Martin Hirsch nommé haut pipoteur en chef des raconteurs de salades

Et voilà, Sarkozy sort de son chapeau magique un nouveau mi(ni)ster qui sera chargé de nous expliquer, à nous lycéens, ce que nous sommes incapables de comprendre. Ben oui ! Une réforme pas acceptée est une réforme incomprise, dixit l'UMP ! Vous imaginez donc le travail avec ces fainéants de jeunes qui d'après cette définition sont aussi écervelés que des huitres.

Martin Hirsch nommé haut pipoteur en chef des raconteurs de salades 30612_hirschune

Bref, Martin Hirsch (au moins on fera des progrès en orthographe allemande en apprenant à écrire son nom !), est nommé haut-commissaire à la Jeunesse. Certes son père avait ouvert la voie(rie) puisque lui-même commissaire général aux plans, mais déjà ça commence mal, les commissaires on n'aime pas trop ! En plus il est au gouvernement ? Il cumule les tares lui. Ni ministre, ni secrétaire d'état (il remplace le benêt Laporte), il est chargé de dialoguer avec les jeunes (il serait temps). Et vu que les jeunes "discutent" plus avec les commissaires de police que les politiques, un politique commissaire c'est particulièrement bien pensé. Fallait bien avoir fait polytechnique pour pondre une idée pareille. C'est aussi un désaveu pour Darcos, on l'avait pourtant prévenu qu'une réforme qui ne passe pas et c'est la fessée sur le cucul par sarko.

Cet énarque sera sans doute censé nous prouver que l'on peut réussir dans la vie, il suffit d'avoir un bon papa (le sien était directeur de l'école nationale des ponts et chaussés). Vous voyez c'est pas si difficile. Notons qu'il est beaucoup question des grandes écoles en ce moment, si vous arrivez à en caser quelques unes au bac vous gagnerez peut-être des points, qui sait ? C'est ce que je m'efforce de faire. Ce haut-fonctionnaire devenu haut-commissaire (ça c'est de la promo) connaît le social ! C'est lui l'ex-président d'Emmaüs (l'abbé serait fier de lui... ou pas). Il a travaillé avec Aubry, Kouchner (tiens, un autre ~~traître~~ homme d'ouverture), bref des gens très très à gauche. Hirsch a même croisé au cours de sa carrière un autre personnage qui fera parler de lui prochainement, Richard Descoings. C'était à science po' Paris, l'un enseignait, l'autre dirigeait, (si vous avez le temps, matez donc cette liste où l'on retrouve quelques héros de cette merveilleuse histoire http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Si%C3%A8cle ). Descoings était déjà pressenti lors de la création du gouvernement Fillon Ier pour un secrétariat d'état (égalité des chances, discrimination positive et autres trucs aux noms chouettes). Maintenant il arrive pour mener la concertation sur la nouvelle (ancienne) réforme du lycée. Voilà comment il va procéder : http://www.alternatives-economiques.fr/le-questionnaire-envoye-par-e--balladur-a-tous-les-jeunes-aura-coute-47-millions-de-francs_fr_art_78_7561.html .

Revenons à notre mouton, Martin H, du haut de ces 45 ans (un très jeune chez les politiciens), qui fut jusqu'à maintenant le seul à faire reculer Bercy (et peut-être le seul à essayer) pour faire passer son RSA, doit avoir pas mal de cordes à son arc, ou des pipeaux dans sa poche. Réussira-t-il le même tour de force d'un commissariat à un autre ? C'est sûr qu'il sera mieux accepté qu'un Brice Hortefeux (futur ministre du travail et ancien des transports en charter), mais son discours sera le même !

Alors, quelle grande école visez-vous ?

Sources : http://www.lepoint.fr/actualites-politique/martin-hirsch-nomme-haut-commissaire-a-la-jeunesse/917/0/306047
http://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_Hirsch
http://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Descoings

Étant donné que ce nom se retrouvera un jour ou l'autre sur la banderole d'une manif' ou dans les slogans des manifestants, je propose de lancer une réflexion tout aussi poussée que le meilleur moyen de faire taire les jeunes. Quel est le meilleur jeu de mot que vous pouvez trouver sur son patronyme ou sa fonction ? Le nouveau grand jeu concours est lancé !

Martin Hirsch, ancien président d'Emmaüs, et il a été au gouvernement déjà une fois non ?

Richard Descoings, directeur de Sciences-Po', qui a fait beaucoup de choses (ouverture d'une école de journalisme à son nom, et de plusieurs écoles sciences-po' en province, concours spécial pour les lycée classé ZEP pour entrée à science-po'. . .) aussi rejoint le clan de mytho' du gouvernement. Si je ne me trompe pas, il est chargé d'élaborer la nouvelle réforme.

Eh bah voilà un metier qui vas servir à quelque chose:
haut commissaire en truc...
Comme s'il n'y en avais pas assé.
enfin, sa vas peut etre lui permettre de toucher un double salaire,
en tout cas, c'est tout le mal que je lui souhaite, paske discutter
avec les jeunes illettrés qui ne comprennent pas la reforme,
sa doit pas etre un job qu'on peut donner à tout le monde!
Mais en clair, sa vas faire avancer les choses en quoi,
créer une commission pour parler avec nous,
je suis sceptique sur cette avancée! Enfin bon,
ils me font rigoler, à se nommer mutuellement.
Moi j'attend plus, après l'autoproclamation de nicolas
souverain de la creation artistique, qu'il s'attribue le titre de
Sarkoléon III, comme le I, mais en pire.
Bon, je m'eloigne du sujet...

La technique pour "dialoguer" avec les lycéens est claire et déjà employée, envoyer des questionnaires à tout le monde pour un coût exorbitant puis les rassembler au ministère, les dépouiller (ou pas) et faire un pseudo-synthèse totalement nulle.

J'ai donc une proposition pour Martin et Richard (Xavier, Valérie, Nicolas et toute la "dream team") parce que je suis généreux :

Organiser des réunions dans chaque lycée avec tous les élèves (pas seulement l'assemblée des délégués) afin de débattre des conditions de travail au lycée, de la vision de l'école par les élèves, des méthodes utilisées... (faire des vrais groupes de travail). Tout ça lors d'une journée banalisée (donc sans cours), préparée à l'avance par chaque classe en temps "vie de classe". Toutes les idées sont notées dans un cahier de doléances par le CVL et présentées à la fin de la réunion pour montrer que rien n'est oublié.

Ces réunions devront se dérouler sans la tutelle de l'administration ainsi que des enseignants, disons carrément sans leur présence. Cette journée banalisée permettra d'une part de discuter d'une question fondamentale, l'avenir de l'éducation, et d'autre part d'impliquer tous les élèves dans un système citoyen et plus démocratique.

Ensuite les cahiers iront au ministère. Et là ça ne s'arrête pas, les lycéens devront avoir plus qu'un droit de regard, un droit de décision sur la réforme afin de valider ou pas chaque point. Je ne sais pas exactement comment faire, mais avant que la réforme soit votée, il faudra impérativement que les lycéens se réunissent de nouveau dans de bonnes conditions afin d'en discuter.

Comme je sais les jeunes bien plus responsables qu'on nous le fait croire, si il n'y a pas de raison de s'opposer, la réforme passera. Évidemment, je mets de côté les syndicats non-représentatifs et la pseudo-démocratie lycéenne (pour des raisons déjà expliquées maintes fois). Les autres acteurs de l'éducation devront bien entendu être impliqué dans le processus décisionnel, sans oublier les parents d'élèves !

Je n'ai pas le moindre espoir qu'une infime partie de mes propositions se concrétisent avec ce gouvernement. Je n'ai aucune confiance en nos gouvernants actuels pour accepter la moindre de leur réforme, qui ira de toute façon dans le sens de leurs intérêts (et ceux des riches) et non des nôtres. Je rappelle qu'avant tout, il faudra revenir sur les suppressions de postes depuis 2007 et arrêter immédiatement cette logique.

Martin Hirsch va s'intéresser à la précarité des jeunes pas au lycée.
C'est juste un moyen de détourner l'attention du lycée sur un autre problème.

Citation :: Haut Commissaire à la jeunesse, mission : endormir la jeunesse

Nicolas Sarkozy a annoncé la nomination d’un Haut Commissaire à la jeunesse, en la personne de Martin Hirsch. Bonne nouvelle ? Pas tant que cela. Une nouvelle fois, l’objectif peut paraître louable. Mais le gouvernement s’y prend encore très mal. Les jeunes sont dans une grande majorité en malaise avec leur propre avenir. Pas de perspectives de travail, impossibilité d’accéder à l’autonomie par rapport aux parents ou aux aides de l’Etat, accès aux études de plus en plus difficile, et en permanence pointés du doigt comme premiers responsables de « l’insécurité ». Les difficultés que rencontre la jeunesse de notre pays sont celles que rencontre la majorité des Français, en plus violent. Mais ils connaissent ces difficultés non pas simplement parce qu’ils sont jeunes, mais parce qu’ils connaissent des difficultés sociales !

L’UMP et ses alliés veulent aider les jeunes ? Et bien il faudrait commencer par stopper la casse de l’école. Donner plus de moyens humains à l’Education nationale, faire des classes en primaire, au collège et au lycée moins surchargées. Le gouvernement devrait mettre en place un système permettant une réelle mixité sociale dans les écoles. L’Université est aussi un chantier plein de défis. Madame Pecresse, au lieu de donner plus de pouvoirs au Président d’Université, aurait dû laisser toute leur place aux élus étudiants. Martin Hirsch dit qu’il n’esquivera aucun sujet, alors il va falloir expliquer pourquoi les bourses étudiantes ont été supprimées pour toute une catégorie d’étudiant, il devra expliquer pourquoi la droite laisse les universités mettre en place des droits d’inscriptions supplémentaires, totalement illégaux par ailleurs.

Les jeunes doivent pouvoir étudier plus pour gagner plus ! Gagner plus de savoir, de culture, et gagner plus de perspectives d’avenir. Ainsi la vie professionnelle n’est pas tendre avec elle. Pas assez d’expérience, trop jeune, pas assez diplômé, trop diplômé, etc. Tous les arguments sont bons pour ne pas embaucher. L’entreprise, et la banque, tout comme la société, ne font pas confiance dans les jeunes. C’est là un des problèmes centraux ! Comment la jeunesse peut-elle avoir confiance en son propre avenir dans un pays qui renvoie de jeunes migrants sans même qu’ils puissent finir leurs études, dans un pays où ils n’ont la plupart du temps jamais mis les pieds.

Martin Hirsch a une tâche difficile. Contrer à lui seul toute la politique économique, sociale, éducative et culturelle de son propre gouvernement ! Car améliorer les conditions de notre jeunesse passe par réduire réellement le chômage, améliorer les conditions de travail dans l’entreprise, d’éducation, et de stopper la stigmatisation des jeunes comme délinquants par naissance. Soit tout le contraire des réformes des ministres Darcos, Pecresse, Hortefeux, Alliot-Marie. Nicolas Sarkozy veut endormir cette jeunesse pour faire ce qu’il veut de notre avenir. Mais cette jeunesse ne se laissera pas faire. Et RÊVER, l’union de la jeune gauche est et sera aux cotés de cette jeunesse dans la rue et dans la proposition.

source : www.rever-ensemble.fr

Remarquez, passer de la pauvreté à la jeunesse, ça garde une certaine cohérence Cool

c'est sûr... il s'occupait des chômeurs, des SDF, ...

on voit bien ce qui nous attend Very Happy

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