Edvige pas mort : les jeunes toujours à l’index.
Communiqué de la LCR.
Face à l’ampleur des réactions de rejet du fichier Edvige, le gouvernement a dû se résoudre à faire ce à quoi il se refusait jusqu’à présent : remettre en question le fichier Edvige. Mais, le fichier incriminé qu’il s’appelle Edvige ou porte un autre nom, bouge encore. Un certain nombre de dispositions, concernant le fichage des personnalités, des élus, l’orientation sexuelle, ou la santé, devraient disparaître, en principe. Par contre, le fichage des mineurs à partir de 13 ans, simplement suspectés de pouvoir troubler l’ordre public, va rester. La LCR réaffirme son refus du fichage des mineurs de 13 ans. Le droit à ne pas être espionné, ausculté, surveillé, ne se divise pas. Il est valable aussi bien pour les personnalités et les élus que pour les mineurs visés par le gouvernement. « Le droit à l’oubli » invoqué par Mme Alliot-Marie ne change rien à l’affaire. L’opacité qui entoure la gestion, la consultation, la vérification des fichiers est suffisamment grande pour que ce genre de promesse reste lettre morte. C’est pourquoi, la LCR continue d’exiger le retrait et le non-remplacement du fichier Edvige et de toutes les dispositions qu’il contient, aussi bien pour les mineurs que pour les personnalités et les élus.
Le 19 septembre 2008.
RAPPEL DE LA PETITION (200.000 signatures !) : http://nonaedvige.ras.eu.org/