé une "France très frileuse, très conservatrice". "Il faut bien le dire, lorsque l'on propose une modernisation, ça rencontre des résistances", a-t-il ajouté.
Le budget 2008 prévoit la suppression de 11.200 postes dans l'Education, dont 3.500 seront compensés dans le public par des heures supplémentaires.

Darcos a écrit:: "Je ne veux plus parler de ces questions de postes parce qu'il me semble que tout le monde est d'accord sur le fait que ce n'est pas là que ça se joue"

N'importe quoi ! Si tout le monde était d'accord avec ça, il n'y aurait pas de manifs, il ne comprend rien.

Darcos a écrit:: "Quand vous avez 1.000 élèves pour 100 professeurs, qu'ils soient 98 ou 102, fondamentalement, ce n'est pas ça qui réformera le lycée moderne"

??? concrétement ça veut dire quoi ?

Darcos a écrit:: "Nous travaillons sur le fond et je suis assez confiant sur le fait qu'au cours du mois de mai, tout ça finira par s'apaiser", a-t-il ajouté, en affirmant que "le président de la République (l)'honore de sa confiance".

Faudra pas compter sur nous pour que ça s'apaise. Le président l'honore de sa confiance? Avoir la confiance de Sarkozy n'est pas un gage de réussite.

Citation :: Faudra pas compter sur nous pour que ça s'apaise. Le président l'honore de sa confiance? Avoir la confiance de Sarkozy n'est pas un gage de réussite.

Pauvre Darcos !! Jcrois qu'il ne fait que suivre les ordres qu'on lui à donné de toute façon ^^ Mais c pas en faisant des provoquations de la sortes que le mouvement se calmera bien au contraire !!!

ptireveur a écrit:

Citation :: Se revendiquant comme un "réformateur", le ministre a stigmatisé une "France très frileuse, très conservatrice". "Il faut bien le dire, lorsque l'on propose une modernisation, ça rencontre des résistances", a-t-il ajouté.

Moderniser ou Réformer (dans le gouvernement Sarkozy/Fillon) : Réussir à faire moins bien avec moins de moyens.

Rolling Eyes

Citation :: "C'est à moi d'assumer ce qui se passe aujourd'hui, c'est à moi de dialoguer avec les personnels enseignants, de parler avec les lycéens, de les entendre", a-t-il poursuivi.

Si le mouvement résiste aux vacances, alors Darcos sera face à un grand problème. Jouer le pourissement ça ne fonctionne pas toujours. Quand les examens seront menacés là il prendra peur. Nous sommes déterminés !

Les spécialistes disent que si le mouvement dure encore, il risquera sa place pour ne pas avoir mis fin à un mouvement qui peut faire tâche d'huile. Surtout que sa côte de popularité coule à pic. Sarkozy qui regarde les sondages comme la vérité absolue ne supportera pas de voir son image et celle de son gouvernement encore plus entachée.

Il y a donc un grand espoir que nous réuississions. Si nous restons unis, donc sans trahison sur les revendications.

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