Valse des syndicats

Rappel du premier message :

Unl s'écroule, Fidl bondit..

Nous étions bien présent en cortège commun avec le NPA, la Fédération Anarchiste et SGL.
L'UNL à de nouveau créée une division en créant un cortège à part .

17 janvier 2008...
19 octobre 2008...
29 janvier 2009...
19 mars 2009...
1er mai 2009...
24 novembre 2009...
15 décembre 2009...
21 janvier 2010...
30 janvier 2010...
marre...
on continue ? ou on se bouge vraiment le cul ??

Citation :

Des militants de Sud-Education étaient également présents, ainsi qu'une délégation de l'Union nationale lycéenne (UNL).

Ça ne signifie pas que la Fidl était absente, simplement l'Unl est considérée comme plus représentative ou était plus connue par le journaliste qui a écrit la dépêche.

Je remarque souvent des articles où les syndicats lycéens sont cités alors que leurs membres sont très peu présents dans une manif. Mais comme ils portent un drapeau ou un autocollant sur eux, les journalistes les citent et les promeuvent parfois comme "organisateurs" de l'action.

Quand on connaît la situation de l'Unl aujourd'hui...

Mais bon, le problème n'est pas de savoir quel est le syndicat le plus actif, le plus révolté aujourd'hui. Le problème reste plutôt de s'organiser ensemble pour réussir à créer un réel mouvement.

Si vous cherchez une quelconque gloire en faisant sortir du lot le syndicat dans lequel vous adhérez, on avancera pas à grand chose... Surtout que si vous étiez à la manif, ça veux quand même dire que vous avancez dans le même sens

Citation :

L'UNL à de nouveau créée une division en créant un cortège à part .

J'étais à la manif, néanmoins je n'ai vu aucuns FIDL,... pourtant il y avait, et c'est inédit, un cortège commun UNL/JC/MJS (qui, d'ailleurs, devait aussi accueillir la FIDL) il y a eu une rencontre entre ces diverses orga, dont le NPA jeunes, pour créer ce cortège commun, tout le monde étaient d'accord (sauf le NPA...) Malheureusement la FIDL n était pas présent...

Et comme l'a dit Jules 44, ça fait 3 ans qu'on s'en prend plein la gueule, jouer la division ne sers qu'a la droite. C'est en créant ensemble les conditions d'un réel mouvement qu'on arrivera à imposer nos idées.

Skunkylive a écrit:

Il n'est pas négatif puisqu'il ne s'inquiète pas... du tout !!
(En fait ce "du tout" est très ambigu... ptireveur, une explication ?)

Désolé du retard ^^ Mais ouai c'est pour l'instant réellement l'année la plus dure niveau manif niveau les efforts ! Enfin on va peut etre enfin sortir du calme =P La ville de gauche à finie par se bouger par surprise ! Du coup ca va nous donner un nouveau souffle =P Tètre meme manifester pendant les vacances x)

Citation :

C'est en créant ensemble les conditions d'un réel mouvement qu'on arrivera à imposer nos idées.

C'est en affirmant haut et fort nos idées qu'on créera les conditions d'un réel mouvement.

Pour réagir au titre du post, je dirai que ça revient à dire "l'UMP est arrivé en tête aux europpéennes, adhérons-y pour y être représentés aux prochaines!". Et revoici donc les luttes de pouvoir personnelles reprendre le dessus sur les luttes idéologiques.

Voici un article qui présente plutôt bien la situation du syndicalisme actuel. Il aborde notamment le cas de la FIDL, de l'UNL et de SGL :

>> http://democratie-socialisme.org/spip.php?article2080

Article intéressant sur la situation du syndicalisme lycéen actuellement (car les articles sont très rares sur le sujet).

Cependant, il n'est nullement fait état de la désaffection dont souffrent, surement à juste titre, les syndicats lycéens. Dommage aussi que le "véritable séisme" (à l'UNL) de l'automne dernier ne soit pas plus explicité. Qui peut se douter à la lecture de cet article que des violences ont éclaté lors du fameux conseil national ? "Nul ne s'y attendait" ? Pourtant, je crois que sur ce forum nous avions senti venir cette crise de loin !

On peut croire en lisant ce papier qu'il n'existe que deux syndicats, la FIDL et l'UNL, rejoints maintenant par une scission de cette dernière, le CGL. Quid de Sud Lycéen qui existe depuis maintenant 5 ans ?

Le syndicalisme lycéen évolue aussi vite que le renouvellement des effectifs. Difficile donc de tirer des constats sur une décennies, alors que chaque année les cartes sont rabattues, que des mouvements naissent et meurent, que des collectifs se créent, que des unions se font et se défont.