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 Intimidation, répression et privation des droits sous Sarkozy 1er

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3 participants
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schmprf
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Masculin Nombre de messages : 186
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MessageSujet: Intimidation, répression et privation des droits sous Sarkozy 1er   Intimidation, répression et privation des droits sous Sarkozy 1er Icon_minitimeSam 22 Mar - 11:59

Voilà j'ai eu une petite idée. Comme bien sûr, tous les actes de répression policière, de violation des droits de l'homme et du citoyen, d'intimidation et de privation de libertés qui ont lieu actuellement ne seront pas inscrits par sarkozy dans les manuels d'histoire (dont les pages sont d'ailleurs actuellement occupées pour faire de la propagande), je propose de recueillir ici tous les témoignages de violences, physiques, verbales ou morales commises par le gouvernement et ceux qui le représentent pour que plus tard, personne n'ignore quelle était réèllement la situtation en France pendant le règne de Sarkozy.


Pour commencer, un article trouvé ici :


La police contre le citoyen: un pas de plus vers une “violence structurelle”



Simultanément plusieurs nouvelles récentes, indicielles de plusieurs échelons franchis, encore, dans des pratiques de brutalité, d’intimidation, de subversion de principes du droit qui font réfléchir, avec angoisse d’ailleurs, à la différence entre “légal” et “légitime”.
Une “violence structurelle” pour reprendre une expression d’Olivier Le Cour Grandmaison , interviewé par le Contrejournal, car en ce moment, structurellement, la loi semble questionnée dans son principe d’universalité et d’équité et rabattue opportunément sur des intérêts idéologiques et non plus sociaux ni humains. La loi parait se retourner, aujourd’hui comme elle le fit parfois dans certaines pages peu glorieuses de l’histoire, contre le citoyen.
La tentative de contournement du Conseil constitutionnel par le président de la République donne le “la”. Nous devrions entendre, assez fortement cette affirmation par le sommet de l’Etat que si la loi s’applique à certains, elle ne s’appliquerait plus à tous car soit au-dessus des loi, le président, soit hors-la-loi: la cohorte des stigmatisés par la politique actuelle.
Ceux que l’on appelle les “sans-papiers” sont affectés à d’autres principes du droit que ceux s’appliquant aux nationaux, comme s’il y avait plusieurs droits. “D’un côté il existe un droit qui institue une sécurité juridique, pour les nationaux, et de l’autre un droit qui institutionnalise l’insécurité pour les étrangers en situation irrégulière. Même les étrangers en situation régulière, en concubinage voire mariés avec des Français(es), et avec des enfants en France, sont menacés. Ils ne sont plus sûrs de pouvoir demeurer sur le territoire français avec la politique initiée par Nicolas Sarkozy. C’est une insécurité qui porte atteinte à un droit fondamental reconnu par le Conseil d’Etat : le droit à mener une vie familiale normale.” (O. Le Cour Grandmaison)
La récente utilisation du Taser dans les centres de rétention souligne l’ouverture aux dérives que permet cette définition d’un droit à plusieurs vitesses. Alain Morice, anthropologue au CNRS souligne dans Rue89 que “Le Taser est en la circonstance introduit dans des lieux qui, selon la trompeuse formule officielle, ne relèvent pas de l’administration pénitentiaire. C’est-à-dire des zones de non droit où la justice n’exerce qu’exceptionnellement son droit de regard. Cette arme, encore une fois potentiellement meurtrière, a été utilisée pour mater une rébellion, complètement légitime, de personnes subitement privées des droits fondamentaux les plus élémentaires et soumises à un régime d’enfermement pire que celui de la prison de droit commun. L’arme a été utilisée dans des circonstances carcérales où la sécurité des policiers n’était pas en danger. Alors pourquoi? Et faut-il supposer que les autorités de la république contrôlent assez peu leurs agents de répression pour permettre que le Taser traîne n’importe où à la ceinture du policier? Pourquoi pas demain dans les transports en commun? “.
Olivier Le Cour Grandmaison le rappelle: avec les centres de rétention, “il s’agit de priver quelqu’un de sa liberté non sur la base d’un jugement prononcé par un tribunal, mais en vertu d’une décision prise par une autorité administrative. Désormais, nous, et c’est un «nous» collectif, considérons comme normal le fait d’interner des étrangers en situation irrégulière, en oubliant complètement que lorsque cette technique a été utilisée dans l’Algérie coloniale par exemple, les contemporains la considéraient comme un procédé extraordinaire au regard du droit commun. Nous assistons aujourd’hui à une extraordinaire banalisation. (…) Ces camps nient assurément un principe de base : il ne devrait pas être possible de priver quelqu’un de sa liberté en dehors d’un crime et d’un délit dûment jugé par un tribunal compétent ! Cela ne signifie pas que les internés sont privés de tout droit, mais les garanties sont notoirement insuffisantes. Un état d’exception permanent est mis en place, à l’intérieur même de l’Etat de droit, conçu par l’Etat de droit !
A zone de hors droit, pratiques délinquantes.
Pour O. Le Cour Grandmaison, “Ces violences ne sont pas des faits divers, ces violences ne sont pas des bavures, ces violences sont structurelles ! Elles sont induites par la nature même du camp, et par la stigmatisation des étrangers perçus comme dangereux, et qui même s’ils ne sont pas totalement dépourvus de droits, ne disposent que de prérogatives minimales. Ajoutez à cela des forces de police qui savent qu’elles opèrent dans des lieux globalement soustraits aux contrôles, la violence devient un phénomène banal et courant dans ces centres de rétention.
Pour tout citoyen tentant de s’opposer aux pratiques violentes (symboliquement comme matériellement) de la police envers ceux dont on nie les droits, sont mis en place des actes d’intimidation puis de répression. On peut lire à ce propos le récit édifiant d’un passager d’un récent vol Paris-Casa, que nous restituons intégralement :
Je faisais partie des passagers du Vol Paris-Casa hier, lors du contrôle de passeports, un policier m’a remis un papier :
entête (République française, Ministère de l’Interieur et de l’Aménagement du territoire).
Notice d’information :
Mesdames, Messieurs,
Vous avez peut être été sollicité, à titre personnel ou pas des incitations, pour vous opposer à l’embarquement d’une personne expulsée de France en vertu d’une décision légale prise par une instance administrative ou judiciaire et qui embarquera sur le vol que vous empruntez aujourd’hui.
Les éléments suivants doivent être portés à votre connaissance, afin que nul n’en ignore :
La décision de reconduite d’un étranger est un acte légitime de l’Etat français, qui s’exécute après que toutes les voies de recours aient été épuisées.
A ce titre, le fait d’entraver de quelque manière que ce soit la navigation et la circulationdes aéronefs et d’empêcher le départ de cet aéronefs en incitant les passagers à faire débarquer une escorte policière ainsi que l’étranger non admis sur le territoire national ou reconduit hors des frontières françaises, en opposition avec les règles de sécurité et les procédures applicables aux décollages aéronefs, est un délit prévu et réprimé par l’article L 282-1 4° du code de l’aviation civile.
Ce délit sera puni d’une peine de 5 ans d’emprisonnement et d’une amende de 18.000 euros.
La tentative est punie des mêmes peines.
1. En outre, l’outrage et la rébellion, délits prévus et réprimés par les articles 433-5 et 433-6 du code pénal, pourront également être retenus à l’encontre de l’auteur, qui encourra une peine de 6 mois d’emprisonnement et d’une amende de 7.500 euros. Si ce délit est commis en réunion, la peine sera d’1 an d’emprisonnement assortie d’une amende de 15.000 euros.
2. Enfin, la destruction, la dégradation ou la détérioration d’un bien appartenant à autrui (tels que les matériels composant l’aéronef…) est un délit prévu et réprimé par l’article 32261 du code pénal.
L’auteur de ces faits pourra être puni d’une peine d’emprisonnement de 2 ans et d’une amende de 30.000 euros.
Toutes ces peines pourront vous être appliquées sans préjudice de recours civils engagés à votre encontre par la compagnie aérienne, pour réclamer des indemnités de dédommagement.
Nous vous prions de ne pas vous associer à cette consigne et de respecter scrupuleusement les instructions de sécurité de la compagnie aérienne, lors des phases de roulage et de décollage de l’appareil
Le directeur de la PAF de Roissy Charles-de-Gaulle”

Une fois dans l’avion, nous sommes entrés par le devant de l’avion et après quelques minutes, on a entendu des cris à l’arrière de l’appareil, c’était des étrangers accompagnés de policiers qui devait être expulsés, plus tard on saura que c’était des maliens. Ils n’étaient pas brutalisés par les policiers, mais ils étaient désespérés, leurs cris étaient comme des coups de poignards dans le coeur, les protestations ont commencé à fuser, et des personnes sont parties parler aux policiers à l’arrière, il y a eu des échanges, pas d’insultes, le ton est parfois monté mais ça restait “correct”, celà a duré une demi-heure environ, peut être plus, tout s’est calmé, certains ont regagné leur place, ensuite les CRS ont débarqué dans l’avion, 17 selon une dame avec des boucliers, ils ont commencé à arrêter certains passagers de façon musclée, puis on nous a menacé d’arrestation si on essayait de filmer avec nos portables, ou si on protestait… nous avons été choqués, des passagers ont fait des malaises, puis le commandant de bord a demandé à faire évacuer l’avion, à peu près une demi-heure plus tard, le commandant a demandé aux passagers s’ils acceptaient de remonter dans l’avion, deux passagers ont refusé, les policiers et les maliens n’étaient plus dans l’avion parce qu’ils avaient raté leur correspondance à Casa pour Bamako. L’avion a donc décollé sans 6 passagers (deux sont partis et 4 ont été arrêtés), le reste des passagers était terrifié…“De fait, il semble y avoir dérivation de la délinquance. La police se fait présente pour tout un chacun, susceptible à tout moment d’interpellation. Toute personne devient douteuse dans les régimes répressifs.
Un court filet, d’un tout autre genre est paru dans Ouest-France où l’on peut lire sous le titre “Contrôle d’alcoolémie à l’espace Rennes”: “La discothèque « L’Espace », bd de la Tour-d’Auvergne, a fait l’objet d’une opération de police « coup-de-poing » dimanche matin vers 4 h 30. Les forces de l’ordre ont procédé à un contrôle de la clientèle. Les policiers ont procédé à l’interpellation de six d’entre eux, qui présentaient des signes d’ivresse. Selon des témoins, ils sont sortis menottés de la discothèque. Ils ont fini la nuit en cellule de dégrisement.“A quand le Taser dans les transports en commun ? interrogeait Alain Morice. La question ne devient plus si absurde. Et à quand la descente de police lors de fêtes familiales pour tests alcoolémiques ?

Bref, quelles limites à ces dérives policières et politiques, ces “violence structurelles” qui nous sont faites peu à peu. Et quand ?
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MessageSujet: Re: Intimidation, répression et privation des droits sous Sarkozy 1er   Intimidation, répression et privation des droits sous Sarkozy 1er Icon_minitimeSam 22 Mar - 17:15

Poil de Yak avait eu la même idée il y a 3 mois. Je te propose de te mettre en relation avec lui, vous pourriez faire un rapport (très long sans doute).
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MessageSujet: Re: Intimidation, répression et privation des droits sous Sarkozy 1er   Intimidation, répression et privation des droits sous Sarkozy 1er Icon_minitimeLun 24 Mar - 16:47

On devrait se regrouper et faire une exposition même
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MessageSujet: Re: Intimidation, répression et privation des droits sous Sarkozy 1er   Intimidation, répression et privation des droits sous Sarkozy 1er Icon_minitimeLun 24 Mar - 18:37

Animateur a écrit:
Poil de Yak avait eu la même idée il y a 3 mois.

Déja ?
Oh meeerde.... affraid
enfin, au moins je suis en accords avec mes principes ^^'
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