| Répression : la police veut étouffer le mouvement par la force. | |
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+7mlh Lacuzon bosco flo-cannois Animateur CGT 69 Raphaël 11 participants |
Auteur | Message |
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Raphaël Membre hyper-actif
Nombre de messages : 3257 Age : 33 Ville : Grenoble et Bons en Chablais (74) Date d'inscription : 14/02/2008
| Sujet: Répression : la police veut étouffer le mouvement par la force. Mer 13 Oct - 15:28 | |
| - Citation :
- Le 12 octobre, jour de grève et de manifestations en France, j'ai été tabassée par la police place de la Bastille, à Paris après avoir amené mon fils à son cours de solfège. Dans quel pays suis-je en train d'élever mon enfant ?
19h30 : fin de journée de travail très chargée
Après avoir conduit mon fils au solfège, je m'installe à une terrasse de café donnant sur la place de Bastille. Ce jour-là, j'ai travaillé tard et n'ai pas participé à la manifestation contre la réforme des retraites.
Le cortège s'est étiolé et il ne reste qu'une centaine de personnes assemblées à quelques mètres de moi, autour du génie de la Bastille. L'ambiance est conviviale : les manifestants discutent en groupes épars, en mangeant des sandwiches. 19h50 : je quitte le café
Il me reste un peu de temps avant d'aller chercher mon fils à la sortie du cours, et je décide de passer par la place de la Bastille pour « prendre le pouls ». Je suis journaliste et… curieuse.
Sous le génie, je vois une trentaine de CRS (décompte de mémoire). En face d'eux, des groupes discutent autour d'un feu de camp : des papiers et une carcasse de fer indéterminée (caddie de ménagère ? ) brûlent en face de l'opéra Bastille. Atmosphère de plage à Paris. L'ambiance est tranquille. Certains sont ivres -dragueurs mais pas agressifs. Un grand nombre de personnes sont installées sur les marches de l'Opéra. 20 heures : les CRS chargent
Ils sont maintenant plus nombreux. Cinquante, peut-être ? C'est la première fois que j'assiste à une telle scène. Pour eux, il s'agit de faire peur. Et cela marche.
A plusieurs reprises, je détale tel un lapin terrorisé, comme mes voisins. Des gens crient : « Ne courez pas, n'ayez pas peur ! » Mais c'est impossible : nous avons en face de nous des êtres harnachés comme des extraterrestres, dont la violence brute glace.
J'ai vraiment peur. Je ne sais pas ce que je fais là, je suis comme paralysée. 20h05 : je suis sur le trottoir, en face de l'opéra Bastille
Les CRS forment un cordon agressif au ras du trottoir. Plusieurs personnes sont tombées, ont été ramassées par les « manifestants ». Je suis affolée. Je tente de parlementer avec les CRS pour qu'ils nous laissent ramasser les gens à terre. Ils me rejettent. Violemment. 20h08 : un groupe d'hommes surgit
Je ne vois d'eux que ceci : cheveux courts, blousons noirs, matraques blanches et, à l'avant-bras, un brassard orange de la police. C'est un groupe rapide. Ils me jettent à terre, me donnent des coups de matraque. Mes yeux brûlent, ma peau est insupportable. Des jets de gaz ?
Tout le monde court autour de moi et je pressens que je vais être piétinée. Mais des bras me soulèvent, me mettent à l'écart. On me demande si ça va. Je sanglote à chaudes larmes. Je ne peux plus juguler le flux lacrymal. Toujours les gaz ?
J'ai mal. Partout. On me prend en charge, on m'éloigne plus encore, on veut me conduire à l'hôpital des Quinze-Vingt. Je comprends que j'ai les yeux injectés de sang. Mais je suis plus choquée que blessée, en définitive. 20h15 : cahin-caha, je m'éloigne de la place de la Bastille
En chemin, je croise une colonne de CRS : une trentaine d'hommes armés se dirigent vers le faubourg Saint-Antoine où se sont réfugiés les derniers manifestants. J'entends : « Fermez vos bulles ! » Ce qui veut dire : fermez vos casques, soyez prêts à l'affrontement !
Combien sont-ils en face ? 80 ? 100 ? Je ne comprends plus rien à cette fin de manifestation que j'entrevois violente. 20h19 : j'éclate en sanglots
En face de l'école de musique, prête pour la fin du cours, je regarde le génie de la Bastille. J'éclate en sanglots. Dans quel pays suis-je en train d'élever mon enfant ?
Je précise que je suis nièce d'un membre des Compagnies républicaines de sécurité, homme tendre et bon père. J'ai grandi dans des casernes et ai joué, enfant, avec ces casques qui m'ont tant effrayée ce mardi soir… Au final, je les connais bien ces hommes de l'ordre.
Est-ce que cela explique ce que j'ai vécu ce soir ? Je ne le crois pas. Il faut un contexte pour de tels débordements. La question est donc : quels étaient les ordres ?
► Selon une vidéo publiée sur le compte Dailymotion de l'agence Moaspress, un journaliste de Canal+, Thierry Vincent, a également été matraqué par des CRS, dans la soirée de mardi près de la place de la Bastille à Paris, à la fin de la manifestation pour la défense des retraites.
Moapress a également mis en ligne une vidéo où une équipe de TF1 se ferait malmener. Ce matin, contactée par Rue89, la chaîne disait ne rien savoir de ces incidents
► Plus d'informations à venir dans la journée. A lire aussi sur Rue89 et sur Eco89
* ► Manifs + grèves + jeunes : la mobilisation prend de l'ampleur * ► Retraites : un journaliste matraqué par les CRS http://www.rue89.com/2010/10/13/jai-ete-tabassee-par-la-police-en-fin-de-manif-pour-les-retraites-170882
Dernière édition par Raphaël le Jeu 14 Oct - 14:25, édité 1 fois | |
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CGT 69 De passage
Nombre de messages : 63 Age : 36 Ville : LYON Date d'inscription : 06/10/2010
| Sujet: Re: Répression : la police veut étouffer le mouvement par la force. Mer 13 Oct - 16:37 | |
| Arfff c'est honteux CRS SS il y en a mart il faut un mai 68 qu' on leurs fasse comprendre a ces ..... | |
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Animateur Administrateur
Nombre de messages : 9064 Age : 33 Ville : Grand Ouest Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Re: Répression : la police veut étouffer le mouvement par la force. Mer 13 Oct - 22:18 | |
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flo-cannois Visiteur habitué
Nombre de messages : 601 Age : 33 Ville : Cannes Date d'inscription : 11/05/2008
| Sujet: Re: Répression : la police veut étouffer le mouvement par la force. Mer 13 Oct - 23:33 | |
| Pauvre journaliste..."On est pas comme les autres"...pauvre con, va. | |
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Animateur Administrateur
Nombre de messages : 9064 Age : 33 Ville : Grand Ouest Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Re: Répression : la police veut étouffer le mouvement par la force. Jeu 14 Oct - 5:56 | |
| - Citation :
- Une bavure policière, en marge des manifs à Caen ?
France Info - 16:12
L’intersyndicale dénonce une "agression policière". Pour repousser les manifestants, devant un local du Medef, la police aurait lancé des gaz lacrymogènes en "tir tendu" - un acte interdit par le règlement. La préfecture ne confirme ni n’infirme, se contentant de parler d’un blessé léger...
Le jeune manifestant s’est effondré, après un tir de grenade lacrymogène. Toujours conscient, il a ensuite été évacué, la tête en sang. Y a-t-il eu bavure, hier à Caen, en marge des manifestations contre la réforme des retraites ? La scène s’est passée en fin de journée, alors que les manifestants commençaient à jeter des pierres sur les forces de l’ordre. Des manifestants, qui avaient redécoré auparavant un local du Medef avec des tomates et des œufs...
La préfecture de Caen confesse un "blessé léger", mais n’apporte aucune précision. L’intersyndicale, elle, attaque bille en tête. Il y a eu, dit-elle, "agression policière". Selon le délégué régional CGT, Thierry Lepaon, le jeune “a pris une cartouche à la suite d’un tir tendu de bombe lacrymogène. Il a été procédé à un acte interdit par la réglementation policière” - seuls les tirs en cloche sont autorisés. “Il a saigné abondamment. Heureusement un médecin était à ses côtés et l’a soigné et il a pu être évacué par des militants puis par les pompiers. Les tirs tendus sont dangereux, on peut y perdre un œil.”
L’intersyndicale conclut par ces mots : “le pouvoir a ainsi consciemment mis en danger les jeunes et pris le risque de les blesser par tir tendu.” >> http://www.france-info.com/france-justice-police-2010-10-13-une-bavure-policiere-en-marge-des-manifs-a-caen-491107-9-11.html | |
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bosco Visiteur habitué
Nombre de messages : 507 Age : 40 Ville : Angers Date d'inscription : 27/04/2009
| Sujet: Re: Répression : la police veut étouffer le mouvement par la force. Jeu 14 Oct - 10:27 | |
| Et si les manifs dégénère après ce sera la faute de ces sales gauchistes et anarchistes ! Ouais bien sur ! bande d'enfoiré ! CRS SS ! | |
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Animateur Administrateur
Nombre de messages : 9064 Age : 33 Ville : Grand Ouest Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Re: Répression : la police veut étouffer le mouvement par la force. Jeu 14 Oct - 14:15 | |
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Lacuzon Visiteur habitué
Nombre de messages : 383 Age : 30 Ville : Besançon Date d'inscription : 23/07/2009
| Sujet: Re: Répression : la police veut étouffer le mouvement par la force. Jeu 14 Oct - 15:11 | |
| Combien de temps encore ces porcs nazis continueront-ils a faire leur loi dans nos rues? Vivement que les pavés pleuvent samedi...
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CGT 69 De passage
Nombre de messages : 63 Age : 36 Ville : LYON Date d'inscription : 06/10/2010
| Sujet: Re: Répression : la police veut étouffer le mouvement par la force. Jeu 14 Oct - 15:21 | |
| Samedi pavé a go go il y en a mart c'est quoi ça encore la 3eme bavure en peu de temps comment peut accepter ça trop c'est trop vive 1968 sous les pavés la plage les amis !!!! | |
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mlh De passage
Nombre de messages : 40 Age : 29 Ville : quimper Date d'inscription : 14/10/2010
| Sujet: Re: Répression : la police veut étouffer le mouvement par la force. Jeu 14 Oct - 16:08 | |
| Vraiment honteux, c'est quoi ce "pays des droits de l'homme" ?! | |
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Dowdow22 Tout nouveau
Nombre de messages : 3 Age : 30 Ville : Lannion Date d'inscription : 14/10/2010
| Sujet: Re: Répression : la police veut étouffer le mouvement par la force. Ven 15 Oct - 18:52 | |
| - Citation :
- La scène s’est passée en fin de journée, alors que les manifestants commençaient à jeter des pierres sur les forces de l’ordre.
Nan mais sérieux , oui il y a eu bavure , mais bon c'est idiot de lancer des pierres sur les forces de l'ordre . Ne vous trompez pas d'adversaire , les policiers sont la pour encadrer les manifestations et éviter les débordement ... Manifester ne veut pas dire tout casser x) Après c'est sur que les policiers sont parfois bien agressif | |
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captainm De passage
Nombre de messages : 72 Age : 31 Ville : Haulchin Date d'inscription : 25/01/2009
| Sujet: Re: Répression : la police veut étouffer le mouvement par la force. Ven 15 Oct - 21:35 | |
| N'oublié pas que cassé et caillassé sa peut discrediter le mouvement. | |
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Swann [UdS] Visiteur habitué
Nombre de messages : 244 Age : 37 Ville : Strasbourg Date d'inscription : 20/09/2010
| Sujet: Re: Répression : la police veut étouffer le mouvement par la force. Sam 16 Oct - 6:08 | |
| Tout a fait d'accord, mais n'oublions pas non plus que les flics ont parfois tendance a charger sans raison apparente...
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captainm De passage
Nombre de messages : 72 Age : 31 Ville : Haulchin Date d'inscription : 25/01/2009
| Sujet: Re: Répression : la police veut étouffer le mouvement par la force. Sam 16 Oct - 14:03 | |
| - Swann [UdS] a écrit:
- Tout a fait d'accord, mais n'oublions pas non plus que les flics ont parfois tendance a charger sans raison apparente...
Oui j'ai pas dit le contraire. | |
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lekmy De passage
Nombre de messages : 32 Age : 33 Ville : corbeil Date d'inscription : 02/01/2009
| Sujet: Re: Répression : la police veut étouffer le mouvement par la force. Lun 18 Oct - 20:24 | |
| oui biensure ils nous tire dessus au flashball et faudrait pas leur lancer des cailloux... , et quand is me mettent un coup de lacrymo je dois leur dire Merci ? | |
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Raphaël Membre hyper-actif
Nombre de messages : 3257 Age : 33 Ville : Grenoble et Bons en Chablais (74) Date d'inscription : 14/02/2008
| Sujet: Re: Répression : la police veut étouffer le mouvement par la force. Mar 19 Oct - 15:31 | |
| - Citation :
- À l’issue d’une manifestation contre la réforme des retraites organisée mardi 12 octobre à Fontainebleau, six lycéens âgés de 15 à 16 ans ont été arrêtés et retenus en cellule pendant deux jours. Une mère témoigne.
« Mon fils et cinq de ses camarades viennent de vivre un cauchemar. Mardi dernier, les lycéens de Fontainebleau en Seine-et-Marne avaient décidé d’organiser une manifestation. Celle-ci était autorisée et encadrée par la police. Mon fils, âgé de 15 ans y a participé, comme la majorité de ses camarades. La manif’ se déroulait de façon festive quand vers midi, les CRS sont arrivés face au cortège. Mon fils et ses amis, craignant que les choses ne tournent mal, ont quitté la manifestation et sont allés manger dans une pizzeria. Ils se sont ensuite dirigés vers leur lycée et c’est là qu’ils ont été arrêtés les uns après les autres, de façon violente (capuche sur la tête, menottes, propos humiliants de la part des policiers). Ils ont été emmenés en garde à vue. Nous (les parents) avons ensuite été prévenus par téléphone que nos enfants étaient retenus pour "violence contre les forces de l’ordre, jets de bouteilles, jets de cailloux". Une fois arrivés sur les lieux, on nous explique que les faits sont graves, qu’ils étaient recherchés depuis la fin de la manif (ils ont été arrêtés deux heures après la fin de l’escarmouche) et qu’ils ne savaient pas encore ce qui allait se passer. Nous n’avions pas la permission de voir nos enfants. Le père de mon fils a pu lire les déclarations que notre fils avait faites : il reconnaissait un jet de débris de tomate. Il expliquait qu’il n’avait rien lancé contre la police et qu’il avait juste repoussé un bout de grenade lacrymogène qui étouffait un bébé coincé comme lui avec sa mère à l’intérieur du cordon formé par les CRS. Il concluait en disant qu’il était allé manger pour s’éloigner de tout ce bazar. Ensuite, l’inspecteur nous annonce que les six gamins seront gardés la nuit au poste et qu’ils passeraient en comparution immédiate devant le procureur au tribunal de Melun le lendemain matin. Stupéfaits, nous demandons le motif. La réponse de l’inspecteur est floue. Il nous dit que les mômes ne voulaient rien avouer !Nous décidons de faire le pied de grue au commissariat dans l’espoir de voir notre fils. Un peu plus tard, un policier nous demande de façon agressive de quoi souffre notre fils. Nous lui répondons qu’il lui arrive d’avoir de l’asthme. Il nous répond : "Ah ! Il fait une bonne crise de cinéma. On est obligés d’appeler les pompiers mais vous ne pouvez pas le voir. De toute façon, c’est du cinoche."Les pompiers arrivent, auscultent notre gamin que nous pouvons voir à travers une vitre. Il semble respirer difficilement, il est très pâle et pleure en disant qu’il veut nous voir, qu’il n’a rien fait. Les pompiers l’emmènent à l’hôpital. J’ai juste le temps de le serrer dans mes bras. J’ai l’impression qu’il tient à peine sur ses jambes.Le policier de garde nous suit jusqu’au camion de pompiers, me repousse et dit à mon fils : "Allons ! Tu fais du cinéma. C’est normal, tu viens de comprendre que demain, tu dormiras en maison de redressement". A l’hôpital, le médecin diagnostique une crise de spasmophilie et le renvoie en cellule avec un sac en plastique contre l’angoisse, et du papier essuie-tout. Ces deux objets lui sont retirés immédiatement à l’arrivée au poste de police. Notre enfant n’a pas pu obtenir à manger car, nous a-t-on expliqué, "les repas ont été distribués pendant qu’il faisait sa crise". Nous avons réussi à lui faire parvenir un sandwich vers minuit.Les enfants ont donc passé la nuit au commissariat. Le lendemain, au tribunal de Melun, nous apprenons que ce ne serait pas une comparution immédiate devant le procureur mais un déferrement. À 16 heures, nous n’étions pas plus avancés. Nos enfants étaient en cellule, au dépôt. Un éducateur m’apprend que mon fils allait très mal, qu’il était en pleine crise de claustrophobie mais qu’on ne pouvait rien faire.Les audiences ont finalement eu lieu entre 17h30 et 20 heures. Mon fils a eu une mise en examen et un procès est prévu dans quelques mois pour des actes qu’il n’a pas commis. Il a pu sortir mercredi soir. Je tiens à dire qu’il n’a aucun casier judiciaire. C’est un enfant poli, respectueux et tout cela ne lui ressemble pas du tout. Nous avons pu lire la déclaration de la police et y avons noté des discordances. Notamment, la description des vêtements ne correspond pas à ceux que portait mon fils ce jour-là.Depuis cette histoire, mon fils est choqué. Il ne veut plus aller seul au lycée, dort mal et est très angoissé. Les autres enfants interpellés sont également dans un état psychologique préoccupant. Sur les six jeune, un seul avait un casier judiciaire, les autres étaient inconnus des services de police. J’ai pris un avocat et je ferai tout pour que nos enfants soient reconnus victimes et non coupables dans cette affaire. Par ailleurs, tous les enfants racontent des choses terribles sur cette garde à vue. Ils affirment avoir été frappés et humiliés verbalement. C’est une honte ! Je suis révoltée par ces pratiques policières. Que cherche-t-on ? A détruire notre jeunesse ? A lui détruire sa conscience politique naissante ? »
http://www.politis.fr/Gardes-a-vue-pour-jet-de-tomate,11867.html | |
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| Répression : la police veut étouffer le mouvement par la force. | |
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