Suite de la LRU

Mais que fait le gouvernement pendant ce temps ?

Citation :

Le nouveau projet de Pécresse, dans la lignée de la LRU, vient de sortir. Les étudiants doivent de nouveau déterrer la hache de guerre !
“Opération campus” Non aux fac d’élite/facs poubelles !

Valérie Pécresse vient d’annoncer le lancement de l’ “opération campus”. Il s’agit d’un grand programme de rénovation de l’immobilier universitaire, Mais cette rénovation ne concernera pas toutes les universités. Seuls 10 campus seront retenus. Premier problème : il sera financé par la vente de 3% d’EDF. Et surtout, ce projet sera l’occasion de mettre en place des pôles d’excellence et d’accentuer les inégalités entre facs.

Non à la concurrence entre universités ! Les universités qui bénéficieront de ce programme de rénovation seront sélectionnées sur la base d’un appel à projets devant respecter un “cahier des charges”. C’est clairement une mise en concurrence des facs entre elles qui est proposée. Seuls “les meilleurs” seront retenus. Pour être sélectionné, les documents officiels encouragent les universités à se regrouper, à former des Pôles de Recherche et d’Enseignement Supérieur. On peut craindre qu’en se regroupant, les universités en profitent pour supprimer des postes de profs et de personnels non-enseignants. Et seuls une partie de ces regroupements bénéficieront des financement de l’ “Opération Campus”. Dans la droite ligne de la Loi sur les responsabilités et Libertés des Universités LRU), Valérie Pécresse propose de recourir de manière plus systématique à des fonds privés pour financer ce projet. Un élément de plus pour mettre en place une mainmise du patronat sur les contenus et l’organisation de l’enseignement supéroeur et de la recherche.

Diplômes dévalorisés pour les uns, campus de luxe pour les autres Cette opération est le versant “fac d’élite” du projet du gouvernement tandis que le plan licence en était le versant “fac poubelle”. Le plan licence vise à pousser un maximum de lycéens et d’étudiants de licence à se diriger vers les filières adaptées aux besoins à court terme des entreprises. Pour faire cela, le système de l’ “orientation active” consiste à tenter de décourager systématiquement les jeunes les moins favorisés de se diriger vers les filières générales de l’enseignement supérieur. Les filières qui vont être encouragées sont les BTS, les IUT et les licences pros : les licence pro comme “Antiquaire brocanteur” ou “Conseiller en développement tennis de table”vont se mutiplier. Ces diplômes ne sont pas reconnus dans les conventions collectives et vont tirer les salaires vers le bas. Ce que veut la classe dirigeante, cest d’un côté des campus ou des regroupements de facs prestigieuses organisées autour de laboratoires de pointe attirant la majorité des investissements publics et privés. Et de l’autre des sous-facs, transformées en machaine à fabriquer des précaires.

Pécresse, Sarkozy : ça va mal aller ! Nous ne devons pas laisser passer ce projet, censée s’appliquer à partir de 2009. Si nous laissons faire ce gouvernement, ce n’est pas seulement les universités qui vont peu à peu être privatisées. Un nouveau “Livre vert” concernant le métier d’enseignant montre qu’après les universités, c’est au tour des lycées et des autres établissmeents scolaires de devoir passer à l’ “autonomie”. En réalité, l’autonomie, comme le montre l’Opération campus, c’est encore plus d’inégalités et de privatisation ! Cet automne, les étudiants et les lycéens ont montré qu’ils ne voulaient as se laisser faire en déclenchant une mobilisation contre la LRU. Il est temps de préparer la prochaine étape de la batialle, en se préparant à y inclure les salariés de toute l’éducation. Un grand mouvement de grève de toute l’éducation peut être le point de départ du mouvement de tous les jeunes et de tous les trvailleurs dont nous avons besoin pour balayer ce gouvernement et sa politique.

>> http://www.unl-fr.org/forum/viewtopic.php?t=4691

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Il est temps de préparer la prochaine étape de la batialle, en se préparant à y inclure les salariés de toute l’éducation. Un grand mouvement de grève de toute l’éducation peut être le point de départ du mouvement de tous les jeunes et de tous les trvailleurs dont nous avons besoin pour balayer ce gouvernement et sa politique.