UNL - Les lycéens maintiennent la pression : le gouvernement ne peut rester sourd plus longtemps

Paris, le 17 Avril 2008.



40 000 lycéens ont à nouveau manifesté à Paris, démontrant que la mobilisation lycéenne ne faiblit pas avec un nombre de manifestants égal à celui de mardi dernier. En effet, les lycéens n'ont toujours pas obtenu de réponses à leurs revendications sur les moyens alloués à l'Education Nationale.

L'engagement du ministre de maintenir le diplôme du BEP obtenu par l'UNL constitue une première avancée qui doit maintenant en appeler d'autres. La mobilisation d'aujourd'hui rappelle que seul un geste significatif sur les postes peut calmer la colère qu'expriment les élèves. Le gouvernement doit maintenant joindre les actes à la parole : s'il souhaite que le mouvement s'arrête il doit prendre ses responsabilités et répondre aux revendications des lycéens.
L'UNL dénonce la stratégie du gouvernement de tenter de jouer le calendrier et le pourrissement pour démobiliser les lycéens. Il faut entendre les exigences lycéennes et y répondre, non adopter une pareille attitude qui relève de l'irresponsabilité.

L'UNL appelle les lycéens de la zone A (rectificatif: c'est la zone B) , comprenant notamment les académies de Lille, Strasbourg et Aix-Marseille, qui reprennent les cours la semaine prochaine à prendre le relais de la mobilisation en organisant une journée d'action et de manifestations mardi. L'UNL appelle également l'ensemble des lycéens à manifester le 1er mai aux côtés des salariés pour la défense du Service Public d'Education.



Florian Lecoultre
Président de l'UNL

Les lycéens maintiennent la pression : le gouvernement ne peut rester sourd plus longtemps




40 000 lycéens ont à nouveau manifesté à Paris, démontrant que la mobilisation lycéenne ne faiblit pas avec un nombre de manifestants égal à celui de mardi dernier. En effet, les lycéens n'ont toujours pas obtenu de réponses à leurs revendications sur les moyens alloués à l'Education Nationale.

L'engagement du ministre de maintenir le diplôme du BEP obtenu par l'UNL constitue une première avancée qui doit maintenant en appeler d'autres. La mobilisation d'aujourd'hui rappelle que seul un geste significatif sur les postes peut calmer la colère qu'expriment les élèves. Le gouvernement doit maintenant joindre les actes à la parole : s'il souhaite que le mouvement s'arrête il doit prendre ses responsabilités et répondre aux revendications des lycéens.
L'UNL dénonce la stratégie du gouvernement de tenter de jouer le calendrier et le pourrissement pour démobiliser les lycéens. Il faut entendre les exigences lycéennes et y répondre, non adopter une pareille attitude qui relève de l'irresponsabilité.

L'UNL appelle les lycéens de la zone A, comprenant notamment les académies de Lille, Strasbourg et Aix-Marseille, qui reprennent les cours la semaine prochaine à prendre le relais de la mobilisation en organisant une journée d'action et de manifestations mardi. L'UNL appelle également l'ensemble des lycéens à manifester le 1er mai aux côtés des salariés pour la défense du Service Public d'Education.

A noter que ce n'est pas la zone A mais la zone B qui revient de vacances. Je les ai informé, ils vont modifier ça quand ils peuvent

Chaud d'organiser une mobilisation pour ce mardi. En plus, c'est bac blanc dans mon lycée et surement dans bien d'autres. J'ai peur que la mobilisation ne reprenne pas avant la deuxième semaine où par contre on va bien se mobiliser dans mon lycée. Ce qui est sûr, c'est que le mouvement continuera

C'est pour cette raison que les syndicats enseignants je crois ont annoncé une grève que pour la mi mai.

"In realtà nei diritti non c’è nessuna libertà. Il diritto non è altro che una concessione che si riceve in quanto vassalli, che, come tale, può essere sospeso e soppresso, che rafforza il potere di chi lo concede, e che lo Stato dà e toglie unicamente sulla base delle sue esigenze di conservazione."
-Cristian Paladini

("Actually there is no freedom in rights. The latter are a concession given to vassals and as such they can be suspended or suppressed, and they strengthen the power of those who concede them. In other words, the State concedes and removes rights according to its needs.")

Politicians, who always want to represent us and who are demanding rights from the State only want to become the State themselves.

anarchis a écrit:

"In realtà nei diritti non c’è nessuna libertà. Il diritto non è altro che una concessione che si riceve in quanto vassalli, che, come tale, può essere sospeso e soppresso, che rafforza il potere di chi lo concede, e che lo Stato dà e toglie unicamente sulla base delle sue esigenze di conservazione."
-Cristian Paladini

("Actually there is no freedom in rights. The latter are a concession given to vassals and as such they can be suspended or suppressed, and they strengthen the power of those who concede them. In other words, the State concedes and removes rights according to its needs.")

Politicians, who always want to represent us and who are demanding rights from the State only want to become the State themselves.

Tout à fait xD y a des gens fort en traduction ??

"En fait il n'existe pas de liberté de droits. Ceux-ci sont une
concession accordée aux vassaux et comme tels, ils peuvent être
suspendus ou supprimés, et ils renforcent le pouvoir de ceux qui les
concèdent. En d'autres termes, l'État reconnaît et élimine les droits
en fonction à ses besoins ».)

Les politiciens, qui veulent
toujours nous représenter et qui réclament des droits de l'État ne
veulent devenir l'État eux-mêmes.


Réaction d'anars ma fois!

Citation :

Les lycéens appelés à se mobiliser en province mardi et le 1er mai


L'Union nationale lycéenne (UNL) a appelé les lycéens de province reprenant les cours la semaine prochaine à se mobiliser mardi et tous les lycéens "à manifester le 1er mai aux côtés des salariés pour la défense du service public d'éducation", dans un communiqué jeudi.

"L'UNL appelle les lycéens de la zone A (Caen, Clermont-Ferrand, Grenoble, Lyon, Montpellier, Nancy-Metz, Nantes, Rennes, Toulouse) qui reprennent les cours la semaine prochaine à prendre le relais de la mobilisation en organisant une journée d'action et de manifestations mardi", a affirmé le principal syndicat lycéen.

"L'UNL appelle également l'ensemble des lycéens à manifester le 1er mai aux côtés des salariés pour la défense du service public d'éducation", a-t-il ajouté.

Avec 40.000 manifestants jeudi à Paris, selon l'UNL, "la mobilisation lycéenne ne faiblit pas", a estimé la première organisation lycéenne, qui entend "maintenir la pression" sur le gouvernement.

"Les lycéens n'ont toujours pas obtenu de réponses à leurs revendications sur les moyens alloués à l'Education Nationale", a-t-il rappelé.

"Seul un geste significatif sur les postes peut calmer la colère qu'expriment les élèves. Le gouvernement doit maintenant joindre les actes à la parole: s'il souhaite que le mouvement s'arrête il doit prendre ses responsabilités et répondre aux revendications des lycéens", a affirmé l'UNL.

Entre 13.000 (police) et 40.000 à 50.000 (organisateurs) ont manifesté à Paris jeudi, septième journée de manifestations dans le cadre d'un mouvement de protestation contre les suppressions de postes prévues à la rentrée qui dure depuis quatre semaines.

>> http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20080417&key2=080417154710.697q95sr.xml

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