joss56 Membre actif
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| Sujet: Université: Pas de baisse d'effectifs malgrés les 4 mois de grève! Dim 20 Sep - 21:29 | |
| Rentrée : des effectifs stabilisés à l'université Dans l'Ouest, les grèves du printemps ont eu peu d'incidence, révèle le tour des facultés effectué par nos rédactions. : Marc Ollivier
OAS_AD('Position1'); cachePubVide('pubDetailArt'); Environ 1,4 million d'étudiants et 55 000 enseignants-chercheurs reprennent les cours. Pour la ministre, « les conditions sont réunies pour que cette rentrée soit sereine ».Comment aborde-t-elle cette rentrée, elle qui a été confrontée, de décembre à juin, au plus long mouvement de contestation dans les facultés depuis quarante ans ? Avec optimisme, visiblement. Hier, à Paris, Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur, a estimé : « Les conditions sont réunies pour que la rentrée soit sereine ».Les grèves contre les réformes de la formation des maîtres et du statut d'enseignant-chercheur n'ont pas fait fuir les jeunes. « En première année, alors que les inscrits ont baissé de 10 % sur les cinq dernières années, les effectifs semblent se stabiliser. » Le ministère prévoit une baisse de 1,1 % dans les universités (de la licence au doctorat), une augmentation de 1 % en IUT, de 2,5 % dans les classes préparatoires aux grandes écoles et de 0,3 % en STS (sections de techniciens supérieurs). Valérie Pécresse constate « le dynamisme très fort des filières santé et droit » et « le problème d'attractivité des filières scientifiques et sciences humaines ».Le gros chantier : le passage à l'autonomieLe gros chantier de cette année : le passage à l'autonomie, notamment financière, qui concerne de nombreuses universités de l'Ouest, à partir du 1 er janvier. Valérie Pécresse a aussi valorisé les rapprochements entre classes préparatoires et universités, et cité la collaboration entre deux lycées et l'université du Morbihan. Alors, tout roule ? La ministre veut y croire. Elle rappelle que les bourses étudiantes et les carrières des professeurs sont ou seront revalorisées (doublement des promotions, primes). Mais les organisations étudiantes - l'Unef, la Fage et même l'Uni, de droite - ont vivement dénoncé la dégradation des conditions de vie des jeunes : baisse de pouvoir d'achat, loyers élevés, pénurie de logement social, etc. Sur le front des réformes, les contestataires n'ont pas dit leur dernier mot. Le mouvement « Sauvons l'université » parle de sa « détermination intacte »... | |
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