Réunion entre syndicats lycéens et Darcos du 18 septembre

Voici un mini-dossier sur la rencontre entre les syndicats lycéens et Darcos au ministère de l'éducation. En résumé, une réunion qui portait sur la réforme du lycée et qui de l'aveu de Lecoultre ne servait à rien.

Citation :

L'UNL rencontrera Xavier Darcos ce jeudi 18 septembre
Paris, le 17 Septembre 2008.

L'UNL rencontrera M. Xavier Darcos ce jeudi 18 septembre à 14h30 au ministère de l'Education Nationale. Ce rendez-vous intervient dans un contexte de mécontentement général face à la politique éducative du gouvernement. Ce sera l'occasion pour l'UNL d'aborder des sujets fondamentaux comme la réforme du lycée, les conséquences des suppressions de postes ainsi que toutes les échéances concernant le lycée et les lycéens cette année.

L'UNL fera part au ministre de l'Education Nationale de son inquiétude face au calendrier qu'il a fixé pour la réforme du lycée. En effet, comment aborder, débattre et approfondir des thématiques aussi importantes que le travail en autonomie, une nouvelle pédagogie, le renforcement des instances de la Démocratie Lycéenne ou encore de l'orientation en à peine 3 mois et demis ? L'UNL répète qu'elle continuera à porter la voix des lycéens lors de ces discussions et qu'elle ne cautionnera ni une réforme qui ne sera pas entièrement concertée avec tous les acteurs de la communauté éducative, ni une réforme du lycée baclée et au service de nouvelles coupes budgétaires.

L'UNL interpellera également Xavier Darcos sur les graves conséquences des suppressions de postes dans nos lycées, et ce, malgré ses nombreuses déclarations sensées rassurer la communauté éducative et les élèves sur la qualité du service public d'éducation. Nous aurons l'occasion de montrer au ministre, en tant qu'acteurs de la vie des lycées, que des arguments comme la baisse de la démographie dans bon nombre d'endroits ne légitiment pas ces milliers de suppressions de postes et qu'elles sont la source de bien des surcharges de classes, notamment dans les zones où le nombre d'élèves était sensé baisser significativement.

Enfin, l'Union Nationale Lycéenne évoquera une nouvelle fois lors de cet entretien le sort des lycéens sans-papiers dont un grand nombre vivent dans des conditions dramatiques en étant menacés d'être expulsés, au mépris de leur droit à l'éducation. Plus que jamais, l'UNL est déterminée cette année, à porter la voix des lycéens haut et fort.

>> http://www.unl-fr.org/actu_view.php?id=343

Citation :

Jeudi 18 septembre 2008

L'UNL: "la réforme du lycée ne part pas dans les conditions optimales"

L'Union nationale des lycéens (UNL) estime que la réforme du lycée, telle qu'elle était engagée par le gouvernement, "ne partait pas dans les conditions optimales", a déclaré jeudi son président Florian Lecoultre à l'AFP à l'issue d'une rencontre avec Xavier Darcos.

"Alors que la réforme du lycée est une occasion historique de changer le lycée, de nombreux éléments nous font penser que ça ne va pas se passer comme ça. La réforme ne part pas dans les conditions optimales", a affirmé Florian Lecoultre.

La réforme du lycée est l'un des chantiers principaux de l'année: l'objectif du gouvernement est d'installer une nouvelle classe de seconde à la rentrée 2009, une nouvelle première en 2010 et une nouvelle terminale en 2011.

Pour cela, le ministre de l'Education a chargé le recteur d'Aix-Marseille, Jean-Paul de Gaudemar, de définir son contenu en discutant avec les syndicats.

"Le ministre nous a confirmé qu'il fallait absolument faire cette réforme pour septembre 2009", a ajouté le responsable de l'UNL.

Dès lors, "le calendrier des discussions ne laisse pas la place à l'approfondissement de certains sujets, comme l'autonomie, l'orientation, la pédagogie", a-t-il regretté.

En outre, "nous voulions éclaircir des zones d'ombres", par exemple l'idée d'une "semestrialisation" des études, de "parcours de découverte en seconde" etc., or "le ministre n'a pas pu nous fournir de concret", a-t-il ajouté.

"Cette rencontre n'a pas servi à grand chose et n'a pas répondu aux questions et inquiétudes des lycéens", a-t-il conclu.

Dans un communiqué, la deuxième organisation lycéenne, la Fidl, également reçue par Xavier Darcos jeudi en fin d'après-midi, a affirmé que "le ministre met la charrue avant les boeufs sur tout ce qui concerne la réforme du lycée, et ne porte pas de projet global sur ce que doit être le lycée de demain".

"Une réforme du lycée à la hauteur des attentes des lycéens et du monde éducatif ne peut pas intervenir dans un climat de restriction budgétaire", a-t-elle ajouté.

>> http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20080918&key2=080918173533.rpkntide.xml

En concordance au sondage de ce topic, le SNES-FSU envisager de quitter la table des "négociations" pour la nouvelle réforme du lycée.

Citation :

Jeudi 18 septembre 2008

Réforme du lycée: le Snes-FSU s'interroge sur sa participation aux discussions

Le Snes-FSU et le Snep-FSU, syndicats d'enseignants majoritaires en collèges et lycées, décideront la semaine prochaine s'ils continuent à participer ou non aux discussions sur la réforme du lycée, ont-ils annoncé dans un communiqué.

Mercredi, la CGT Educ'action (minoritaire) a annoncé son départ des discussions.

Le Snes et le Snep demandent que "le ministre crée les conditions nécessaires à la poursuite des discussions en faisant, d'une part, des propositions sur la révision du calendrier" et d'autre part, en démentant que le projet soit déjà bouclé, a précisé le Snes à l'AFP.

"A la lumière des réponses obtenues (...), les instances du Snes et du Snep examineront en début de semaine prochaine la question de la poursuite de leur participation aux discussions".

La réforme du lycée est l'un des chantiers principaux de l'année: l'objectif du gouvernement est d'installer une nouvelle classe de seconde à la rentrée 2009, une nouvelle première en 2010 et une nouvelle terminale en 2011.

Pour cela, le ministre de l'Education a chargé le recteur d'Aix-Marseille, Jean-Paul de Gaudemar, de définir son contenu en discutant avec les syndicats.

Une dizaine d'organisations, dont les principaux syndicats d'enseignants, Snes-FSU et Snep-FSU comprises, de chefs d'établissements et de lycéens, ont signé en juin un protocole d'entrée en discussions.

Mais fin août, ils ont fait part, après une réunion avec M. de Gaudemar, des délais intenables, selon eux, des discussions et demandé un report du calendrier.

>> http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20080918&key2=080918155446.w66vhv1q.xml

Tout est calculé, il faut faire un truc qu' ils ont pas prévu dans leurs sénarios !!