À partir du 1er janvier, les
automobilistes pourront faire figurer sur la plaque d'immatriculation
de leur véhicule neuf le département de leur choix.
Et si demain, on roulait tous immatriculés en Finistère ?
Parce qu'on y est né. Ou qu'on y a passé des vacances merveilleuses.
Qu'on a des binious et des embruns pleins la tête. Illégale
aujourd'hui, cette fantaisie sera possible demain.
La liberté de choixÀ partir du 1
er janvier,
«
le propriétaire d'un véhicule pourra faire figurer l'indicatif du
département avec lequel il ressent les attaches les plus fortes »,indique le ministère de l'Intérieur. Un habitant de la région
parisienne pourra donc, s'il le souhaite, rouler aux couleurs des
Bouches-du-Rhône ou de son Cantal natal. Concrètement les plaques
minéralogiques comporteront désormais quatre éléments. Au centre, le
nouveau numéro d'immatriculation. À gauche, sur fond bleu, le drapeau
européen et la lettre F, pour symboliser la France.
À droite, toujours sur fond bleu,
« le numéro du département de coeur », selon l'expression du porte-parole du ministère de l'Intérieur Gérard Gachet, et
« le logo de la région correspondante ». Pas question, donc, de faire cohabiter le logo de la région Bretagne avec le numéro 44 de la Loire-Atlantique...
Les
partisans du collectif « Jamais sans mon département », reçus hier
matin par Michèle Alliot-Marie, crient victoire. Le projet rend
obligatoire la présence du numéro du département.
« Le projet initial du ministère le rendait facultatif, le risque de le voir disparaître était réel », avancent les députés Richard Maillé (Bouches-du-Rhône) et Alain Vidalies (Landes), coprésidents du collectif.
Les
députés attachés à leurs racines ne voyaient pas l'utilité de changer
la réglementation actuelle. La ministre a choisi une voie médiane : la
liberté de choix.
Arnaud BÉLIER. Ouest-France
http://www.lemans.maville.com/Le-departement-revient-sur-les-futures-plaques-d-immatriculation/re/actudet/actu_dep-732177------_actu.html
À droite sur fond bleu,« le numéro du département de coeur », et « le logo de la région correspondante. » Photo : Daniel Fouray