La situation dans l'ouest au 18 décembre

La mobilisation a encore été très forte partout dans l'ouest, où le mouvement est intense depuis 2 semaines maintenant :

Citation :

Entre 127 000 et 150 000 lycéens ont manifesté dans toute la France



Après une pause dans la mobilisation mercredi, les lycéens étaient attendus en nombre dans les rues des villes de l'Ouest ce jeudi.

Ils étaient 127 000, selon la police, 150 000, selon l'UNL, première organisation lycéenne, à manifester un peu partout en France, pour demander le retrait pur et simple de la réforme Darcos du lycée. Réforme ajournée mais qui se fera, selon le chef de l'État, Nicolas Sarkozy. Ce matin, le Premier ministre François Fillon, a accusé le parti socialiste de souffler sur les braises de la contestations et de "créer des tensions dans le pays".

Bretagne

A Brest, 1 500 lycéens ont manifesté contre le projet de réforme de la 2nde.

A Lorient, ils étaient un millier, à 9h30. Ils étaient plus de 2 000 à 10h15, réunis près du Grand Théâtre de Lorient. Les manifestants ont tenté, en vain, de rallier les lycéens de Saint-Louis à leur cause. Mais la grille de l'établissement privé est restée fermée. A part un feu de poubelle, aucun incident n'est à déplorer. La manifestation s'est dispersée peu avant midi.

A Rennes, les lycéens bloquaient l'avenue Janvier, qui mène à la gare, dès 9 heures ce matin. Partie à 11 heures, de la place de la gare, la manifestation a rassemblé, ce matin, 4 000 lycéens. Ils se sont dispersés vers 13h.

A Quimper, 2500 lycéens, en provenance de différentes villes de Cornouaille, ont manifesté ce jeudi.

A Vitré, la manifestation des lycéens contre le réforme Darcos s'est terminée vers 12 h, place de la gare, par un "sitting" en plein milieu du carrefour. Pas moins de 500 jeunes étaient réunis au plus fort du défilé qui a d'abord circulé dans tout le centre-ville.

A Saint-Malo, une trentaine de lycéens de Maupertuis ont bloqué ce matin dès 7h45 l'entrée de leur établissement avec des palettes et des conteneurs à poubelles. La majorité des élèves est entrée en classe malgré tout. En fin de matinée, une centaine d'élèves des lycées publics défilaient dans la rue, contre la réforme Darcos. Ils bloquaient plusieurs rond-points à l'entrée de la ville, en restant assis sur la chaussée.

A Vannes, 1000 lycéens ont défilé ce matin dans le centre-ville, du côté du palais de justice et de la Poste. A 10 h 15, le cortège a pris la direction de la préfecture. La manifestation s'est déroulé dans le calme, un caillou a cependant été jeté en direction d'une voiture de police, un acte isolé semble-t-il. Les lycées privés de la ville ont préféré fermer leurs portes et ne pas accueillir les élèves aujourd'hui, par crainte des débordements.

A Quimperlé, environ 300 élèves du lycée public Kerneuzec ont manifesté ce matin.

A Ploermel, 400 lycéens se sont réunis pour manifester. Les jeunes ont défilé dans les rues avant de se dispersser aux abords du collège du Sacré-Cœur.

A Morlaix, la circulation du centre-ville était très perturbée. La manifestation lycéenne a bloqué le rond-point de la place Charles de Gaulle (devant le commissariat). Les 750 manifestants s'y étaient installés avant de rejoindre la sous-préfecture. Des enseignants et parents ont rejoint la fin du cortège.

A Lannion, une quarantaine de lycéens ont battu le pavé dès 13h30, au départ du lycée Le Dantec. Après un détour par le centre, ils ont pris la direction de la sous-préfecture pour un sit-in et des prises de parole. Peu avant 14h30 ils se sont dispersés dans le calme.

A Guingamp, près de 300 lycéens ont manifesté.

A Redon, ils étaient une centaine à faire le pied de grue, en début d'après-midi, dans l'amphithéâtre urbain. Pas suffisant pour lancer une défilé. Finalement, les lycéens ont préféré annuler leur manifestation dans les rues de Redon. Pour l'heure, aucune autre action n'est prévue jusqu'aux vacances.

A Saint-Brieuc, environ 2 000 lycéens venus de Dinan, Lannion, Paimpol ou Tréguier ont défilé ce matin, dès 10h30, bonnet de Père Noël sur la tête, banderoles en main et chansons au bout des lèvres. A quelques jets de bouteilles et de pots de yaourt près, le défilé n'a pas été émaillé d'incidents majeurs. Les lycéens ont quitté la place de la préfecture à midi.

Pays de Loire

A Angers, ils ont remis ça cet après-midi. Environ 1800 lycéens sont descendus une nouvelle fois dans les rues de la ville crier leur opposition à la réforme Darcos. Re-passage avenue Foch, re-descente du boulevard du Roi René, et re-défilé sur les voies sur berges, avec quelques pétards et fumigènes au passage. A l'approche des vacances, les lycéens restent mobilisés.

Au Mans, environ 2000 lycéens ont défilé ce matin dans le centre-ville du Mans. La manifestation contre la réforme de l’Education a perturbé la circulation du tramway entre la station Lafayette et celle de la gare. Le cortège était constitué d'élèves issus des établissements du Mans et d’autres villes du département.

A La Roche-sur-Yon, la contestation ne faiblit pas puisque c’est un bon millier de manifestants qui s’est rassemblé place Napoléon. Aux lycées publics se sont joints des lycées de l’enseignement privé. Plusieurs professeurs, dont une forte délégation du lycée Pierre Mendès-France représentant les syndicats de l’enseignement secondaire, sont également descendus dans la rue pour protester contre les suppressions de postes d'enseignants. Les manifestants sont partis en défilé jusqu’à l’inspection académique via la rue Joffre et les boulevards d’Angleterre et Briand.

A Saint-Nazaire, entre 600 et 700 lycéens ont pris position sur le pont routier avant la gare. Ils ont bloqué ainsi l'entrée principale de Saint-Nazaire, dans le prolongement de la RN 171, en provenance de Nantes.

Aux Sables d'Olonne, le cortège composé d'élèves de Sainte-Marie-du-Port, Savary-de-Mauléon et Valère-Mathé ont déambule sur les quais sablais. Contrairement à ce qui était annoncé, aucun professeur n'est recensé. Après avoir longé le port de commerce et une partie du remblai, la troupe - 200 élèves selon les manifestants, 120 pour la police - a effectué un sit-in sur la place du palais de justice. Elle est repartie par le centre-ville, avant de bifurquer à nouveau vers le remblai. Ce midi, les représentants avaient prévu d'organiser une distribution de sandwiches à un euro.

A Cholet, c'est en chantant et en brandissant des banderoles que 500 à 600 lycéens, représentant pratiquement tous les établissements de Cholet, ont commencé à défiler dans le centre ville vers 15 h. Après un regroupement devant l'hôtel de ville dont ils ont investi l'escalier d'accès sans tenter de pénétrer dans le bâtiment, ils ont pris la direction de la gare via la place Travot.

A Mayenne, environ 350 lycéens, issus des quatre lycées de la ville, ont défilé, en perturbant temporairement la circulation sur leur parcours.

Aux Sable d’Olonne, ils étaient une cinquantaine, de 14h à 15h, à bloquer la circulation sur le rond-point devant Leclerc, à Olonne-sur-Mer. La der des ders. Guillaume Reis, un des représentants, élève en terminale L à Savary-de-Mauléon a annoncé la fin du mouvement aux Sables. Satisfait : "Je pense que nous avons réussi à faire passer le message."

A Laval, 500 lycéens et étudiants de l’IUT ont défilé au centre-ville.

A Segré, la fermeture de l’internat du lycée Blaise-Pascal a été annoncée. Raison invoquée : empêcher les internes de bloquer le lycée demain. Car, depuis ce matin, l'établissement public segréen est soumis à un blocus par une centaine de lycéens, toujours mobilisés contre les réformes Darcos. La fermeture de l'internat concerne près de 200 pensionnaires.

A Nantes, 5 000 lycéens, profs, parents d'élèves et quelques étudiants ont manifesté à Nantes. Une délégation devait demander à être reçue à l’hôtel de région.

Basse-Normandie.

A Alençon, près de 200 lycéens ont manifesté dans les rues cet après-midi. Venus d'Alain, Marguerite-de-Navarre, Maréchal-Leclerc et Mézen, ils se sont d'abord rassemblé devant la préfecture avant de défiler dans le centre-ville.

A Vire, ils sont entre 220 et 250 à avoir manifesté. Des élèves des lycées agricoles de Vire et Coutances, des lycées Marie-Curie et Jean-Mermoz, étudiants de l'IUT, enseignants et parents d'élèves ont réafirmé leur volonté de voir la réforme de l'Education nationale définitivement supprimée. L'après-midi, les lycéens ont bloqué partiellement le rond-point de la Porte-Horloge pour distribuer des tracts. Ils prévoient de nouvelles actions à la rentrée de janvier.

A Caen, environ 500 lycéens ont manifesté cet après-midi. Ils étaient près de 2 000 ce matin. Leur objectif était de perturber la circulation.

A Cherbourg, ils étaient plus de 400 à manifester dans les rues de Cherbourg. Les lycées de la communauté urbaine sont toujours bloqués, et ce jusqu'à demain soir, avant le début des vacances. Selon l'un des porte-paroles, Julien, du lycée de Tocqueville, une action est prévue à Cherbourg entre les deux fêtes, Noël et le Premier de l'An. La date n'est pas encore déterminée.

>> http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Des-milliers-de-lyceens-dans-la-rue-le-point-sur-la-mobilisation-FONT-SIZE=1-DIAPORAMA-FONT-_39382-779099_actu.Htm

en faite.. xD je viens de tout calculer vec ma super calculatrice et j'arrive à 32 990 juste pour l'Ouest O_o !!!!!

Huhu ! ça fait beaucoup ^^

Les RG parle de 127.000 dans toute la france, les syndicats lycéens 150.000 !!!!!

Nantes a enfin fait aussi bien que Rennes. Comme quoi, c'était possible.

J'ai mis à jour, la police parle maintenant de 127.000 manifestants. Soit plus que l'UNL qui disait 80.000 tout à l'heure, et du coup qui annonce 150.000 maintenant. J'ai vu qu'on disait 160.000 qqpart aussi.

Vous vous souvenez Darcos la semaine dernière "ce n'est pas vraiment un mouvement lycéen, en mai dernier ils étaient 100.000 à 200.000 contre 25.000 à 50.000 aujourd'hui". Il a pas l'air d'un con maintenant...

Enfin bref, ça c'est pour la bataille de chiffres mais à la limite on s'en fout. Le principal c'est pas de se focaliser sur les chiffres mais sur les revendications. Sont-elles percutantes ou non ? Demander le retour sur les 50.000 suppressions de postes est-ce farfelu par exemple ?

Les journalistes se trippent pas mal avec les manifs. Sur les sites, on trouve des diapos, des vidéos, des photos...

ça montre bien que les lycéens sont plus motivés et ne lachent pas aussi facilement que les syndicat ...
nous sommes la jeunesse
nous devons montrer de quoi nous sommes capables


à quand le prochain mouvement? ^^