Un an après la mobilisation contre la LRU, et à l’aube de nouvelles luttes dans le domaine des acquis sociaux étudiants ; La fédération SUD-Etudiant, consciente de la nécessité de mettre en oeuvre une discussion large, à même de permettre à l’ensemble des organisations étudiantes proches des idées du syndicalisme de lutte de trouver et d’investir des terrains d’interventions communs, soutient et appelle à relayer l’initiative d’un week end de débats prévus le 25 octobre prochain à Paris. Faisant suite à une première réunion sur "le rapprochement du syndicalisme étudiant de lutte", qui s’était tenue au mois de mai dernier à Toulouse avec la présence de la FSE, de plusieurs syndicats locaux SUD étudiant, ainsi que de plusieurs organisations étudiantes de lutte impliquées localement dans leurs universités, l’initiative de la journée du 25 octobre doit permettre de donner une nouvelle ampleur à ce processus de discussions.
Pour la fédération Sud étudiant, il apparait nettement que le syndicalisme étudiant de lutte ne se résume en aucun cas à deux organisations ayant une visibilité "nationale", mais prend en compte des composantes beaucoup plus diverses avec lesquelles nous sommes amenés à livrer un travail quotidien au sein de nos universités :
associations ou collectifs locaux d’étudiant-e-s, à vocation syndicale, constitués à la suite des mobilisations contre la LEC en 2006 ou contre la LRU en 2007
organisations syndicales étudiantes exerçant leur militantisme sur un territoire limité, pour la défense des cultures et des langues minoritaires
associations et organisations d’étudiant-e-s luttant contre le sexisme et/ou le patriarcat au sein de nos universités, et au-delà dans l’ensemble de la société
organisations étudiantes rappelant la nécessité d’apporter une approche sociale sur les questions environnementales et/ou questions de santé au sein des universités, ainsi que dans l’ensemble de la société
organisations et associations de défense des étudiant-e-s étranger-e-s et/ou sans papiers
etc
Cette journée n’est bien évidemment qu’un moment d’un processus appelé à s’inscrire dans la durée, et à connaître des déclinaisons au niveau local dans les universités et autres établissements d’enseignement supérieur ; mais il convient que l’ensemble de ceux et celles qui, impliquée-s dans des syndicats, associations, collectifs, se sentent concernés par la possibilité de voir émerger et de développer des terrains d’interventions communs pour le syndicalisme de lutte, se rejoignent et participent à la réussite de la journée du 25 octobre.
Dans l’optique d’organiser au mieux cette rencontre, nous invitons les organisations intéressées par cette démarche à débattre en leur sein de cette initiative, et à nous contacter afin de confirmer leur venue avant le 18 octobre si possible.
Nous proposons par ailleurs un ordre du jour de cette réunion (lire la suite).
Proposition d’ordre du jour (à débattre)
1. Revendications, transformation sociale et projet de société
1.1. Stratégies syndicales, analyse politique
1.2. Réflexion sur salaire social / garantie sociale étudiante
1.3. Projet de société et de transformation sociale
1.3.1. lutte contre le sexisme
1.3.2. défense des sans papiers
1.3.3. environnement et social (gratuité des transports, etc)
1.4. Projet d’université
2. Organisation
2.1. Dans le mouvement social (en se basant sur les constats du mouvement LRU : AG, coordinations, autogestion des luttes)
2.2. En interne (au niveau local et fédéral, pratique du consensus, etc.)
3. Rapports avec les organisations du mouvement social
3.1. Union syndicale Solidaires et les liens interprofessionnels
3.2. Les diverses organisations du mouvement social, notamment dans le milieu étudiant
4. Fonctionnement commun
4.1. Prochaine réunion
4.2. Campagnes à venir et travail en commun
Sur le déroulement de la rencontre :
si l’organisation à laquelle vous appartenez souhaite participer, veuillez confirmer votre présence en indiquant les noms des personnes mandaté-e-s avant le 18 octobre si possible (à l’adresse :
sud-etudiant@sud-etudiant.org)
la rencontre est susceptible de se prolonger le dimanche si l’ensemble des points n’ont pas pu être traités le samedi