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 Articles : Comment passer le cap des vacances ?

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MessageSujet: Articles : Comment passer le cap des vacances ?   Articles : Comment passer le cap des vacances ? Icon_minitimeLun 21 Avr - 15:18

Voici quelques articles qui permettent de poser la question : "le mouvement tiendra-t-il pendant les vacances ?".

Citation :
Le mouvement lycéen s'organise pour tenter de passer le cap des vacances
LE MONDE | 21.04.08 | 15h28 • Mis à jour le 21.04.08 | 15h28

Commencé à la mi-mars 2008 dans une dizaine d'établissements de Seine-et-Marne, le mouvement lycéen contre les suppressions de postes d'enseignants, après une amplification continue, tente de se frayer un chemin à travers les vacances scolaires par zones.

Depuis le samedi 19 avril, la zone C, qui comprend la région parisienne et Bordeaux, est entrée, pour deux semaines, dans les vacances de printemps et n'en sortira que le 5 mai. La succession, chaque mardi et jeudi, des manifestations parisiennes, est donc interrompue, faisant retomber la pression. Jusqu'à présent, le mouvement est resté faible en province. Le ministre de l'éducation, Xavier Darcos, peut donc souffler, de même que les recteurs et chefs d'établissement des académies de Créteil et de Versailles, où le mouvement a donné lieu à de nombreux incidents locaux. La préfecture de police de Paris aussi, qui a déployé des moyens importants pour encadrer sans incident majeur des manifestations toujours tendues, du fait de la minorité violente présente en marge des cortèges.

Mais il n'est pas acquis que l'accalmie sera durable. L'Union nationale lycéenne (UNL) et la Fédération indépendante, démocratique et lycéenne (FIDL), les deux principales organisations lycéennes, s'affirment persuadées que tout ne fait que commencer. Elles appellent les lycéens de la zone B, dont les vacances sont terminées et qui reprennent le chemin de leurs établissements le lundi 21 avril, à prendre le relais en manifestant dès le mardi 22. Cette zone B comprend les académies d'Aix-Marseille, Amiens, Besançon, Dijon, Lille, Limoges, Nice, Orléans-Tour, Poitiers, Reims, Rouen, Strasbourg.


REPRENDRE L'OFFENSIVE


La zone A, qui comprend les académies de Caen, Clermont-Ferrand, Grenoble, Lyon, Montpellier, Nancy-Metz, Nantes, Rennes, Toulouse, est encore en vacances jusqu'au 26 avril. La stratégie des organisations lycéennes est de tenter de faire lever au cours des deux prochaines semaines la mobilisation en province, puis de reprendre l'offensive au niveau national, toujours contre les suppressions de postes à la rentrée 2008.

C'est aussi celle des syndicats d'enseignants, qui ont fixé aux 15 et 24 mai des journées nationales d'action, tandis que la fédération FSU, majoritaire, prévoit une manifestation nationale le 18 mai. M. Darcos, qui avait déclaré le 14 avril qu'il ne voulait "plus parler de ces questions de postes", campe sur ses positions. Cela n'empêche pas le président de l'UNL, Florian Lecoultre de situer son organisation "dans une perspective de dialogue constructif, même si le désaccord est total pour le moment". Il appelle de ses voeux un "processus de réforme", auquel les lycéens seraient associés. Ce n'est pas la tasse de thé d'une "coordination" qui s'est tenue le samedi 19 avril à Paris et, dans un texte adopté par des représentants de trente lycées, qui appelle à "amplifier la mobilisation" dans la perspective d'un "mouvement d'ensemble de tous les jeunes et de tous les salariés" pour "stopper la politique du gouvernement Sarkozy".

Luc Cédelle

>> http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/04/21/le-mouvement-lyceen-s-organise-pour-tenter-de-passer-le-cap-des-vacances_1036479_3224.html

Citation :
Les vacances vont-elles tuer la grogne lycéenne ?

Pas sûr que les banderoles fleurissent en province pendant les vacances. Entre 13 000 et 40 000 lycéens, selon les sources, ont défilé hier à Paris dans une ambiance tendue pour « sauver les profs »... avant de partir en vacances ce soir. Les 450 000 lycéens d'Ile-de-France ne reprendront les cours que le 5 mai. Pendant la pause printanière, les organisations lycéennes UNL et FIDL vont tenter d'investir la province. « Depuis dix jours, on prépare la mobilisation dans la zone B [celle qui reprend les cours lundi], indique Tristan Rouquier, de la FIDL. Il va y avoir de l'actualité ! », promet-il. Des « sit-in » se prépareraient notamment à Strasbourg, Marseille et Lille. Reste qu'un quart des lycéens du pays part en vacances ce soir et que l'UNL et la FIDL ont peu d'assise en région. En outre, contrairement aux défilés anti-CPE de février-mars 2006, le mouvement n'est cette fois pas encore national, à la veille des congés de la région parisienne. Hier, 350 lycéens ont défilé à Bordeaux, mardi, ils étaient 100 à Villeneuve-sur-Lot et 100 à Grenoble. De son côté, le ministère dit « rester vigilant », et nie jouer le pourrissement. Verdict dans la rue la semaine prochaine.

Laure de Charette - ©2008 20 minutes

20 Minutes, éditions du 18/04/2008 - 06h52

dernière mise à jour : 18/04/2008 - 06h52

>> http://www.20minutes.fr/article/226152/France-Les-vacances-vont-elles-tuer-la-grogne-lyceenne.php

Citation :
Et ça continue encore et encore...

Après 3 semaines de grèves lycéennes contre les suppressions de postes dans l'enseignement,
Xavier Darcos campe sur ses positions alors que les mobilisations successives n'ont jamais cessé de prendre de l'ampleur.

Il y a eu tout de même quelques avancées accordées par le ministre, telles que maintenir le BEP.

Mais les revendications principales, comme les classes surchargées, ne peuvent obtenir satisfaction de la part des principaux syndicats (UNL et FIDL) en raison de la volonté de Xavier Darcos qui réduira le budget de la Fonction Publique en supprimant notamment les postes des enseignants partant à la retraite.

C'est pourquoi de nouvelles mobilisations sont prévues et cela malgré les vacances, un peu partout dans les grandes villes de Province, telles que Marseille, Lyon et Strasbourg.

Le spectre de mai 68, fêtant cette année ses 40 bougies, devraient planer dans toutes les têtes.

>> http://www.emploitheque.org/actualite-38-Nouvelle-semaine-de-mobilisation-des-lyceens-21042008
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MessageSujet: Re: Articles : Comment passer le cap des vacances ?   Articles : Comment passer le cap des vacances ? Icon_minitimeLun 21 Avr - 15:19

Citation :
France : protestations des lycéens contre les restrictions dans l'éducation


Des dizaines de milliers de lycéens et d´enseignants ont manifesté jeudi 10 avril pour la cinquième fois en deux semaines contre des mesures prises par le gouvernement conservateur du président Nicolas Sarkozy dans l´éducation et annoncées il y a quelques semaines par le ministre de l´Éducation Xavier Darcos.

Par Francis Dubois

Lors de cette cinquième journée de protestation, ce sont environ 30 000 lycéens, enseignants et étudiants venus de toute la région parisienne qui ont manifesté à Paris. Le nombre des manifestants s´est accru en permanence depuis que celles-ci ont commencé. La manifestation de jeudi était deux fois plus grande que celle qui a eu lieu deux jours auparavant.

Il y eut aussi dans les deux dernières semaines des manifestations importantes en province, comme à Lyon, Grenoble et Toulouse et dans des villes de moindre importance comme Blois, Tourcoing et Montpellier. A Toulon selon les chiffres des syndicats 4000 personnes ont défilé le 4 avril et à Grenoble 6000 lycéens et enseignants ont manifesté le 10 avril.

De nombreux lycées et collèges de la région parisienne ont été bloqués ou occupés par les élèves. Des assemblées générales où l´opposition aux nouvelles mesures est débattue par les lycéens, les parents et les enseignants se sont tenues parallèlement aux manifestations. Ce sont surtout les lycées professionnels et les établissements de banlieue qui se sont mobilisés et envoient des élèves aux manifestations, ce qui ne fut pas le cas dans les mouvements précédents. Les deux principaux syndicats de lycéens avaient appelé à une « mobilisation massive » le 10 avril.

Les manifestations furent accompagnées d'une forte présence policière et ont été confrontées à des provocations répétées de la part des forces de l´ordre et du gouvernement. Suivant un modèle bien défini, des groupes de jeunes précédent les manifestations et jettent des projectiles sur la police, à quoi la police répond en chargeant et en arrêtant des manifestants. Ce qui est ensuite utilisé par le gouvernement afin de justifier de nouvelles intimidations et de présenter les manifestations comme « génératrices de violence » et par conséquent illégales. La manifestation de mardi fut dispersée avant qu´elle ait pu atteindre sa destination.

Mardi encore, le ministre de l´Education mit directement sur le même plan l´opposition à ses mesures et un certain nombre d'« incidents » ayant eu lieu dans des lycées, sur lesquels les médias se sont jetés et au cours desquels des enseignants et des proviseurs furent molestés. Il dit sur la station de radio LCI : « … que l'on ait des élèves qui arrivent dans un établissement pour tout casser, qu'ils molestent nos professeurs ou qu'ils volent les portables de leurs camarades ou qu'ils cassent la figure à des proviseurs, tout ça parce qu'à la rentrée prochaine il va y avoir une classe où ils étaient 32 - ils vont être 33 - ou parce qu'il y avait 100 professeurs - ils vont être 98 - je trouve que tout ceci prend des proportions qui ne sont pas raisonnables. »

A plusieurs reprises les forces antiémeutes ont dispersé des rassemblements pacifiques des lycéens devant leurs établissements. Le 4 avril à Creil, dans la banlieue sud-est de Paris, la police a dispersé plus d´une centaine d'étudiants à l´aide de gaz lacrymogènes. Un lycéen fut arrêté et il ne fut libéré qu'après que des parents et des enseignants se soient mobilisés. A Gagny, une banlieue de l'Est parisien l´entrée d´un lycée fut « dégagée » le premier avril par les CRS à l´aide de gaz lacrymogènes et de flash balls, ce qui déclencha une forte protestation de la part de jeunes, de parents et d'enseignants dans toute la région.

La semaine dernière, Darcos essaya de minimiser les protestations disant qu´elles ne représentaient que deux pour cent des lycées en France, mais mardi il déclarait que les protestations « prenaient des proportions hystériques » étant donné ce qui était en jeu. Le gouvernement accusa aussi les enseignants du second degré d'être derrière les protestations et de « se servir » des étudiants pour réaliser leurs propres objectifs. Darcos est cité dans un article du Nouvel Observateur comme ayant dit, dans ce qui se lit comme une menace voilée « qu'il souhait [ait] "dire à certains professeurs extrémistes" de réfléchir "au risque qu'il y a à jeter des élèves dans la rue" ».Darcos a aussi décidé, quelques jours après le début des manifestations, de payer une prime de 750 euros aux chefs d´établissement, ce que d´aucuns ont considéré comme une façon de les soudoyer.

Comme dans d´autres pays européens, on se sert des études Pisa, réalisées sous l´égide de l´OCDE et qui doivent évaluer l'efficacité des systèmes scolaires de divers pays, afin de justifier l´imposition de changements drastiques dans l´Education.

Les lycéens et les enseignants protestent contre une suite de mesures justifiées par le besoin de « moderniser » un système éducatif obsolète, mais considérées par beaucoup comme une tentative d´imposer des coupes sombres aux dépens des jeunes et des personnels de l´éducation et comme aggravant les problèmes qu´ont déjà les élèves les plus désavantagés à obtenir une qualification.

La mesure sur laquelle les protestations se sont concentrées jusque-là est l´élimination de plus de 11 200 postes d´enseignants (dont 8800 dans le secondaire) prévue pour la rentrée scolaire de 2008. Ces suppressions de postes ont été justifiées par le gouvernement par une réduction du nombre d'élèves du secondaire.

Leo Moreau, le vice-président de l´UNL (Union nationale des lycéens) un des deux syndicats lycéens participant aux protestations déclara : « On supprime des postes dans une proportion bien plus grande que ce que justifierait la baisse démographique. » Il critiqua aussi la suppression de certaines options comme le dessin, la musique et même les langues étrangères, ainsi que l'augmentation du nombre d'élèves dans des classes déjà surchargées.

Cité dans Le Monde du 4 avril Alain Olive, le secrétaire général de l´Unsa (Union nationale des syndicats autonomes) un syndicat enseignant, dit que « Sur la lancée actuelle, d'ici à 2012, ce sont 85 000 postes d'enseignants en moins avec 150 000 élèves en plus dans le système scolaire. »

Le syndicat lycéen FIDL (Fédération indépendante et démocratique lycéenne) déclara : « Ces suppressions affectent principalement les lycées des banlieues qui, précisément, auraient le plus besoin d'effectifs ». La destruction de postes d´enseignants signifie souvent la disparition de classes ou d´options et a souvent pour résultat une surcharge de travail pour les enseignants encore en poste. Ceci est présenté par le gouvernement comme un encouragement à travailler plus et a été fortement opposé par les enseignants.

Il existe aussi des inquiétudes que de nombreuses options jugées non essentielles, comme le dessin, la musique théâtre et d´autres matières similaires seront mises au rebut.

Une autre mesure à laquelle se sont opposés lycéens comme enseignant est la préparation du « bac pro », le baccalauréat professionnel non plus en quatre mais en trois ans et l´élimination du Brevet d´étude professionnel (BEP), une qualification qui peut être obtenue après deux années de préparation du bac pro. Le bac pro fut introduit en 1986 et il est jusqu´à présent préparé en quatre ans au lieu de trois pour le baccalauréat général. Le BEP est aussi une qualification mieux considérée que le CAP (Certificat d´aptitude professionnelle) introduit en 1919. La suppression du BEP signifie que de nombreux jeunes seront découragés et interrompront leur scolarité avant de passer un bac pro, ce qui les laisserait avec une qualification incertaine comme le CAP.

Une troisième mesure à laquelle s´opposent les lycéens est la suppression de la carte scolaire. Celle-ci réglemente la distribution des ressources et des enseignants et la répartition des élèves dans les écoles publiques. Elle fut introduite en 1963 et elle instaurait un certain niveau d´égalité des ressources et des normes éducatives à travers le système scolaire d´Etat. Ces dernières années, elle fut remise en cause par divers gouvernements qui l´ont modifiée en introduisant un système de dérogations. Les familles aisées sont capables de contourner les règles et de scolariser leurs enfants dans les écoles et les lycées qui fonctionnent mieux, hors de la carte scolaire. La candidate du PS à l´élection présidentielle, Ségolène Royal, était, elle aussi, en faveur d´une modification de la carte scolaire dans le but de généraliser cette pratique au détriment de districts les plus pauvres.

Le gouvernement Sarkozy a annoncé qu´il voulait supprimer la carte scolaire qui fait que les enfants sont normalement envoyés dans l´école ou le lycée des districts dans lequel ils vivent. La suppression de ce système est la porte ouverte à une éducation à deux vitesses. Parallèlement à cela, le gouvernement envisage la fermeture des établissements qui « échouent » et de les rouvrir sous d´autres conditions comme cela fut fait par le gouvernement Blair en Grande-Bretagne et qui eut des résultats désastreux.

Sous le mot d´ordre de « rétablir l´autorité du professeur », le gouvernement veut aussi généraliser la pratique introduite il y a quelques années de signaler tout « incident » ayant lieu dans un établissement scolaire à l´autorité judicaire. Cette décision est considérée comme un abandon du principe éducatif et l´adoption de mesures autoritaires et répressives.

Malgré l´expérience de la grève des cheminots contre la destruction des régimes spéciaux et du mouvement étudiant contre la loi Pécresse de privatisation des universités l´automne dernier, la perspective des deux principales organisations lycéennes engagées dans les manifestations et celle des syndicats enseignants est restée la même : faire pression sur le gouvernement pour l´ouverture d´un dialogue et pour une discussion des attaques. Le principal but des manifestations est, pour elles, de garantir que les représentants lycéens soient invités par le gouvernement à des négociations.

Ainsi, après la manifestation de jeudi dernier, le président de l'UNL, Florian Lecoultre, cité dans le Journal du jeudi dit que « Le rapport de forces [était] désormais bien établi », ajoutant que le ministre ne pouvait plus se permettre de ne pas écouter les revendications lycéennes.et que « la mobilisation continuera tant que nous n'aurons pas de réponses ».

La lutte des étudiants en septembre dernier contre la loi d'« autonomie » des universités de la ministre de l´Enseignement supérieur s´est finie dans l´épuisement et la défaite après trois mois de confrontation. L´isolement de cette lutte par les syndicats d´enseignants et d´autres a permis que les étudiants soient battus. C'était une répétition de la trahison des cheminots quelques semaines auparavant. Les leçons de la lutte des étudiants signifient que les lycéens et les enseignants doivent rompre avec l´influence paralysante des syndicats et des partis politiques officiels, prendre eux-mêmes la lutte en main et se tourner vers la classe ouvrière dans son ensemble.

Darcos a expliqué nettement que même s´il dialoguait avec les organisations lycéennes et enseignantes il ne reconsidèrera pas ses mesures. Le premier avril il dit que le gouvernement : « ne reviendra pas sur ces suppressions : elles ont été largement discutées depuis août, et votées par le Parlement en novembre ». Et d´ajouter « Même si je voulais revenir en arrière, je ne peux pas. » La bourgeoisie française réalise ces attaques de grande envergure sur l´Education parce qu´elle fait face à une compétition intense de la part de ses rivaux impérialistes dans les conditions d´une sévère crise économique internationale.

Les syndicats ne s´opposent pas à la discussion d´une « réforme » de l´Education avec le gouvernement. Leur seule condition préalable est d'être consultés. Le retrait des suppressions d´emplois est une monnaie d´échange pour commencer une discussion sur une « réforme plus générale » de l´Education. L'UNL déclare ainsi le 4 avril sur son site internet qu´elle réaffirme sa demande de retrait des suppressions de postes comme condition préalable à une réforme réelle de l´Education.

Dans la même déclaration appelant à des manifestations les 8 et 10 avril, ce syndicat écrit qu´il souhaite : « une réforme du lycée… mais considère qu'elle ne peut être réalisée sans consultation et sur la base de suppression massive des ressources dans le but de faire des économies de budget sur le dos des lycéens. »

De la même manière la principale revendication de la FIDL après la manifestation du 3 avril a été d'être reçue par le ministre de l´Education. Après avoir appelé à deux nouvelles manifestations les 8 et 10 avril la FIDL dit avec détresse qu'elle réaffirmait « sa volonté d'être reçue par Xavier Darcos, afin qu´il écoute enfin les revendications et les inquiétudes des lycéens ». Le ministre, face à l'ampleur de la mobilisation « doit assumer son rôle et recevoir les organisations représentatives ».


Lundi 21 Avril 2008

>> http://www.alterinfo.net/France-protestations-des-lyceens-contre-les-restrictions-dans-l-education_a18988.html
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MessageSujet: Re: Articles : Comment passer le cap des vacances ?   Articles : Comment passer le cap des vacances ? Icon_minitimeMar 22 Avr - 21:47

C'est évident : la mobilisation lycéenne continuera après les vacances !

Aujourd'hui encore, on était nombreux à manifester (2.500 à Toulon, 2.000 à Stratsbourg, 1.000 à Tours), il n'y a aucune raison que les villes en vacances ne reprennent pas dès la rentrée.

Même si le mouvement a ce quelque chose d'insurectionnel, on a su s'organiser. Dans toutes les villes mobilisées, il y a des coordinations locales, la Coordination Nationale Lycéenne va se re-réunir dans deux semaines, ... Bref, on a déjà largement de quoi pouvoir relancer les luttes à la rentrée pour relayer la dernière zone !

Mais si on veut sortir victorieux, on sait aussi qu'il va falloir étendre le mouvement aux autres secteurs. Seulement pour ça, il fait que l'on amplifie partout la mobilisation. Comme ça c'est dit à la dernière coord, cela passe par l'organisation des lycéen-ne-s en Ag dans les bahuts, par des blocage quand c'est necessaire, mais aussi et surtout par des départ massif en manif !

Le 06 mai tout le monde aura repris les cours : il va falloir taper fort et suivre la coordination nationale lycéenne qui appelle au blocage des lycées quand c'est possible et à de fortes mobilisations partout en France !! Il me semble que ce sera vraiment l'occasion de porter au gouvernement un message fort, d'autant plus que FO a laissé entendre qu'elle appelerai à une mobilisation interprofessionnelle. S'il y a convergence des luttes, le "mai 68" en 2008 ne sera plus une blague !

(Sur Toulouse, on compte aussi se mobiliser avant, puisqu'on reprend les cours plus tôt : 29 avril, 1er mai, ...)
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MessageSujet: Re: Articles : Comment passer le cap des vacances ?   Articles : Comment passer le cap des vacances ? Icon_minitimeMer 23 Avr - 8:47

on prend le relai vous inquiétez pas ( a poitiers en tout cas ça se prépar et ça rique d'être dur)
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MessageSujet: Re: Articles : Comment passer le cap des vacances ?   Articles : Comment passer le cap des vacances ? Icon_minitimeMer 23 Avr - 9:32

Comme l'a dit Flo, je pense que le cap des vacances est en train d'être dépassé, puisque la prise de relai fonctionne pas mal dans la zone qui était jusqu'alors la moins mobilisé.
Pour reprendre l'appel de la CNL, le MARDI 6 MAI doit être la "plaque tournante" dela mobilisation, nous devons faire de cette journée, avec blocages de lycées et grosses manifs, une journée d'avertissement pour le gouvernement.
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