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| Sujet: Articles - bilan du 20 novembre 2008 Jeu 20 Nov - 21:10 | |
| Voici un regroupement d'articles sur la grève du 20 novembre dans l'éducation pour faire le bilan de la journée : - Citation :
- Education: forte grève dans le primaire, 163.000 à 220.000 manifestants
Il y a 15 heures
PARIS (AFP) — La journée de mobilisation jeudi dans l'Education a été "réussie" selon les syndicats, avec une grève massivement suivie dans le primaire et des manifestations dans toute la France, alors que Xavier Darcos a brocardé le caractère "démodé" et "systématique" de ces modes d'action.
Dans les écoles primaires, entre 48% (ministère) et 69% (syndicats) des enseignants ont débrayé. Dans les collèges et lycées, ils étaient entre 21% (ministère) et "plus d'un sur deux" (selon le Snes).
La grève dans le primaire a donc été la plus suivie depuis plus d'un an, alors que les grévistes du secondaire ont été moins nombreux que lors des trois grèves précédentes, selon les chiffres du ministère comme des syndicats.
"Le message transmis par toute une profession aujourd'hui est massif, net et déterminé", en ont conclu les trois principaux syndicats des écoles primaires, en donnant au ministre de l'Education "cinq jours pour ouvrir des négociations". A défaut, ils lanceront de "nouvelles actions".
Plus généralement, "c'est une journée réussie", a déclaré le secrétaire général de la FSU Gérard Aschieri, "un tournant" selon le SE-Unsa, alors que 163.000 enseignants, étudiants et lycéens ont défilé selon la police dans 131 cortèges dans tout le pays. Pour 48 villes les plus importantes, l'AFP a décompté de sources syndicales 220.000 manifestants.
Toute la fonction publique avait réuni le 15 mai entre 200.000 (police) et 300.000 (syndicats) personnes.
Jeudi, les manifestants étaient 9.000 à 40.000 à Paris, de 5.500 à 20.000 à Bordeaux, 5 à 11.000 à Marseille, 6 à 10.000 à Lyon, 5 à 10.000 à Toulouse et à Nantes, ou encore 5.700 à 9.000 à Grenoble, 3.400 à 6.000 au Mans.
Ils demandaient un autre budget (celui de 2009 prévoit 13.500 suppressions de postes), "le maintien des Rased" (maîtres spécialisés contre l'échec scolaire), le respect de l'école maternelle, un "véritable dialogue social" et, pour certains, une autre réforme du lycée.
Dans les différents cortèges, on pouvait lire des slogans tels que "Postes supprimés = classes surchargées" ou "Enfants sacrifiés, parents licenciés, retraites amputées: ça ne peut plus durer!".
A Orléans, une poupée vaudou à l'effigie de Xavier Darcos, percée d'épingles, était tirée dans un chariot. A Paris, des lycéens affirmaient "sans profs, rien n'est possible".
Les candidats à la tête du PS, Benoît Hamon, Martine Aubry et Ségolène Royal ont apporté leur soutien aux manifestants.
"Dans cette période de crise, il est vital pour la France de maintenir un haut degré d'excellence dans ses services publics", a déclaré à Strasbourg le leader de la CGT Bernard Thibault.
"Cette mobilisation a une signification. Il n'y a que le ministre pour ne pas le voir", a résumé à Paris M. Aschieri.
La FSU rencontrera lundi les autres organisations de l'Education pour décider des suites de cette journée.
Interrogé dans la matinée sur RTL, Xavier Darcos avait dit qu'il "entendait" la grève et qu'elle allait être "importante".
Mais il a aussi brocardé les syndicats "dont la fonction principale" est selon lui "la résistance au changement", estimant qu'"organiser de manière systématique" des grèves comme "réponse aux problèmes de l'école" était "démodé".
L'UMP a demandé "un peu moins de grèves et un peu plus de bon sens" dans l'Education.
Enfin le droit d'accueil a montré ses limites, des communes de gauche comme Paris, Lyon ou Strasbourg se disant incapables de le mettre en place, alors que Bordeaux, Marseille ou Nice, de droite, l'ont organisé.
>> http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hAcLzFrkiJQjL6-Av3ax61_DZ6TQ | |
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