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| La FCPE inquiète de la politique du gouvernement | |
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Animateur Administrateur
Nombre de messages : 9064 Age : 33 Ville : Grand Ouest Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: La FCPE inquiète de la politique du gouvernement Mar 13 Mai - 8:49 | |
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- Mardi 13 mai 2008
Congrès de la FCPE: des parents d'élèves "inquiets" de la politique éducative du gouvernement
Des délégués de parents d'élèves réunis au congrès de la FCPE à Epinal samedi se disent inquiets de la politique éducative du ministre Xavier Darcos, qu'il s'agisse du service minimum, des nouveaux programmes du primaire ou encore de la suppression des cours le samedi matin dans les écoles.
Interrogé par l'AFP peu avant l'ouverture du congrès, Jean-Louis Dupuy, président du Pas-de-Calais, prévient qu'il y aura "des positions très fermes contre le train d'annonces" égrené par le ministre de l'Education tout au long de sa première année à cette fonction.
Et de citer en particulier son approche "mercantile" de l'Ecole, avec "11.200 suppressions de postes" prévues pour la rentrée. "L'Education, ce ne sont pas des économies!", lance ce responsable.
Pascale Barbe (Savoie) s'est rendue à Epinal "très inquiète, en raison de la rentrée qui s'annonce mal". "Avec les coupes dans les postes, on va vers la destruction du service public de l'enseignement", assure-t-elle.
Le service minimum d'accueil dans les écoles, ce dispositif de garde qui va être remis en vigueur lors de la journée de grève du 15 mai - à laquelle appelle aussi la FCPE -, est aussi un sujet qui fâche: "on va dresser des fonctionnaires territoriaux (les agents municipaux, ndlr) contre d'autres fonctionnaires (d'Etat, c'est-à-dire les enseignants ndlr) ?", demande Jean-Claude François (Rhône).
Pour Catherine Belhomme, de la FCPE Hérault, cette mesure n'est rien "d'autre que de la poudre aux yeux". "Nous, ce qu'on demande, c'est que les enseignants absents pendant l'année soient remplacés. Or ce n'est pas le cas", déplore-t-elle.
Alors que la suppression du samedi matin à la rentrée en primaire est présentée par le ministre comme une demi-journée "rendue aux familles", Jean-Luc Ballouard (Ille-et-Vilaine) dénonce le fait que le temps scolaire "va passer de 26 à 24 heures hebdomadaires, soit un semestre complet qui disparaît depuis la petite section de maternelle jusqu'à la fin du CM2 !"
"Et cela, alors que dans le même temps, on nous dit que 15% des élèves en fin de CM2 ne savent pas lire", ajoute-t-il.
"Enlever deux heures, avec des nouveaux programmes qui ne sont pas allégés, je ne vois pas comment on va pouvoir faire mieux !", renchérit Mme Belhomme.
Tous déplorent l'instauration par M. Darcos de nouveaux programmes en primaire, "sans aucune concertation avec les instances représentant les parents", qui marquent un retour "aux années 1940, où l'élève n'est plus qu'un béni-oui-oui", selon les termes de Mme Barbe.
Ces parents d'élèves sont aussi nombreux à s'inscrire en faux contre l'idée selon laquelle les relations avec les enseignants seraient difficiles. "Les rapports sont bons et sereins. Les profs sont disponibles. La difficulté vient plutôt du côté des administrations (les proviseurs, les principaux), qui sont peut-être soumis à trop de pression", estime M. François.
Seul bon point attribué par Mme Barbe à M. Darcos: son action en faveur de l'allègement du poids du cartable, une revendication forte de la fédération qui a mené plusieurs campagnes en ce sens. "Là, on a l'impression d'être entendus, mais cela ne concerne que le périscolaire. On aimerait être entendus sur le reste", affirme-t-elle.
Ce congrès de la première fédération de parents d'élèves (325.000 adhérents, 20% des voix aux élections dans le primaire, 54% dans le secondaire) se termine lundi. >> http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20080513&key2=080510103447.5rc5aqfa.xml | |
| | | Animateur Administrateur
Nombre de messages : 9064 Age : 33 Ville : Grand Ouest Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Re: La FCPE inquiète de la politique du gouvernement Mar 13 Mai - 8:50 | |
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- Mardi 13 mai 2008
Education: le président de la FCPE appelle les parents à se mobiliser
Le président de la FCPE, première fédération de parents d'élèves, Faride Hamana, a estimé samedi que la politique éducative du gouvernement "suscite de multiples inquiétudes" et appelé les parents à "se mobiliser fortement lors des journées unitaires" d'action des 15 et 24 mai dans l'Education.
"La politique éducative menée par le gouvernement suscite de multiples (...) inquiétudes légitimes", a-t-il affirmé à Epinal lors de l'ouverture du congrès de sa fédération, selon une copie de son discours transmise à l'AFP.
"D'abord, parce qu'elle est pilotée par la seule logique budgétaire. (...) Nous savons bien qu'elles (les réformes, ndlr) s'inscrivent dans la logique de la révision générale des politiques publiques (RGPP) dont l'axe principal est de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite", a poursuivi M. Hamana.
"Il faut dénoncer les mesures de restriction et d'austérité de la RGPP et j'appelle les parents à se mobiliser fortement lors des journées unitaires", a-t-il déclaré, faisant référence au 15 mai, journée de grève et de manifestations dans l'Education et la Fonction publique, et au 24 mai, journée d'actions multiformes dans l'Education.
"Disons à ceux qui n'ont pas aimé mai 68 qu'ils n'aimeront pas mai 2008", a-t-il encore lancé devant les responsables départementaux de la première fédération de parents d'élèves (325.000 adhérents, 20% dans le primaire, 54% dans le secondaire). | |
| | | Animateur Administrateur
Nombre de messages : 9064 Age : 33 Ville : Grand Ouest Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Re: La FCPE inquiète de la politique du gouvernement Mar 13 Mai - 8:50 | |
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- Mardi 13 mai 2008
La FCPE contre le soutien scolaire après la classe
La FCPE, première fédération de parents d'élèves, a exprimé lundi à Epinal son opposition au soutien scolaire après la classe préconisé par le ministre de l'Education, Xavier Darcos.
Les délégués des parents d'élèves de la FCPE ont aussi appelé à l'occasion de leur congrès annuel, "à toutes les mobilisations unitaires à commencer par celle du 15 mai pour la défense du service public d'éducation".
Dans une "déclaration solennelle" transmise à l'AFP, ces délégués estiment que "le tri social et scolaire des élèves par la concurrence entre les établissements, la perte d'heures de cours (avec la suppression du samedi en primaire, ndlr) pénalisent encore plus les élèves les plus fragiles".
Ils dénoncent aussi "la diminution des moyens en personnels formés et en crédits de fonctionnement des réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté prévus pour le soutien".
"Le désengagement de l'Etat, estiment-ils, démantèle les structures d'aide et de soutien internes à l'Education nationale".
Ils dénoncent notamment la mise en place d'un soutien scolaire pendant les vacances pour les élèves en difficulté qualifiant cette mesure de "leurre".
"La FCPE exige une politique éducative ambitieuse pour la réussite de tous les jeunes et s'oppose à toutes les mesures qui externalisent le traitement de la difficulté scolaire", est-il indiqué dans la déclaration.
Estimant que "l'école doit être son propre recours", la FCPE demande "la réintégration des heures de soutien dans le temps scolaire obligatoire et le maintien de toutes les heures d'enseignement pour tous les élèves (soit le maintien du samedi, ndlr)".
Les délégués FCPE ont en outre adopté plusieurs motions. L'une réclame l'arrêt de la mise en oeuvre du logiciel "Base-élèves" et le réexamen du fichier Sconet dans le second degré.
"Base-élèves" est d'une base de données informatiques lancée en 2004 dans le primaire à titre expérimental dont l'objectif est d'aider à la gestion des élèves, au suivi des parcours scolaires et au pilotage académique et national. Il a été très critiqué récemment par des parents d'élèves et des associations pour son aspect intrusif dans la vie privée car l'enfant y est "fiché" et les donnée sont partagées.
Dans une autre motion, les délégués FCPE "exigent l'arrêt immédiat de la répression et des poursuites à l'égard des lycéens" engagés dans la mobilisation contre les suppressions de postes prévues à la rentrée prochaine.
Ils réclament en outre, dans un autre texte, pour les jeunes incarcérés le respect de l'obligation de scolarisation pour tous les moins de 16 ans et le droit de poursuivre le cursus scolaire en cours.
Enfin, dans une dernière motion, ils refusent toute remise en cause de la loi de 1905 sur la laïcité. >> http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20080513&key2=080512113047.pmjvv51y.xml | |
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