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Luc Chatel et Xavier Darcos lors de la passation de pouvoirs au ministère de l'Education nationale -
AFP / Miguel Medina
Le nouveau ministre de l’Education le confirme dans les colonnes du Monde. Modernisation des lycées, suppressions de postes d’enseignants : Luc Chatel entend se situer "dans la continuité des engagements présidentiels", et de son prédécesseur à l’Education Xavier Darcos…
La réforme des lycées, l’un des principaux de sujets de crispation entre Xavier Darcos et les enseignants, "entrera comme prévu en vigueur à la rentrée 2010". Le nouveau ministre de l’Education Luc Chatel le confirme dans les colonnes du Monde, à huit jours de la rentrée des classes.
L’architecture du texte tant contesté par la communauté éducative, et qui a sans doute "grillé" Darcos et précipité son départ du ministère de l’Education, sera prête courant septembre. Et les associations de parents d’élèves ont été invités à faire part de leurs propositions, ajoute Luc Chatel dont l’objectif, à travers cette réforme, est de "passer d’un système d’orientation subi à un système choisi et réversible". Le calendrier s’annonce donc serré, ce qui surprend les organisations syndicales.
Réaction de Roland Hubert, secrétaire national du SNES, principal syndicat des enseignants du secondaire (0'43")
Et la réforme du lycée n’est pas la seule sur le feu. Le nouveau locataire de la rue de Grenelle confirme par ailleurs la poursuite des suppressions de postes déjà engagées – 13.500 postes pour la rentrée 2009. Cela donne "une marge de manœuvre soit pour revaloriser les enseignants (…) soit pour mettre en place des services nouveaux, comme l’aide individualisée en primaire, l’accompagnement éducatif au collège ainsi que dans 200 lycée", défend Luc Chatel.
Quant à la réforme de la formation des enseignants, autre sujet de conflit, ["la discussion reste ouverte sur les sujets qui font encore débat", déclare Luc Chatel, s’agissant notamment des dates de concours, du contenu des maquettes de masters ou de celui des stages.
La tête change, la méthode demeure, donc. Aussi, l’Union nationale lycéenne (UNL) promet au ministre un automne agité. "Si rien ne change, il est assuré que les lycéens, il est assuré que les enseignants, les parents d’élèves se mobiliseront eux aussi. La non-écoute ne peut pas recommencer cette année", prévient au micro de France Info Antoine Evennou, secrétaire général de l’UNL.
A sa sortie d’un entretien avec le ministre, Antoine Evennou de l’UNL reste circonspect (0'40")
Les précisions de Célia Quilleret (0'49")