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 Article - Interview de Darcos dans Le Monde

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MessageSujet: Article - Interview de Darcos dans Le Monde   Article - Interview de Darcos dans Le Monde Icon_minitimeJeu 13 Nov - 20:53

Prenez une grande inspiration, soufflez, recommencez. Soyez relaxe et lisez cette interview de Darcos sans vous énerver :

Citation :
Xavier Darcos : "La crise ne remet pas en cause notre raisonnement sur l'organisation de l'Etat"
LE MONDE | 07.11.08 | 15h09 • Mis à jour le 07.11.08 | 15h09

Suppressions de postes d'enseignants, réformes contestées de l'école primaire et du lycée, le ministre de l'éducation nationale, Xavier Darcos, a ouvert plusieurs chantiers sensibles. Les syndicats d'enseignants, qui ont organisé avec succès une première manifestation le 19 octobre, ont appelé à une nouvelle grève dans le primaire le 20 novembre.

Est-il pertinent de supprimer 30 000 postes de fonctionnaires pour économiser 776 millions d'euros sur le budget 2009, alors que, pour prendre ce seul exemple, un incident de "trading" vient de faire perdre 751 millions aux Caisses d'épargne ?

Les sommes sont très importantes, comparables par leurs montants, mais la comparaison s'arrête là. Vous ne pouvez pas mettre sur le même plan une logique de désendettement sur le long terme et un gaspillage instantané, aussi scandaleux soit-il. En nous abstenant de recruter 30 000 fonctionnaires, dont 13 500 dans l'éducation nationale, ce n'est pas 776 millions que nous économisons, mais ce chiffre-là répété pendant quarante ans. Soit, sans même compter les pensions, environ 30 milliards. Ce n'est pas rien.

Notre devoir est de continuer à alléger le fardeau que nous léguons aux générations futures. La crise que nous traversons n'a pas de précédent. C'est essentiellement une crise de confiance dans les acteurs économiques privés, qui ne met pas en cause notre raisonnement sur l'organisation de l'Etat. Maintenant, le rôle de l'Etat va consister à recréer les conditions de la confiance. Ce n'est pas en l'alourdissant encore, en laissant filer les déficits, que l'on va renforcer ce rôle.

Vous continuerez donc à baisser le nombre d'enseignants ?
Les années qui précèdent ont montré que la solution quantitative ne répondait pas à nos problèmes, qu'il fallait s'organiser différemment. Nous avons des marges de manoeuvre grâce à une bonne gestion de ce ministère. Pour 2009, nous tirons partie de l'amélioration de l'efficacité du remplacement ou du retour devant les élèves d'enseignants qui étaient mis à disposition dans des associations ou dans d'autres structures...

Pour cette rentrée, on nous avait expliqué que le non-renouvellement de 11 200 postes mènerait à des classes surchargées. Or nous avons un meilleur taux d'encadrement que l'an dernier. Nous sommes parvenus à gérer les diminutions de postes sans pénaliser le système éducatif.

Allez-vous enterrer la revalorisation des enseignants, juste commencée ?
Nous continuons ! J'ai mission de tenir cette promesse. Sur 2008, nous consacrons plus de 400 millions d'euros pour revaloriser les enseignants. Nous avons instauré une prime substantielle - 1 500 euros - pour aider les jeunes à l'entrée dans le métier. Nous avons défiscalisé les heures supplémentaires que les professeurs, contrairement à ce qui est dit parfois, prennent. Nous avons augmenté d'autres dispositifs de rémunération de toute nature. Tout cela, déjà, permet à beaucoup d'enseignants de trouver plus d'aisance sur le plan matériel.

Avant la fin de l'année, en accord avec Christine Albanel, sera lancé le pass culture qui leur permettra d'accéder gratuitement aux lieux de culture. Je tiens également à reconnaître l'évolution de certaines missions. Par exemple, puisque nous mettons en place de nouvelles évaluations des élèves de l'école primaire, tous les professeurs de CE1 et de CM2 chargés de ces évaluations en février 2009 percevront une prime exceptionnelle de 400 euros. Enfin, les professeurs qui obtiennent une mutation vont pouvoir bénéficier d'un prêt immobilier à taux zéro. Je viens d'engager les négociations avec les banques sur ce sujet. Personne ne doit pouvoir dire que les enseignants sont les mal-aimés de ce gouvernement.

Le lycée "modulaire" que vous annonciez se réduit à deux modules de 3 heures en classe de seconde à partir de 2009. Pourquoi ce choix si "raisonnable", selon vos propres termes ?

Nous n'avons pour l'instant abordé que la classe de seconde. Les discussions n'ont pas commencé sur la 1re et la terminale. Et tout en sauvegardant un tronc commun de 21 heures, nous apportons déjà des changements majeurs. L'organisation en deux semestres, séparés par une semaine de bilan ; les modules et la possibilité d'en changer, sans conséquence sur la future orientation ; les trois heures hebdomadaires de soutien personnalisé... Tout cela fait bien plus qu'une réformette. Notre démarche est cohérente. Nous voulons consolider partout les bases d'un savoir partagé : les fondamentaux au primaire, le socle commun au collège, le tronc commun au lycée. Et, à côté, faire ce que font tous les pays modernes : offrir de nouveaux services aux élèves et aux familles.

Comment vos réformes peuvent-elles s'installer sans l'adhésion des professionnels chargés de les appliquer ?

Je crois que cette adhésion, elle vient. Bien sûr, certains écrivent, protestent, défilent... Mais nous savons que, petit à petit, les réformes se mettent en place. Quand on a dit, le 19 octobre, "les professeurs ont manifesté", ils étaient 97 % à ne pas le faire. Si l'on faisait un montage des manifestations des années 1970 à nos jours, on trouverait les mêmes slogans. Sincèrement, je ne pense pas que les enseignants d'aujourd'hui s'y reconnaissent.

Cela dit, derrière les apparences, les choses bougent. Nous avons signé avec les syndicats 12 accords en dix-huit mois, soit plus que dans les quinze années précédentes. Les élections professionnelles, début décembre, incitent au maximalisme. Sur le lycée, le principal syndicat a dû quitter les discussions pour ne pas être accusé de collaborer avec le pouvoir, alors que nombre de ses adhérents sont d'accord avec ce que nous proposons ! Cela étant, le rôle du ministre n'est pas de s'occuper en priorité des syndicats, mais des élèves. Je ne cogère pas, voilà. Ma fonction est d'accomplir le projet sur lequel nous avons été élus. Si je ne le faisais pas, je serais pire qu'un mauvais ministre : un mauvais démocrate.

Vous affectionnez la posture inflexible ?
On essaie d'accréditer l'idée que mon action ne serait pas guidée par une préoccupation de justice sociale. Tout ce que nous faisons, sans exception, a pour but de nous occuper de ceux qui ne vont pas bien. Nous voulons donner à tous ce dont les gens aisés disposent de par leur situation. Donner, dans l'école publique, ce qu'on trouve parfois dans l'école privée : un temps différent, une écoute, un certain rapport aux familles... Donner ce qui, habituellement, s'achète. Alors quand j'entends dire que je serais dans une logique purement libérale, cette critique me blesse. Heureusement, du côté des familles, ces mesures sont plébiscitées.

Propos recueillis par Luc Cédelle

>> http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/11/07/xavier-darcos-la-crise-ne-remet-pas-en-cause-notre-raisonnement-sur-l-organisation-de-l-etat_1116051_3224.html
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