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Colmar: des milliers de manifestants européens antinucleaire 3-10-09
Auteur
Message
joss56 Membre actif
Nombre de messages : 1693 Age : 34 Ville : Pontivy Date d'inscription : 02/12/2008
Sujet: Colmar: des milliers de manifestants européens antinucleaire 3-10-09 Dim 4 Oct - 14:52
Citation :
3 Octobre 2009
Colmar: Les antinucléaires cernés
Des milliers de manifestants se sont donné rendez-vous samedi à Colmar, pour exiger la fermeture de la centrale française de Fessenheim, qui a connu nombre de dysfonctionnements. Par peur des débordements, la police a bouclé la ville.
La suspicion est de mise ce samedi à Colmar. Un important effectif policier y a été déployé, en vue de canaliser les milliers de manifestants venus de toute l’Europe pour demander la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, la plus ancienne du parc nucléaire français. Cette centrale, mise en service au bord du Rhin en 1977, est pointée du doigt depuis trois ans par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), l'organisme de contrôle des activités nucléaires civiles, qui relève des "écarts" plus nombreux que dans les autres centrales hexagonales quant aux règles d'exploitation. L’ASN a néanmoins jugé dans son rapport 2008 que le site était "en progrès" et son président, André-Claude Lacoste, estimait en novembre dernier "très improbable" que l'ASN préconise une fermeture de l'installation lorsqu'elle rendra son avis début 2011. La manifestation se tient à quelques jours du début de la troisième visite décennale de la centrale de Fessenheim. Ce "bilan de santé" dira si ses deux réacteurs de 900 mégawatts sont aptes à fonctionner dix années de plus. Le réseau "Sortir du nucléaire" et le Collectif "Fermons Fessenheim", organisateurs de cette manifestation, ont reçu le soutien de très nombreuses associations, mais aussi d'organisations politiques très diverses: CAP21, Europe écologie, le NPA, le Parti de gauche, les Verts, la Fédération anarchiste, le Parti socialiste et le Modem.Les antinucléaires, des dangers publics ?
Plusieurs milliers de manifestants étaient présents à Colmar.
France 3
Plusieurs milliers d'anti-nucléaires ont manifesté dans le calme samedi après-midi
Plusieurs milliers d'anti-nucléaires --plus de 10.000 selon les organisateurs, 3.500 selon la préfecture-- ont manifesté samedi à Colmar, en présence d'un impressionnant dispositif de sécurité, en faveur d'une fermeture de la centrale de Fessenheim.
Samedi 3 octobre 19h La page spéciale du journal
Samedi 3 octobre 18h Aucun incident n'est venu perturber ce "rassemblement européen" tenu sous un soleil radieux devant la gare ferroviaire et auquel a participé une foule bigarrée et bon enfant venue de toute la France mais également de l'Allemagne et de la Suisse voisines, d'Italie et d'Espagne à l'appel d'un réseau "Sortir du nucléaire" (SDN, 80 organisations et associations).
La manifestation avait été placée sous haute surveillance par les pouvoirs publics qui ont déployé de très importantes forces de police --3.000 hommes, selon une source municipale-- aux abords de la gare, distante de seulement quelques centaines de mètres de la préfecture et de la cour d'appel.
Des dizaines de véhicules de CRS et de la gendarmerie mobile --camionnettes, motos, véhicules-bélier et lances à eau-- avaient été positionnés dans les rues adjacentes à la gare et derrière des barrières anti-émeute en acier hautes de près de 3 mètres tandis qu'un hélicoptère de la gendarmerie tournait au-dessus des protestataires. Des policiers allemands, en uniforme et l'arme à la ceinture, ont également été aperçus au contact de la manifestation qui s'est finalement disloquée dans le calme vers 18H00.
"C'est un succès et la question de la fermeture de Fessenheim est maintenant clairement posée", s'est félicité Denis Vernet, l'un des porte-parole du réseau SDN, co-organisateur du rassemblement avec le "Bund", mouvement anti-nucléaire allemand qui revendique 360.000 adhérents. Une délégation de huit personnes a été reçue par le préfet Pierre-André Peyvel auquel a été remis une motion exigeant une fermeture "immédiate" de la centrale alsacienne.
La délégation a parallèlement dénoncé des "manoeuvres injustifiées et inadmissibles" de la police aux frontières allemande et suisse où, selon elle, des cars de militants auraient été "bloqués". La préfecture a démenti, tout en reconnaissant que des "contrôles" avaient été effectués aux points de passage sur le Rhin. Selon des témoignages directs recueillis au téléphone par l'AFP, ces contrôles auraient été "particulièrement tâtillons". "Il fallait ralentir l'arrivée des militants à Colmar", a estimé le réseau SDN qui, dans la matinée, s'était indigné du dispositif de sécurité mis en oeuvre. "On veut faire croire que l'insécurité, ce sont les anti-nucléaires. En fait, c'est l'industrie nucléaire et le pouvoir politique qui utilisent l'intimidation et la répression", avait estimé M. Vernet. avec AFP
Samedi 3 octobre 15h
Les manifestants, venus aussi d'Allemagne, de Suisse, d'Italie et d'Espagne réclament la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, la doyenne des centrales françaises. De très nombreux véhicules de CRS et de la gendarmerie mobile ont pris position dans les rues adjacentes de la gare, derrière des barrières anti-émeutes en acier hautes de près de 3 mètres et des véhicules-bélier et lance à eau, tandis qu'un hélicoptère de la gendarmerie tourne au-dessus du lieu de la manifestation.
L'AFP a aussi constaté la présence de policiers allemands en uniforme, armés à la ceinture. Plusieurs prises de parole sont attendues dans l'après-midi, dans une ambiance qui restait bon enfant parmi les manifestants qui brandissaient des banderoles exprimant leur refus du nucléaire.
Sur place, Olivier Besancenot, porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), a déclaré à des journalistes: "on a un gouvernement qui se repeint en vert sur le Grenelle de l'environnement et qui, à Colmar, empêche de fait une manifestation de se dérouler sur la question du nucléaire".
Samedi 3 octobre 14h : indignation du réseau "Sortir du nucléaire Le réseau "Sortir du nucléaire" (SDN) s'est indigné samedi des importantes mesures de sécurité prises par la préfecture à Colmar où devait se tenir dans l'après-midi un rassemblement anti-nucléaire pour réclamer la fermeture de Fessenheim, la doyenne des centrales françaises.
"Je suis profondément choquée par les moyens (policiers, ndlr) mis en oeuvre, par ce totalitarisme que nous impose le pouvoir politique", a déclaré à des journalistes Evelyne Moeglen, porte-parole de Cap 21, le mouvement dirigé par l'ancienne ministre Corinne Lepage qui, avec les quelque 80 autres organisations du réseau SDN, a appelé dans toute l'Europe à venir manifester dans le chef-lieu du Haut-Rhin. "On veut faire croire que l'insécurité, ce sont les anti-nucléaires. En fait, c'est l'industrie nucléaire et le pouvoir politique qui utilisent l'intimidation et la répression", a ajouté Denis Vernet, l'un des portes-parole du réseau.
Un impressionnant dispositif policier a été déployé aux abords de la gare ferroviaire de Colmar (70.000 habitants) qui, se trouvant à quelques centaines de mètres de la préfecture, doit accueillir le rassemblement de 14H00 à 18H00, a constaté l'AFP. Vers 13H30, quelques centaines de manifestants s'y trouvaient rassemblés, a constaté l'AFP.
De très nombreux véhicules de CRS et de la gendarmerie mobile avaient par ailleurs pris position dans les rues adjacentes, derrière des barrières anti-émeutes en acier hautes de près de 3 mètres, tandis qu'un hélicoptère de la gendarmerie tournait au-dessus du lieu de la manifestation. Selon le réseau SDN, des filtrages sont effectués aux frontières allemande et suisse où des cars de militants auraient été "bloqués". La préfecture a démenti en reconnaissant que des "contrôles" étaient effectués aux points de passage sur le Rhin.
Vendredi, le préfet du Haut-Rhin, Pierre-André Peyvel, avait indiqué que le dispositif avait été "calibré" pour une manifestation de 20 à 30.000 personnes. Il s'était parallèlement refusé de chiffrer les forces de police mobilisées et qui devraient "tourner autour des 3.000 hommes", selon une source à la mairie de Colmar. Le directeur de la sécurité publique du Haut-Rhin, Jean-Christophe Bertrand, avait ajouté que les pouvoirs publics "craignaient le comportement de certains manifestants venus de loin", ajoutant que samedi était jour férié en Allemagne. Les prévisions de participation la manifestation varient, selon les sources, de quelques milliers à 35.000. AFP
Samedi 3 octobre vers midi Le sénateur Vert Jacques Muller téléphone au préfet à propos des contrôles dont ont fait l'objet les manifestants allemands à la frontière, sur l'organisation du rassemblement, et sur le fait que la ville soit bloquée.