Animateur Administrateur
Nombre de messages : 9064 Age : 33 Ville : Grand Ouest Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Mobilisation générale pour l'éducation... en Italie Jeu 23 Oct - 19:35 | |
| De l'autre côté des Alpes, c'est l'effervescence ! Mobilisation générale contre les mesures du gouvernement Berlusconi. Union des profs, étudiants et parents d'élèves dans la rue. Vous n'en entendrez surement pas parler autre part, et pourtant c'est vrai ! - Citation :
- Les écoles et les universités italiennes en révolte
Leçons en plein air, assemblées dans les écoles et universités, manifestations… Les protestations des étudiants, enseignants et parents d’élèves contre les mesures du gouvernement devraient culminer le 30 octobre, jour de grève générale
«En Italie, l’école primaire, qui est considérée selon les études de l’OCDE comme une des meilleures d’Europe, représente un pilier fondamental pour la société», souligne le directeur de l’école Visconti à Rome, Pietro Perziani.
« C’est un lieu d’apprentissage et un puissant amortisseur social pour les familles modestes. Mais les changements introduits par la ministre de l’instruction publique, Mariastella Gelmini, risquent de totalement détruire ce qui a été bâti par de grands pédagogues. »
Actuellement, les écoles publiques donnent la possibilité aux parents de choisir deux types d’emploi du temps : trente-deux heures, horaire obligatoire, ou quarante heures, comprenant des cours de soutien et des activités pédagogiques et sportives supplémentaires.
Horaires scolaires réduits « Pour de nombreux parents, savoir que leurs enfants sont pris en charge du lundi au vendredi de 8 heures à 16 h 30 représente une garantie de sécurité », observe Anna Ricolfi, enseignante à l’école Visconti depuis vingt-neuf ans.
Avec le décret-loi Gelmini que prépare le gouvernement, les horaires scolaires seront réduits à vingt-quatre heures par semaine. Les cours commenceront à 8 heures et se termineront à 12 h 30.
Les élèves du primaire n’auront plus qu’un enseignant par classe au lieu de 3 pour deux classes, comme cela existe depuis plus de vingt ans.
Objectif : réduire les dépenses publiques « Pour nous la pluralité des enseignants permet d’approfondir les connaissances, de tenir compte des besoins de chaque enfant et d’élaborer des stratégies d’éducation appropriées à la complexité de la société, affirme Anna Ricolfi.
Tout cela n’existera plus puisqu’un seul maître devra enseigner, dans un espace de temps réduit, toutes les disciplines, à l’exception des cours d’anglais et de religion qui, eux, sont facultatifs mais suivis par 80 % des élèves. »
Selon Alessandro Anniballi, professeur de musique, la ministre de l’éducation ne mesure pas l’impact négatif de ces décisions sur les plans sociaux, psychologiques et pédagogiques.
« Elle prétend moderniser l’enseignement mais elle ne poursuit qu’un objectif : réduire les dépenses publiques. » Le plan prévoit en effet 7,4 milliards d’euros de moins entre 2009 et 2012, en supprimant 87 400 postes d’enseignants et 45 000 emplois administratifs.
Manifestations gigantesques « En vérité, le gouvernement se désintéresse du droit à l’éducation de qualité pour tous. Les familles les plus aisées dirigeront leurs enfants vers le privé, ce qui ne fera que creuser le fossé entre riches et démunis », peste Alessandro Anniballi.
À travers toute l’Italie , la plupart des écoles sont en agitation permanente depuis que Mariastella Gelmini a déclaré qu’elle n’entendait pas revenir en arrière, au prétexte qu’il y a « trop d’enseignants dans le primaire (1 pour 9 élèves, contre 1 pour 12 selon la moyenne OCDE) et qu’il est inadmissible que 97 % des ressources utilisées pour les écoles soient destinées aux salaires ».
Le mouvement de contestation devrait atteindre son point culminant le 30 octobre, journée de grève générale lancée par les confédérations syndicales. Une manifestation nationale se tiendra dans la capitale et elle s’annonce gigantesque car les universités aussi se retrouvent en ligne de mire du gouvernement.
Une nomination pour cinq départs Depuis le début de la semaine à Rome, des professeurs de physique de l’université de la Sapienza font cours le matin sur une place située face au Parlement ; des leçons en plein air se tiennent également dans d’autres villes et la vie des amphithéâtres est désormais rythmée par des assemblées.
La révolte des étudiants est liée à l’adoption d’une loi rédigée, cette fois-ci, par le ministre de la fonction publique, Renato Brunetta, et celui du Trésor, Giulio Tremonti.
Elle prévoit une réduction du budget ordinaire de 1,5 milliard d’euros entre 2009 et 2013, le blocage du recrutement de professeurs ou chercheurs, c’est-à-dire une nomination pour 5 départs à la retraite, dès 2009.
Mais aussi la transformation des universités en fondations de droit privé. « La seule solution est de faire abroger cette loi, assure Noemia, étudiante en biologie. Sans quoi, dit-elle, ce sera la mort des universités publiques en Italie . » Anne LE NIRDE à ROME >> http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2353821&rubId=1094 | |
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Raphaël Membre hyper-actif
Nombre de messages : 3257 Age : 33 Ville : Grenoble et Bons en Chablais (74) Date d'inscription : 14/02/2008
| Sujet: Re: Mobilisation générale pour l'éducation... en Italie Jeu 23 Oct - 20:04 | |
| c'est dingue comme les ressemblances sont nombreuses.. A quelque chose prèt que EUX sont dans la rue !! | |
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-= £l Anarquiste =- Visiteur habitué
Nombre de messages : 350 Age : 31 Ville : Lille Date d'inscription : 17/10/2008
| Sujet: Re: Mobilisation générale pour l'éducation... en Italie Ven 24 Oct - 6:37 | |
| faudrait qu'il ce passe la même chose au niveau de la mobilisation | |
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| Sujet: Re: Mobilisation générale pour l'éducation... en Italie | |
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