Les lycéens se
mobiliseront le 24 janvier pour défendre le Service Public
d'EducationParis, le 24 Décembre
2007.
L'UNL condamne les suppressions massives de
moyens dans l’Éducation nationale et regrette l’absence
d’une véritable volonté de concertation de la part du
Ministère dans ses réformes. Les lycéens se
joindront à la mobilisation du 24 janvier pour défendre
leur Éducation et faire entendre leurs inquiétudes sur
la réforme du Bac pro.
La baisse du nombre de postes
d’enseignants ouverts aux concours vient s’ajouter aux 11 200
suppressions de postes prévues dans l’Éducation
nationale au budget 2008. Ces mesures auront pour conséquence
une nouvelle dégradation des conditions d'étude des
lycéens, notamment avec l'augmentation du nombre d'élèves
dans des classes, déjà trop souvent surchargées.
L'UNL
constate que les questions des lycéens sur la réforme
du Bac pro et les interrogations sur une éventuelle réforme
du Bac général sont restées sans réponse,
de mêmes que leurs préoccupations concernant la
suppression de la carte scolaire, outil pourtant indispensable à
la mixité sociale, pour la rentrée 2008.
Enfin,
on ne peut que déplorer la méthode employée par
le Ministère de l'Éducation nationale, qui fait
intervenir de multiples annonces de réformes sans qu'aucune
concertation avec la communauté éducative n'ait été
menée auparavant. Le CSE, instance représentative du
monde éducatif, doit pouvoir enfin jouer son rôle et
être consulté avant les annonces de réforme de
l’Education.
En l'absence de réponse apportée
aux lycéens depuis la mobilisation de novembre dernier, l'UNL,
premier syndicat lycéen, se mobilisera à nouveau contre
la casse du Service Public d'Éducation le 24 janvier et
appelle les lycéens à participer massivement à
cette journée d’action aux côtés des syndicats
de l'Éducation et des fédérations de parents
d’élèves.
Floréale
Mangin
Présidente de l’UNL
Contact presse :
Floréale Mangin 06 82 66 58 62 ; Florian Lecoultre 06 08 91 72
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