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 Interview - Chérèque pour une mobilisation... mi-mars

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MessageSujet: Interview - Chérèque pour une mobilisation... mi-mars   Interview - Chérèque pour une mobilisation... mi-mars Icon_minitimeLun 9 Fév - 14:17

Alors que nous attendons la réunion inter-syndicale de ce soir, voici une interview de Chérèque (CFDT) qui nous donne des indices sur la poursuite de la mobilisation. Au risque de vous énervez (ce mec est pitoyable), je vous donne quand même les infos :

Citation :
Chérèque: «Une nouvelle journée d'action pourrait être organisée à la mi-mars»
Interview

Dans une interview à «Libération», le leader de la CFDT demande des mesures concrètes au chef de l’Etat.

Recueilli par FRANÇOIS WENZ-DUMAS

En attendant d’être reçus par Nicolas Sarkozy mercredi 18 février, les syndicats doivent décider cet après-midi d’une suite à la journée d’action du 29 janvier. Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, attend, lui, des réponses précises de la part du chef de l’Etat.

Cette interview donnée à Libération est publiée dans le quotidien de ce lundi (Libé en pdf), dans le cadre d'un Evénement sur la crise, avec des reportages à Toulouse et à Lille où la population réagit à l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy.
Vous serez reçu par le président de la République le 18 février. Qu’allez-vous lui dire ?

Nous avons trois objectifs. Le premier est que soient prises des mesures concrètes pour éviter qu’une partie de la population ne sombre dans la grande pauvreté. D’où la nécessité de leur redonner du pouvoir d’achat. Aux plus modestes, mais aussi à ceux qui sont un peu au-dessus des minima sociaux, disons entre 1 200 et 1 500 euros par mois, c’est-à-dire pas mal de salariés du public et du privé. Le deuxième objectif est que la crise ne fasse pas disparaître des emplois dont on aurait eu besoin pour faire fonctionner l’économie si elle n’était pas survenue. Il y a un vrai danger que des emplois économiquement viables en temps normal disparaissent irrémédiablement. Enfin, le troisième élément que nous entendons exprimer auprès du Président, est que l’on ne tombe pas dans le protectionnisme. Des mesures de relance ne peuvent se concevoir que coordonnées au niveau européen.
Jeudi, le chef de l’Etat a évoqué des mesures. Comment les jugez-vous ?

Il n’y a rien de très précis dans ce qu’il a annoncé. Ce sont des pistes de travail. Le programme d’investissements publics ou les mesures sur le chômage partiel sont utiles. Mais tout cela est trop morcelé. Il ne suffira pas d’anticiper la construction de lignes TGV ou de restaurer des cathédrales. Nous sommes dans une situation exceptionnelle. Il faut mettre des moyens exceptionnels dans la formation des salariés, un effort au moins équivalent aux 1 000 travaux de François Fillon. Voilà un investissement qui préparerait vraiment la sortie de crise.
Nicolas Sarkozy a annoncé la suppression de la taxe professionnelle. Y êtes-vous favorable ?

Nous ne sommes pas choqués par l’idée d’une réforme de la taxe professionnelle, à condition que cela ne soit pas un simple cadeau fait au patronat. Si cela permet d’obtenir des engagements en matière d’emploi, pourquoi pas ? Reste la question de son remplacement. Il a évoqué une taxe carbone, dont le principe avait été arrêté lors du Grenelle de l’environnement. La démarche nous intéresse. Mais il ne faut pas qu’elle pénalise les salariés.
N’attendez-vous pas aussi des mesures d’urgence ciblées, par exemple, pour les sous-traitants de l’automobile, aujourd’hui très exposés ?

Le président de la République a parlé de contreparties pour les entreprises aidées par l’Etat. Ces contreparties doivent être négociées avec les syndicats au niveau des groupes et de leurs sous-traitants. Il faut par exemple responsabiliser Peugeot vis-à-vis de Faurecia, et Renault à l’égard des ingénieurs de son technocentre de Guyancourt.
Cet après-midi, les huit organisations syndicales se retrouvent pour discuter d’une suite au 29 janvier. Que va proposer la CFDT ?

D’abord, l’unité syndicale est essentielle. Le succès de cette journée d’action le démontre. On voit bien qu’elle a obligé le chef de l’Etat et le gouvernement à prendre en compte les attentes des salariés. Si le 29 janvier a été un succès, c’est aussi que l’on a pris le temps de faire de la pédagogie. Nous sommes reçus le 18 février par le Président : cela ne sert à rien de nous mobiliser avant. Autour du 15 mai, nous allons organiser dans plusieurs pays européens des manifestations. Entre ces deux dates, tout est ouvert. Une nouvelle journée d’action, sous des formes peut-être différentes, peut très bien être organisée à la mi-mars.
La protestation syndicale n’est-elle pas en train de devenir une mobilisation anti-Sarkozy?

Le risque existe, et ce serait une erreur. Si ce mouvement devient une protestation politique, il s’affaiblira. Notre démarche est uniquement syndicale.
Le risque est qu’elle soit récupérée par le chef de l’Etat, qui la juge «légitime» !

Il y a deux étapes. La première est de manifester son inquiétude et de demander des mesures concrètes. C’est ce qui a été fait. Maintenant nous voulons des réponses, et nous allons juger sur les résultats.
Laurence Parisot, la présidente du Medef, dit que les manifestations donnent une image désastreuse de la France…

Cela fait trente ans que l’on entend ce genre d’arguments. Et cela fait trente ans que la France est l’un des premiers pays en matière d’investissements étrangers.
Et quand elle demande d’ouvrir des négociations sur le licenciement économique ?

Si la délibération sociale que suggère Laurence Parisot a pour seul objet le licenciement économique, je ne vois pas l’intérêt. Si l’on met sur la table la question des choix économiques de l’entreprise, le partage des richesses, l’intervention syndicale sur ces choix, l’anticipation des évolutions, c’est autre chose.
Le chômage menace moins les «insiders», ceux qui ont un emploi en CDI, que les précaires…

C’est bien pour cela que la CFDT a signé la convention d’assurance chômage, qui ouvre de nouveaux droits pour des salariés précaires, ceux qui n’auraient travaillé que 4 mois sur les 28 derniers mois. Nous voulons maintenant aborder la question de l’accès des CDD et des intérimaires aux conventions des reclassements personnalisées (CRP) ou aux contrats de transition professionnelle (CTP).
Cette nouvelle convention d’assurance chômage, seule la CFDT l’a signée. Va-t-elle quand même entrer en vigueur ?

C’est maintenant au gouvernement de s’engager. Chaque syndicat avait la possibilité de s’opposer, et nous avons dit que si trois syndicats sur cinq s’opposaient, l’accord devenait caduc. Deux syndicats sont contre. Dire que l’on est «ni pour, ni contre, bien au contraire» comme l’on fait deux autres syndicats n’est pas une attitude très responsable.
On voit se développer des conflits locaux en France. Risquent-ils de se durcir et de se multiplier ?

Les endroits où il peut y avoir des explosions sociales sont ceux où les salariés se sentent abandonnés. Je pense par exemple à la situation des salariés d’Arkema Saint-Auban, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Un plan social est prévu avec une solution de reconversion des emplois. Mais elle est bloquée, par manque de décision de l’Etat. Si rien n’est fait rapidement, on peut s’attendre à une explosion de désespoir. On ne peut pas laisser les gens s’enfermer dans une attitude de repli, qui ne peut que renforcer les extrêmes.

>> http://www.liberation.fr/politiques/0101317962-chereque-une-nouvelle-journee-d-action-peut-etre-organisee-a-la-mi-mars

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