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 Présidents d'universités: la colère monte!

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neo
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MessageSujet: Présidents d'universités: la colère monte!   Présidents d'universités: la colère monte! Icon_minitimeLun 15 Déc - 18:33

Dépêches de l'Education du Lundi 15 décembre 2008

Pécresse défend les budgets des universités, des présidents critiquent


La ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse a défendu lundi lors d'une conférence de presse les moyens alloués en 2009 aux universités, en hausse selon elle d'au moins 10% pour chacune, alors que huit présidents d'université ont parlé d'une "astuce budgétaire".
"Chaque université verra son budget augmenter d'au moins 10%", a assuré Mme Pécresse, grâce globalement à une hausse des dotations de fonctionnement (+ 117 M EUR) et une augmentation des budgets de mise en sécurité et d'accessibilité aux handicapés (+ 99 M EUR).
La ministre a comparé la hausse de 117 M EUR pour le fonctionnement à celles des années précédentes: 6 à 8 M EUR avant 2008, 27 M EUR en 2008.
Sur le volet emploi, Mme Pécresse a rappelé que 200 départs à la retraite ne seraient pas renouvelés en 2009 mais aussi qu'un "redéploiement" de 150 emplois était prévu "entre les universités les mieux dotées et les moins bien dotées".
Ce redéploiement est réalisé selon "l'évolution du nombre d'étudiants, du nombre de chercheurs publiants et des emplois vacants".
Les "gagnants" sont des universités qui "historiquement étaient sous-dotées en emplois", comme Lyon-III qui en gagne huit, Lyon-II dix, Lille-II quinze et Toulouse-I quatre.
Dans une tribune au Monde daté de mardi, huit présidents jugent eux qu'il s'agit d'une "astuce budgétaire", car "la prétendue augmentation se traduit très clairement par une diminution budgétaire affectant des universités, déjà sous-dotées et sous-encadrées".
Et ces présidents de citer l'exemple de Montpellier-III où le budget est selon eux en hausse de 8%, mais avec une dotation de fonctionnement en baisse de 14%, des charges nouvelles et une hausse du plan réussir en licence.
"La conséquence de ce tour de passe-passe est que le plan réussite en licence diminue d'autant la dotation générale et devra servir au financement du fonctionnement", ajoutent les présidents des universités Paris-VIII, Besançon, Grenoble-III, Montpellier-III, Rennes-II, Paris-IV, la Réunion et Caen.
Ils évoquent en outre 24 postes supprimés à Aix-Marseille-II, 18 à Grenoble-I, Lille-I ou Caen, 15 à Brest, 12 à Toulouse ou Montpellier-III.

Interrogé par l'AFP, le ministère a estimé qu'il était "intellectuellement malhonnête de parler d'astuce budgétaire".
Selon le ministère, ce sont ces universités qui contribuent à l'effort de redéploiement, car elles ont vu depuis 2005 leur effectifs stagner (Caen, La Reunion) ou diminuer (Besançon -10%, Montpellier-III -13%, Paris-IV -9%, Paris-VIII -18%, Rennes II -14%, Grenoble -12%).
De son côté, la Conférence des présidents d'universités (CPU) a annoncé lundi s'être abstenue sur le vote des budgets au Cneser, instance représentative et consultative de la communauté universitaire.
Elle estime que le volet emploi, non-renouvellements comme redéploiements, est "contradictoire avec la volonté affichée de porter les dotations des universités au niveau international".

L'organisation étudiante Fage s'est elle aussi abstenue. Elle a salué "des efforts" sur les moyens, mais fait part d'"inquiétudes", sur les IUT et "la logique de diminution de postes".
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MessageSujet: Re: Présidents d'universités: la colère monte!   Présidents d'universités: la colère monte! Icon_minitimeLun 15 Déc - 18:34

Dépêches de l'Education du Lundi 15 décembre 2008

Budgets 2009 des universités: l'Unef demande à Pécresse de revoir sa copie


L'Unef, première organisation étudiante, a demandé lundi à la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse de "revoir sa copie" sur les budgets 2009 des universités, critiquant les redéploiements d'emplois et le financement à la "performance".
Outre les 900 suppressions de postes prévues en 2009 dans le supérieur et la recherche, les redéploiements de postes entre universités sont critiqués car ils "creusent les inégalités et ne répondent pas aux besoins d'amélioration de l'encadrement des étudiants", selon l'Unef.
En outre, l'organisation dénonce la décision de financer les universités à 20% sur leurs performances, et notamment les critères utilisés pour mesurer la performance, comme "le taux d'insertion des étudiants diplômés". "A l'heure où le chômage des jeunes augmente (...) cela revient à rendre les universités responsables du chômage", selon l'Unef.
A l'inverse, l'Unef veut "un plan pluriannuel de recrutement d'enseignants chercheurs et de personnels administratifs pour améliorer la réussite des étudiants".

Dans un communiqué séparé, le Snasub-FSU, syndicat de l'administration et des bibliothèques, a jugé que "la réduction drastique des emplois statutaires" était "incompatible avec la qualité de l'enseignement et la +réussite en licence+ dont on nous rebat les oreilles".
Alors que les emplois supprimés seront "partiellement compensés par des crédits de fonctionnement", "le ministère encourage les établissements à faire appel à du personnel précaire ou à externaliser certaines missions de service public pour faire face à leurs besoins!", selon ce syndicat.
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MessageSujet: Re: Présidents d'universités: la colère monte!   Présidents d'universités: la colère monte! Icon_minitimeMar 16 Déc - 15:52

Lettre ouverte des présidents d'université:
http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article1084

Mobilisation dans les universités: voir le site http://www.sauvonsluniversite.com/
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MessageSujet: Re: Présidents d'universités: la colère monte!   Présidents d'universités: la colère monte! Icon_minitimeLun 5 Jan - 17:49

Dépêches de l'Education du Lundi 5 janvier 2009

"Très grand état de tension" dans les universités, selon leurs présidents


La Conférence des présidents d'universités (CPU) a écrit au président Nicolas Sarkozy pour lui faire part du "très grand état de tension et d'inquiétude" dans lequel se trouvent les universités en ce début 2009, selon cette lettre disponible lundi sur le site de la CPU ( www.cpu.fr ).
Alors que le chef de l'Etat a érigé l'Université et la Recherche "au rang des priorités nationales", les universités connaissent un "malaise grandissant" et des "mécontentements accumulés", selon la CPU.
En cause, des "interrogations persistantes" sur "la proportion des moyens nouveaux qui parviennent réellement aux universités", "la qualité de l'accueil des étudiants", "la réalité des dotations de l'Etat" pour les projets retenus par le plan Campus et "le devenir des statuts des personnels".
"Trois dossiers" sont "particulièrement sensibles" et "risquent de mettre le feu aux poudres", selon la lettre: la modification du décret de 1984 sur le statut des enseignants-chercheurs, la formation des enseignants, et l'accord France-Vatican du 18 décembre sur la reconnaissance des diplômes nationaux.

La lettre ouverte de la CPU, "Chronique d’une crise annoncée dans les universités": http://www.cpu.fr/Actualites.240.0.html?&no_cache=1&actu_id=142
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MessageSujet: Re: Présidents d'universités: la colère monte!   Présidents d'universités: la colère monte! Icon_minitimeJeu 15 Jan - 11:52

http://www.sud-etudiant.org/article_imprim.php3?id_article=1511

Appel d'organisations de jeunesse et d'étudiants:
Signataires: Sud étudiant, FSE, NPA Jeunes, Alternative Libertaire, Les Alternatifs

Dans l'enseignement supérieur, avec les lycéen-ne-s et les travailleurs/euses,
Coordonons nos luttes pour organiser nos victoires!


Depuis plusieurs mois, de nombreuses mobilisations se développent: les lycéen-ne-s organisent une résistance exemplaire face aux attaques du gouvernement, dans le même temps les étudiant-e-s luttent depuis plusieurs mois en Italie et en Espagne, et désormais l'ensemble de la jeunesse grecque se révolte. A ce contexte vient s'ajouter l'appel de l'ensemble des organisations syndicales à une grève d'ensemble le 29 janvier. Le gouvernement a déjà montré un premier signe de faiblesse en annonçant qu'il repoussait (aux grandes vacances ?) son projet de « réforme » des lycées. Nous ne pouvons plus attendre pour nous mobiliser, d'autant plus que nous subissons des attaques similaires.

Applications de la loi LRU: une réforme du financement des universités induisant des suppressions de postes massives

Alors que les financements des universités se faisaient essentiellement sur le nombre d'étudiant-e-s inscrit-e-s, la ministre a annoncé son budget 2009 en indiquant que seraient désormais privilégiées les « performances » de l'université, notamment le taux « d'insertion professionnelle » des étudiant-e-s. Or, ces chiffres sont largement contestés puisque des personnes occupant des emplois précaires peuvent être considérés comme des personnes « insérées professionnellement »... Le but à peine caché de la manœuvre est simple : les universités seront soumises aux lois du marché et financées en fonction des besoin des « entreprises », c'est-à-dire du patronat.
Ce décret est une conséquence directe de la loi LRU et s'inspire du processus européen (dit « de Bologne ») dont le dixième « anniversaire » sera fêté par les ministres européens de l'enseignement supérieur à Louvain en avril. Il se traduit par une réduction conséquente du budget alloué à de nombreuses universités. Le budget 2009 prévoit ainsi la suppression de 900 postes dans l'enseignement supérieur et la recherche.
Il faut ajouter que l'opération campus, permettant uniquement à 10 pôles universitaires, de financer leur patrimoine immobilier s'inscrit dans la lignée de ce passage à l'autonomie. La volonté gouvernementale est bien de créer des disparités entre pôles dits « d'excellence » et les autres universités se consacrant à délivrer des formations courtes, ultra-spécialisées, et généralement financées par les entreprises locales en fonction de leurs intérêts propres.
Refusons le financement sur critères de performance, afin de revendiquer le réinvestissement de l'Etat dans les universités, et de défendre le recrutement de personnels dans des contrats non précaires au sein de nos universités.

Mastérisation des concours d'enseignement ou plan licence, une même logique: déqualifier nos diplômes pour accroître notre précarité

Les réformes récentes en matière d'orientations pédagogiques se sont inscrites dans la lignée des gesticulations et précipitations gouvernementales.Les conséquences du plan licence sont sensibles: les enseignant-e-s n'ont pas de connaissances dans les modules qu'on leur impose, et les étudiant-e-s sont encouragés à s'éloigner du système universitaire par le biais de stages. Il va sans dire que le gouvernement ne fait que donner l'illusion de s'interroger sur la pertinence pédagogique de ces mesures: le plan licence consiste simplement à vider notre formation de son contenu, en la soumettant aux besoins du marché (stages en entreprises, apprentissage de la bureautique et aucune création de postes d'enseignant-e-s pour se faire)
Dans la même logique de déqualification des formations, le ministère a mis en place dans l'urgence une réforme des concours d'enseignant-e-s: l'objectif est la création d'un master professionnalisant avant de pouvoir passer les concours, déliant cette formation de l'aspect recherche, créant une spécialisation des étudiant-e-s sur un champ d'activité unique. Pour beaucoup d'étudiant-e-s, il est impossible d'assumer la charge financière de deux années d'études supplémentaires: les concours deviendront alors accesibles aux plus riches; et ce d'autant plus que les stages obligatoires (souvent 35h pendant plusieurs mois) empêcheront les étudiant-e-s contraints de se salarier de joindre les deux bouts!
Il faut ajouter à cela le fait que le récent rapport Jolion préconise la mise en place d'une sélection à l'entrée du master 1, dans l'ensemble des masters, et une suppression de la distinction entre master professionnel et master recherche – afin de détacher les formations universitaires de leur aspect recherche.
Refusons l'ensemble de ces mesures visant à nous transformer en main d'oeuvre docile, instaurant une hyper-spécialisation de nos formations et imposant une déqualification de nos diplômes du point de vue du droit du travail. En outre, ces mesures s'accompagnent de nouvelles attaques contre le système d'aides sociales étudiantes, que nous ne pouvons tolérer (le rapport Lambert envisage la casse des CROUS en les poussant à l'autonomie, établissant des disparités entre régions riches et pauvres).

Face à ces attaques, il est urgent que nous organisions notre lutte, en effectuant au plus vite la jonction avec la mobilisation lycéenne pour rejoindre les salarié-e-s dans la grève dès le 29 janvier. Le gouvernement est en partie affaibli par la crise financière et la montée de la contestation des jeunes et des salarié-e-s. Tous ensemble, nous pouvons le le faire céder.
Nous appelons les étudiant-e-s à se réapproprier cet appel et à faire émerger collectivement leurs revendications pour une université publique, gratuite et ouverte à tou-te-s. Pour cela, nous appelons à tenir des assemblées générales tout au long du mois de janvier, qui convergeront dans la semaine précédent le 29 afin de donner les suites nécessaires à cette journée.
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