Coût de la rentrée étudiante: l'Uni conteste la Fage et veut un indicateur officiel

Dépêches de l'Education

du Mardi 26 août 2008

Coût de la rentrée étudiante: l'Uni conteste la Fage et veut un indicateur officiel


L'Uni, troisième organisation étudiante, a contesté mardi le calcul du coût de la rentrée "trop élevé", fait lundi par la Fage, deuxième organisation étudiante, et a demandé à la ministre Valérie Pécresse l'instauration d'un indicateur officiel.

Selon son propre indicateur, publié pour la sixième année consécutive, la Fédération des associations générales étudiantes (Fage) a fait état lundi d'un coût de la rentrée moyen, pour un étudiant non boursier en licence, de 2.935,17 euros à Paris et 2.435,33 en province, soit une hausse moyenne de 3,5% par rapport à 2007.

Ce chiffre représente les frais d'inscription et les frais d'installation, auxquels s'ajoute le coût mensuel de la vie d'un étudiant.

C'est sur ces dépenses mensuelles fixes que l'Uni conteste la Fage, chiffres de l'Observatoire de la vie étudiante (OVE) à l'appui: la Fage évoque 1.169,64 euros à Paris et 975,80 en province, mais l'OVE a calculé 530 euros en 2007.

Evoquant à ce sujet une marge d'erreur de 84%, l'Uni "se demande si l'objectif de la Fage est bien de rendre compte de la réalité vécue par les étudiants, ou bien simplement de leur faire peur à des fins électorales".

"Afin de mettre fin à la surenchère démagogique", l'organisation demande à la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse de mettre en place "un véritable indicateur des coûts réels de la rentrée étudiante", "résultat d'une étude nationale, sérieuse et approfondie".

Une des explications principales de la différence de chiffre entre la Fage et l'OVE est le loyer: 554 euros à Paris et 396 euros en province pour la Fage, 131 euros pour l'OVE. Celui-ci prend en effet en compte dans son calcul les étudiants en logement familial, plus de 40%, ce qui fait baisser la moyenne.

Interrogée par l'AFP, la Fage maintient son chiffre, précisant qu'il s'agit bien de "coût de la rentrée" et non de "pouvoir d'achat" des étudiants.

"Le coût de la rentrée étudiante peut aussi bien reposer sur les étudiants que sur les familles. Les 40% d'étudiants qui vivent chez leurs parents représentent un coût, ce ne sont pas les familles qui vont le nier", a déclaré Thiébaut Weber, président de la Fage.

"La hausse du coût est en tout cas de 3,5%, que ce soit à la charge de la famille ou de l'étudiant", a-t-il ajouté.


Y SONT TOTALEMENT BORNES CES GENS DE L UNI O_O !

Oue c'est énorme car si avec la FAGE ont à une augmentation de 3.5 %, avec l'UNI ont à une baisse d'au moins 50 %. Vu les résultats du gouvernement et le fait que la politique ne peut se faire à si court terme, on voit bien l'esprit mensonger de l'UNI. 50 % de diminution, c'est vraiment du foutage de gueule.
Une preuve de plus du processus de leche-cul qu'a engagé l'UNI auprès du gouvernement bourgeois.

Ben voilé !! arrêtez de vous plaindre aussi !! vous pouvez pas faire gendarme comme tout le monde merde !! ^^

Puisque vous parlez de la rentrée des étudiants, voici une dépêche concernant l'UNEF :

Citation :

Le coût de la vie étudiante en hausse de 5,9%, selon l'Unef

Le coût de la vie étudiante augmente cette année de 5,9% par rapport à l'an dernier, aides déduites et étudiants logeant chez leurs parents pris en compte, ce qui entraîne une dégradation des conditions de vie, a affirmé mercredi l'Unef lors de sa conférence de presse de rentrée.

"Il y a un décalage croissant" entre "la réalité de la vie des étudiants" et "la perception" qu'en a la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse, a déclaré le président de la première organisation étudiante, Jean-Baptiste Prévost.

"Mme Pécresse n'a pas conscience de la réalité des conditions de vie des étudiants et de sa responsabilité dans cette dégradation", a-t-il ajouté.

A partir de chiffres officiels, l'Unef a bâti les budgets type de quatre sortes d'étudiants: pour un boursier échelon 5 en licence en province, la hausse du coût de la vie est cette année de 6%; pour un non boursier en master à Paris, de 7%; pour un non boursier habitant chez ses parents, de 4%; et pour un boursier échelon 5 en cité universitaire Crous, de 7%.

L'échelon 5, sur une échelle allant de 0 à 6, correspond au deuxième montant le plus élevé des bourses.

Cette hausse s'explique, selon l'Unef, par celles des loyers (+8% à Paris, +4% en province), de l'alimentation (+6,9%) et des droits d'inscription en master (+5%), alors que dans le même temps les dispositifs d'aide comme les bourses (+2,5%) ou l'aide au logement ont connu des augmentations inférieures à l'inflation (3,6%). Seule la hausse des inscriptions en licence (+2,5%) a été inférieure à l'inflation.

L'Unef met en particulier l'accent sur le logement: "l'aide au logement, de 159 euros en moyenne, n'a quasiment pas augmenté depuis 1994 alors que les loyers ont doublé", a affirmé Michaël Zemmour, responsable de l'aide sociale.

La situation est "particulièrement sensible" à la rentrée, car les étudiants doivent débourser beaucoup alors qu'ils n'ont "aucune aide d'Etat", a résumé M. Prévost : les premières bourses ne sont versées qu'en octobre et, en cas d'installation, l'aide au logement arrive avec un mois de délai.

Or l'Unef souligne que la rentrée des étudiants intervient de plus en plus tôt: selon ses calculs, les trois quarts l'auront faite mi-septembre.

Là encore, "le ministère (de l'Enseignement supérieur), resté dans un schéma ancien de rentrée en octobre", n'est pas en phase avec "la réalité de la vie", a estimé M. Zemmour.

L'Unef demande à Mme Pécresse de "répondre" à ces difficultés en instaurant un "10ème mois de bourse" (les bourses sont versées actuellement d'octobre à juin) et en supprimant "le mois de carence dans l'aide au logement".

>> http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20080827&key2=080827112859.ynk7v08a.xml