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| Sujet: L'OCDE contredit les politiques gouvernementales en matière d'éducation. Sam 26 Sep - 21:41 | |
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- L'école ne coûte pas trop cher
Récemment un rapport de l'O.C.D.E. est venu contredire la politique que suivent les gouvernements français qui se sont succédés depuis 2002. Voilà sept ans que tous les locataires de la rue de Grenelle, d'un Luc à l'autre, de Ferry à Chatel, ne cessent de répéter à qui veut l'entendre que l'école coûte trop cher à l'Etat. En affirmant que la France dépense 15 à 25 % de moins par élève que les 29 autres pays membres, l'O.C.D.E. vient tordre le coup à ce dicours éculé. Ce sont surtout les écoliers du primaire et les étudiants de l'Université qui font les frais des restrictions budgétaires. Certes le collégien et lycéen français figurent parmi ceux qui coûtent le plus mais, alors que le gouvernement actuel fait tout son possible et plus encore pour asphyxier les établissements secondaires au motif que les effectifs n'y augmentent plus - ce qui ne sera plus vrai d'ici deux ans - partout ailleurs, constatent les auteurs du rapport, les dépenses par élève ont augmenté en moyenne de 35 % entre 1996 et 2006, une décennie pendant laquelle le nombre d'élèves est resté plutôt stable dans l'ensemble des 30 pays. Dans la foulée, l'O.C.D.E. dénonce également les belles réalisations de Darcos comme, par exemple, la semaine de quatre jours, les programmes éfouffants du primaire et les classes surchargées, conséquence des réductions de postes et des fermetures de classes. Alors, il est pour qui le bonnet d'âne ? http://collegedevonnas-enlutte.blogspot.com/2009/09/lecole-ne-coute-pas-trop-cher.html - Citation :
- Pour l'OCDE, La France doit dépenser plus pour l’éducation
Cas pratique : Pour l’OCDE, l’éducation n’est pas une dépense mais un investissement qui profite aux étudiants et à la collectivité. Si l’étude annuelle remet en cause certaines idées reçues, elle confirme, pour la France, le manque de moyens de l’université, où les droits d’inscription trop faibles pénalisent finalement les étudiants.
Les derniers travaux de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) pourront donner des idées à la commission Juppé/Rocard, qui doit indiquer quels secteurs devront profiter des mannes du grand emprunt. En effet, les experts du château de la Muette rappellent que la dépense d’éducation est un investissement en capital humain. La reprise économique passe donc par un effort financier en faveur de la formation du capital humain.
C’est ce qu’a expliqué Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE lors de la présentation de l’édition 2009 du rapport annuel « Regards sur l’éducation ». Dans ce document qui multiplie les comparaisons internationales, les avantages à détenir un diplôme de l’enseignement supérieur apparaissent nombreux : un meilleur salaire, une moindre vulnérabilité au chômage et, même, une meilleure santé. Et ce qui profite aux individus est aussi bon pour leur pays. Un individu qui a suivi des études supérieures rapporte 36 000 euros supplémentaire (par rapport à quelqu’un qui n’en a pas fait) à son pays. Soit le double de l’investissement consenti initialement.
L’étude de l’OCDE vient aussi démentir quelques idées reçues, notamment sur le système éducatif français. Ainsi, tant pis pour tous ceux qui aiment comparer l’éducation nationale à l’armée rouge, les dépenses en éducation en France sont inférieures à ce qu’on observe dans d’autre pays. La moyenne des 30 pays de l’OCDE dépense 6,1 % du PIB pour le système scolaire au sens large (du primaire à l’université). La France arrive 11 e avec 5,9 %.
Un budget français en baisse continue
Autre mythe qui tombe à la lecture des chiffres : l’idée reçue d’un budget incontrôlable à la croissance métastasique. Les calculs de l’OCDE sont formels : la part échéant à l’éducation dans la dépense publique a reculé de 11,5 % en 1995 à 10,6 % en 2006.
Quand aux enseignants français qui seraient « très bien payés pour ne pas faire grand-chose » comme on l’entend parfois dans les émissions de libre antenne, les chiffres imposent un cinglant démenti : les enseignants français du primaire travaillent 100 heures de plus que leurs homologues des pays de l’OCDE et ce pour un salaire moindre. Après quinze ans d’expérience, ils gagnent 5000 euros de moins que la moyenne de l’OCDE.
Pourtant, ce serait une erreur d’interpréter les résultats de l’OCDE comme une invitation à multiplier les dépenses sans réfléchir. Certains pays qui obtiennent de très bons résultats ne sont pas ceux où le nombre d’heures et d’enseignants est le plus élevé. L’OCDE critique ainsi les journées trop chargées des élèves français. De même, si le secondaire reçoit plus d’argent que la moyenne, la France investit moins que ses homologues pour les étudiants du supérieur. La modicité des droits d’inscription conjuguée à la modestie des fonds privés investis dans l’université pénalisent les étudiants.
En savoir plus, lire le dossier sur sur le site de l’OCDE. http://collectifjeanmoulin.blogspot.com/2009/09/pour-locde-la-france-doit-depenser-plus.html "La modicité des droits d’inscription conjuguée à la modestie des fonds privés investis dans l’université pénalisent les étudiants." Je n'ai pas compris cette denière phrase, ils disent qu'il faut augmenter les frais d'inscription pour les études supérieures, et encourager les invesstissements privés ? Si oui, j'aimerais bien comprendre comment ils en sont venu là, et j'ai pas vu d'explication dans le rapport (je l'ai survolé). |
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