COMITÉ DE RÉSISTANCE CITOYENNE | FORUM
Inscrivez-vous sur le forum pour y participer pleinement : "s'enregistrer" ! Faites-le découvrir à vos amis, partagez vos informations et vos idées. N'oubliez pas de vous présenter en quelques lignes. Bienvenue en Résistance !
COMITÉ DE RÉSISTANCE CITOYENNE | FORUM
Inscrivez-vous sur le forum pour y participer pleinement : "s'enregistrer" ! Faites-le découvrir à vos amis, partagez vos informations et vos idées. N'oubliez pas de vous présenter en quelques lignes. Bienvenue en Résistance !
COMITÉ DE RÉSISTANCE CITOYENNE | FORUM
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

COMITÉ DE RÉSISTANCE CITOYENNE | FORUM

Notre forum héberge depuis 2007 les discussions des Coordinations nationales lycéennes, lors des mouvements lycéens, indépendamment de tout parti, syndicat ou courant politique particulier.
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexionLe blog du CRCSite officiel du CRCAdhésion en ligne au CRCFacebook | CRC
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 

 Articles - manifestation du 19 octobre à Paris

Aller en bas 
4 participants
AuteurMessage
Animateur
Administrateur
Administrateur
Animateur


Masculin Nombre de messages : 9064
Age : 32
Ville : Grand Ouest
Date d'inscription : 17/05/2007

Articles - manifestation du 19 octobre à Paris Empty
MessageSujet: Articles - manifestation du 19 octobre à Paris   Articles - manifestation du 19 octobre à Paris Icon_minitimeSam 18 Oct - 15:12

Voici une revue de presse sur la grande manifestation nationale sur le thème de l'éducation, le dimanche 19 octobre à Paris. De nombreux articles et communiqués avant, pendant et après cette journée charnière pour la création d'un nouveau mouvement unitaire contre les réformes de l'éducation.

Citation :
Sondage : la mobilisation de l'Education approuvée
NOUVELOBS.COM | 18.10.2008 | 12:38

Plus des deux tiers de la population française (69%) approuvent la mobilisation des enseignants, prévue le 19 octobre à Paris, contre la réforme de l'Éducation Nationale.

69% des Français approuvent la mobilisation nationale des enseignants de l'Éducation Nationale, selon un sondage IFOP pour dimanche Ouest-France à paraître dimanche 19 octobre. Selon plus des deux tiers de la population, les protestations contre les réformes et les suppressions de postes sont compréhensibles.
27% des personnes interrogées estiment que la mobilisation prévue dimanche à Paris est "justifiée", et 42% la jugent "plutôt justifiée". La manifestation entend demander au gouvernement d' "investir dans l'Éducation Nationale" au lieu de supprimer des emplois. Néanmoins, 31% des sondés n'approuvent pas le mouvement et le considère comme "injustifié" (16% le jugent "pas du tout justifié" et 15% "plutôt pas justifié").

La cause des enseignants mieux comprise

L'IFOP souligne que la mobilisation de dimanche 19 octobre reçoit le soutien des français à hauteur similaire des mobilisations de pêcheurs au printemps 2008 (71%). La sympathie des sondés pour le mouvement des enseignants surpasse le taux d'approbation des principaux mouvements sociaux de ces dernières années. Pour comparaison, la mobilisation de l'Éducation Nationale en 2003 n'avait été soutenue par l'ensemble des français qu'à 55%, indique l'IFOP.

Opinion partagée

Parmi les réformes prévues par le gouvernement, le soutien scolaire à l'intérieur des établissements reçoit cependant l'approbation massive de 78% des personnes interrogées. L'échantillon de la population française qui a répondu à l'IFOP n'approuve pas l'idée de réduire le nombre d'heures de classe (12% seulement estiment qu'il y a "trop d'heures de classe", 70% qu'il y en a "suffisament" et 18% "pas assez").
sondage a été réalisé du 9 au 10 octobre 2008 par téléphone sur un échantillon de 957 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).

>> http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20081018.OBS6522/sondage__la_mobilisation_de_leducation_approuvee.html

Citation :
Education: forte mobilisation attendue à Paris dimanche
AP | 17.10.2008 | 17:54

Une démonstration de force. C'est ce qu'espèrent réussir 47 organisations du secteur éducatif -dont les principaux syndicats d'enseignants- avec une manifestation nationale contre la politique du gouvernement, dimanche à Paris, qui pourrait mobiliser plus de 50.000 personnes.

Le cortège partira vers 14h de la place d'Italie pour rejoindre celle de la Bastille en passant par le Quartier Latin. Le 18 mai dernier, toujours un dimanche, la Fédération syndicale unitaire (FSU) avait organisé seule une manifestation nationale à Paris et avait mobilisé 20.000 personnes selon la police, 45.000 selon l'organisation syndicale.

Cette fois-ci, tous les syndicats des personnels de l'Education appellent à cette manifestation, qui a également reçu le soutien de quatre confédérations syndicales (CFDT, CGT, Sud-Solidaires, UNSA), de la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE), des principales organisations lycéennes et étudiantes (UNL, FIDL et UNEF), mais également de multiples associations comme la Ligue des droits de l'Homme (LDH), ou encore l'Union des familles laïques (UFAL).

"Il y a une montée en puissance de la mobilisation. Certains départements nous indiquent qu'ils ont réévalué à la hausse ce qu'ils nous avaient annoncé dans un premier temps en terme de participation", a déclaré vendredi à l'Associated Press le secrétaire général de la Fédération syndicale unitaire (FSU) Gérard Aschieri.

Et selon lui, l'ampleur de la grève dans les écoles parisiennes jeudi -avec entre 34% et plus de 60% de participation selon les sources- "est le signe d'un très grand ras-le-bol dans la communauté éducative".

Pour le secrétaire général de l'UNSA-Education, Patrick Gonthier, cette manifestation "sera le moment, pour les citoyens défenseurs du service public, d'intervenir dans le débat budgétaire". "Elle sera aussi un temps fort pour affirmer que les mesures rétrogrades concernant l'Ecole ne permettent pas d'affronter l'avenir et que les plans de démantèlement des services publics vont à l'encontre d'une cohésion rendue encore plus nécessaire par temps de crise", ajoute-t-il.

Et selon lui, "le gouvernement ne pourra pas, comme il en a l'habitude, ignorer ou traiter de haut cette manifestation".

Les organisateurs de la mobilisation dénoncent les restrictions budgétaires, les suppressions de postes (11.200 en 2008 et 13.500 déjà prévues en 2009), mais également les conditions de mise en oeuvre des multiples réformes engagées par le gouvernement.

"Xavier Darcos a ouvert beaucoup de chantiers en même temps. Il y a donc beaucoup d'inquiétudes et de mécontentements, mais le point de convergence de l'appel est bien contre un budget qui ne permet pas de faire fonctionner le service public d'Education", a indiqué à l'AP le secrétaire général du SGEN-CFDT Thierry Cadart.

Les syndicats exigent également l'ouverture d'une "discussion générale avec l'ensemble des acteurs de la société sur l'avenir de l'Ecole", selon lui. "L'idée n'est pas de refuser en bloc tous les changements mais de savoir ce qu'on veut pour l'avenir de l'Ecole".

Le SGEN-CFDT doit publier le 23 octobre les résultats d'une enquête qu'il a réalisée entre janvier et mars 2008 auprès de 20.000 enseignants sur les conditions de travail dans les collèges. "Cela montre que les collègues sont très impliqués dans leur travail et adaptent leurs méthodes", selon M. Cadart. "Mais il y a un stress, un découragement, une fatigue face à une administration qui ne reconnaît absolument pas cet investissement". AP

>> http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/economie/20081017.FAP2414/education_forte_mobilisation_attendue_a_paris_dimanche.html

Citation :
Contre la dégradation de l'école, manifestons le 19 octobre
Dimanche 19 octobre, les syndicats de l'Éducation nationale et les associations de parents d'élèves appellent à une manifestation nationale à Paris, à 13 heures, de la place d'Italie à la Bastille, pour défendre l'école et protester contre les suppressions de postes et les restrictions de crédits.

Après les 11 200 suppressions de postes en 2008, le ministère en a programmé 13 500 pour la rentrée 2009. Il prétend le faire, bien sûr, au nom de la pédagogie moderne, pour le bien des élèves et en raison de la baisse de la démographie !

Dans les écoles, quand on décide de diminuer la scolarisation en maternelle des enfants de deux à trois ans, quand on supprime les Réseaux d'aides spécialisées pour les élèves en difficulté - les Rased qui se chargent de 150 000 enfants - ce serait pour leur bien !

Dans les lycées, quand la réforme de Darcos se veut « une aide à la réussite » avec un accompagnement « individualisé », mais que l'effectif dans bien des classes va jusqu'à 35 ou 38 élèves et qu'on supprime les options les unes après les autres parce que cela coûte trop cher, ce serait toujours pour leur bien !

Quant à la baisse de la population scolaire, qui justifierait selon le gouvernement 2 000 des 5 500 suppressions de postes prévues pour 2009 dans le second degré, elle est contredite en collège, où les effectifs remontent déjà, et par des prévisions qui annoncent encore plus d'élèves à partir de 2010 et 2011 dans les lycées ! Comme on voit, la politique gouvernementale est à très courte vue !

En réalité, le seul critère du gouvernement est budgétaire : il faut faire des économies sur le dos des enseignants : ils sont de plus en plus nombreux à travailler sur plusieurs établissement, à être fermement « invités » à faire des heures supplémentaires et à remplacer leurs collègues absents. Darcos prévoit d'ailleurs, pour 2009, la suppression de plus de 3 000 postes destinés aux remplacements. Tant pis pour les élèves !

Il faut faire des économies sur tous les personnels de l'éducation : médecins, infirmiers, conseillers d'orientation déjà trop rares, psychologues scolaires quasi inexistants.

Quant aux élèves, paraît-il placés au centre du système scolaire, ce sont eux qui paieront les pots cassés, en particulier les enfants de familles modestes auxquels l'école sera de moins en moins capable d'apporter une aide que leur famille ne peut leur fournir.

Le gouvernement sait trouver quelques centaines de milliards d'euros pour renflouer les banques qui flancheraient et sauver les spéculateurs, mais rogne sur le budget d'un des services publics essentiels. Il y a décidément toutes les raisons de manifester !

Sylvie MARÉCHAL

>> http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2098&id=18

Revue de presse en direct : http://news.google.fr/news?q=manifestation%20%C3%A9ducation&ie=UTF-8&oe=utf-8&rls=org.mozilla:fr:official&client=firefox-a&um=1&sa=N&tab=wn
Revenir en haut Aller en bas
http://lecrc.canalblog.com/
Animateur
Administrateur
Administrateur
Animateur


Masculin Nombre de messages : 9064
Age : 32
Ville : Grand Ouest
Date d'inscription : 17/05/2007

Articles - manifestation du 19 octobre à Paris Empty
MessageSujet: Re: Articles - manifestation du 19 octobre à Paris   Articles - manifestation du 19 octobre à Paris Icon_minitimeSam 18 Oct - 15:16

Citation :
Ecole: manifestation nationale à Paris
Source : AFP
17/10/2008 | Mise à jour : 13:24 | Commentaires 2
.
Plusieurs dizaines de milliers de manifestants sont attendus dimanche à Paris pour demander au gouvernement d'investir dans l'éducation à l'heure de la crise au lieu de supprimer des postes, politique qui "va détériorer sur le long terme" le service public d'éducation.

Une "manifestation nationale", à l'appel de 47 organisations, partira vers 13h00 de place d'Italie, en direction de la Bastille. "L'inquiétude est réelle. Les récentes annonces budgétaires font craindre le pire dans un climat déjà tendu dans l'Education. Nous assistons à une rupture de fond dans la priorité qu'accordait la Nation à l'Education", estiment les organisateurs.

La mobilisation a lieu peu avant l'examen à l'Assemblée le 4 novembre du budget 2009 de l'Education, qui prévoit 13.500 suppressions de postes, après 11.200 en 2008 et 8.500 en 2007.

La quasi-totalité des syndicats d'enseignants, sauf le Snalc, appellent à manifester, de même que le principal syndicat des chefs d'établissements, les étudiants de l'Unef, les lycéens de l'UNL et la Fidl, les parents d'élèves de la FCPE, plusieurs associations pédagogiques.

>> http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/10/17/01011-20081017FILWWW00547-ecole-manifestation-nationale-a-paris.php

Citation :
Crise et réformes : les enseignants au premier rang des mécontents
LE MONDE | 18.10.08 | 14h13 • Mis à jour le 18.10.08 | 14h13

La manifestation nationale du dimanche 19 octobre, à Paris, "pour la défense d'un service public d'éducation" était annoncée depuis le 3 septembre. Mais les syndicats qui, toutes tendances confondues, à l'exception du SNALC ("apolitique"), s'étaient accordés sur cette initiative, ne pouvaient prévoir la crise financière qui, depuis la mi-septembre, est venue brouiller les cartes.

La rigueur budgétaire en matière d'éducation en sera-t-elle plus difficile à faire accepter ? Cette manifestation doit, selon son impact, donner des premiers éléments de réponse. "Nous assistons à une rupture de fond dans la priorité qu'accordait la nation à l'éducation", estiment les organisateurs. Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, fédération majoritaire, souligne les "contradictions" entre les "milliards sur la table" pour les banques et les "investissements qui ne sont pas faits dans l'éducation".

Le ministre de l'éducation, Xavier Darcos, a jusqu'à présent réussi à bousculer le monde enseignant sans heurts majeurs. Une journée d'action, le 11 septembre, est restée des plus symboliques. Et l'appel à manifester un dimanche vise aussi à surmonter la difficulté à recourir à la grève. Mais l'accumulation de frustrations et d'inquiétudes, sur d'importants dossiers en cours, est patente.

La réforme de l'école primaire. Dans l'enseignement primaire, ce qui se joue est l'adhésion ou non des professeurs à une réforme d'ensemble accomplie lors de l'année scolaire 2007-2008. Traduite dans les textes officiels, elle continue de faire l'objet de crispations. Les nouveaux programmes sont accusés de marquer une "régression". Et les modalités du soutien aux élèves en difficulté (stages de remise à niveau et heures dégagées par la suppression des cours le samedi matin) sont jugée inefficaces, voire nocives.

L'annonce, le 26 septembre, que 3 000 maîtres spécialisés, sur les 9 000 exerçant dans les réseaux d'aide spécialisés pour les élèves en difficulté (RASED), seraient réaffectés en 2009 dans des classes normales, a déclenché un tollé. Cette décision semble difficilement conciliable avec l'objectif affirmé par M. Darcos de "diviser par trois" l'échec scolaire, lourd en primaire. La grève organisée jeudi 16 octobre dans les seules écoles de Paris a été très suivie.

Le service minimum. La mise en place, par la loi du 20 août 2008, du "droit d'accueil" dans les écoles en cas de grève a aggravé le sentiment que le gouvernement jouait l'opinion contre les enseignants. Le refus de la Mairie de Paris vendredi 17 octobre, sous couvert des règles de sécurité, de mettre en oeuvre à l'avenir ce droit, qu'elle juge "inapplicable", a créé un nouveau front de tension avec le gouvernement.

Les postes. La principale pomme de discorde reste les suppressions de postes : 8 500 en 2007, 11 200 en 2008, 13 500 prévues en 2009. Le gouvernement a prévenu que le mouvement se poursuivrait. D'après les syndicats et les enseignants des établissements touchés, les conséquences de cette politique sont rudes sur le terrain.

Le lycée "modulaire". Le sujet potentiellement le plus délicat pour M. Darcos est sa réforme des lycées, sur laquelle il donnera des précisions dans quelques jours. Son objectif est de boucler le projet fin décembre, pour un début d'application en classe de seconde à la rentrée 2009. Les grandes lignes en sont connues : un découpage des enseignements en modules semestriels, permettant à chaque élève de bâtir son parcours. Une distinction entre des enseignements "généraux", "complémentaires", et "d'accompagnement", selon des proportions qui seraient respectivement de 60 %, 20 % et 20 % en classe de seconde, et évolueraient en première et terminale. L'horaire hebdomadaire des élèves de seconde serait réduit à 27 heures (contre 28 à 30,5 actuellement).

Tous les syndicats avaient signé un protocole de discussion, mais certaines hypothèses de travail ont semé l'affolement. Les sciences physiques, l'histoire-géographie, les mathématiques ont été données comme exclues du tronc commun. Les sciences économiques et sociales (SES) se voient déjà "dépecées" par la réforme, la philosophie menacée, etc. Les démentis du ministère n'ont pas levé les inquiétudes. Après la CGT dès la mi-septembre, le SNES-FSU, majoritaire dans les lycées, a quitté les discussions. Le risque majeur pour M. Darcos, dans cette affaire, est celui d'un mouvement lycéen qui viendrait catalyser et radicaliser toutes ces oppositions.
Luc cédelle

>> http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/10/18/crise-et-reformes-les-enseignants-au-premier-rang-des-mecontents_1108451_3224.html
Revenir en haut Aller en bas
http://lecrc.canalblog.com/
Cheurles
Visiteur habitué
Visiteur habitué
Cheurles


Masculin Nombre de messages : 407
Age : 34
Ville : Angoulême
Date d'inscription : 04/04/2008

Articles - manifestation du 19 octobre à Paris Empty
MessageSujet: Re: Articles - manifestation du 19 octobre à Paris   Articles - manifestation du 19 octobre à Paris Icon_minitimeDim 19 Oct - 12:55

Citation :
PARIS (AFP) - La manifestation nationale pour la défense du service public d'éducation et contre les suppressions de postes a démarré dimanche peu après 13H00 place d'Italie à Paris, réunissant plusieurs dizaines de milliers de personnes, selon les organisateurs.

Venus d'un peu partout en France, les manifestants, dont une majorité d'enseignants, doivent rallier la place de la Bastille, répondant à l'appel de 47 organisations qui redoutent que l'éducation ne soit plus une priorité.

Du cortège, surplombé par de nombreux et immenses ballons aux couleurs des syndicats, fusaient le slogan "Investir dans l'école c'est l'avenir" ou encore cette citation d'Abraham Lincoln: "Si vous trouvez que l'éducation coûte cher, essayez l'ignorance". Une affiche fustigeait le ministre de l'Education, Xavier "Darcos médaille d'or du mépris".

La mobilisation intervient avant l'examen à l'Assemblée nationale, le 4 novembre du budget de l'éducation qui prévoit 13.500 suppressions de postes en 2009, après 11.200 en 2008, et 8.500 en 2007.

Patrick Gontier, secrétaire général de la fédération Unsa, a qualifié le cortège de "première vraie manifestation de la rentrée sociale".

"On a posé la question de l'éducation comme une question d'avenir et les gens sont au rendez-vous", s'est réjoui M. Gontier selon lequel "la crise économique renforce le besoin de cohésion et donc le besoin de service public. Dans les moments de crise, s'il n'y a pas de solidarité nationale, ce sont les plus démunis qui trinquent".

Au-delà des slogans généraux entendus dans le cortège, de nombreux manifestants protestaient contre la suppression des Rased (maîtres spécialisés dans la lutte contre l'échec scolaire) en scandant "Agir pour la réussite de tous, c'est renforcer les Rased, pas les fermer".

Dimanche matin, la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a estimé que les raisons de la manifestation étaient "injustifiées et décalées". En réponse, le leader de la FSU, Gérard Aschieri, "aimerait que le gouvernement cesse de faire l'autruche" et voit que la mobilisation de dimanche "exprime beaucoup de mécontentement et beaucoup d'attente en termes de postes mais aussi d'orientation, de lutte contre l'échec et réussite de tous les jeunes".

Un sondage Ifop pour Dimanche Ouest-France "montre qu'on est largement compris", a insisté M. Aschieri en référence à une enquête selon laquelle 69% des personnes interrogées jugent "justifiée" la mobilisation des enseignants.
Revenir en haut Aller en bas
http://myspace.com/bandbigfish
Animateur
Administrateur
Administrateur
Animateur


Masculin Nombre de messages : 9064
Age : 32
Ville : Grand Ouest
Date d'inscription : 17/05/2007

Articles - manifestation du 19 octobre à Paris Empty
MessageSujet: Re: Articles - manifestation du 19 octobre à Paris   Articles - manifestation du 19 octobre à Paris Icon_minitimeDim 19 Oct - 18:40

Pour les suites du mouvement, étant donné sa réussite en ce dimanche, réunion syndicale mercredi :

Citation :
Dimanche 19 octobre 2008

Manifestation dans l'éducation: réunion mercredi sur les suites à donner

Les syndicats d'enseignants et les autres organisations ayant appelé à la manifestation nationale de dimanche à Paris se réuniront mercredi pour décider de la suite à donner au défilé, qui pourrait être une grève unitaire en novembre, a annoncé à l'AFP le syndicat SNUipp-FSU.

"L'ensemble des organisations se réuniront mercredi pour faire le bilan de la manifestation et examiner les réponses du ministère de l'Education, s'il y en a", a déclaré le secrétaire général du SNUipp, Gilles Moindrot.

Si le gouvernement "ne prend pas la mesure" de la manifestation, le SNUipp proposera à ses partenaires "une grève unitaire dans l'Education nationale en novembre". Cela pourrait être "autour du 18 ou 20 novembre", a précisé M. Moindrot.

La manifestation nationale contre les suppressions de postes d'enseignants et "la détérioration du service public d'éducation" a réuni dimanche à Paris plusieurs dizaines de milliers de personnes, 32.000 selon la police, 80.000 selon les organisateurs.

>> http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20081019&key2=081019155254.h7pbk54c.xml

Citation :
L'Education nationale en colère à Paris

Par Laurence Debril, mis à jour le 19/10/2008 19:29:11 - publié le 19/10/2008 19:23

Entre 32 000 et 80 000 personnes ont manifesté à Paris pour que "l'éducation reste une priorité". Suppressions de postes en Rased, réforme du lycée et restrictions budgétaires figuraient en tête des inquiétudes.

"Vous n'avez pas vu passer la Bourgogne?". La dame, rousse et élégante dans sa veste de velours prune, un peu inquiète aussi, est perdue. Oui, "la Bourgogne" est déjà passée, et doit même déjà s'avancer sur l'avenue des Gobelins.

Comme beaucoup d'autres, cette enseignante de sciences physiques a été distancée par sa délégation, des enseignants venus spécialement à Paris afin de manifester pour la défense de l'école publique. C'est qu'il y a beaucoup de monde ce dimanche dans les rues de Paris. 80 000 personnes, selon les organisateurs, 32 000 selon la police. Une chose est sûre: cela fait longtemps qu'une manifestation d'enseignants n'avait autant fédéré.

Deux TGV ont été affrétés depuis Nantes, des gens sont venus de Lorraine, du pays basque, de Bretagne... A 14h30, alors que le début du cortège est déjà parti depuis plus d'heure et s'engage sur le boulevard Saint-Michel, des manifestants sont encore en train de piétiner place d'Italie. Les merguez s'emportent à 3 euros, le soleil est radieux, une clarinette répond à un sifflet, on s'installe sur le pelouse devant la mairie en attendant de pouvoir partir. On plaisante, on se réjouit de la mobilisation. Mais l'on n'oublie pas pourquoi l'on est là.

Stéphanie, Florence et Marie-Elise ont fait le voyage depuis l'Aisne. La première enseigne en Rased (réseau d'aide aux enfants en difficulté); la deuxième est psychologue scolaire, la dernière, prof de lettres en lycée. Toutes trois se disent inquiètes des réformes en cours. "L'aide personnalisée mise en place par Xavier Darcos n'a rien en commun avec le travail que l'on mène en Rased, où l'on établit un projet réfléchi avec les enseignants", commence Stéphanie. "Nous ne sommes pas contre le changement, mais là, les réformes visent avant tout à faire des réduction budgétaires: la logique économique prime sur la pédagogie", poursuit Florence. "L'école qu'on nous propose, c'est une école pansement: donner des cours de soutien, en apprenant de la même façon à ceux qui n'ont pas compris la première fois! C'est inutile: avec ceux qui sont en décrochage, il faut avoir une approche différente, une dynamique de classe, des projets..." soupire Marie-Elise.

Quelques manifestants plus loin, Mathieu, prof d'histoire à La Madeleine, près de Lille, attend lui aussi que le boulevard soit désengorgé pour pouvoir s'engager. Il porte une pancarte orange, sur laquelle on lit: "Les dictatures en rêvent, Darcos le fait: la suppression de l'histoire". Allusion à la réforme du lycée que le ministre de l'Education nationale doit bientôt annoncer officiellement. Mathieu croit savoir que l'histoire sera optionnelle à partir de la première. "C'est une remise en cause du pacte républicain. Quand on commence à s'attaquer à l'histoire, ce n'est jamais très bon signe..."

Sur un trottoir, statique, Rachel, parent d'élève FCPE, tient bien haut une pancarte. On y voit un diable grimaçant, aux incisives dégoulinante de sang, comme surgit d'un tableau. En dessous, écrit en lettres rouges: "Darcos, saigneur de l'Education nationale". Rachel veut dénoncer le suppressions de postes et les changements de programmes du primaire, qui, dit-elle, "transforment les enseignants en garde chiourmes réduits à faire du bourrage de crâne". Un ami venu avec elle appuie: "On va désormais privilégier l'instruction à l'éducation".

L'ambiance de la manifestation pourtant, reste bon enfant. Dans les rangs parfois clairsemés en milieu de cortège, on parle de tout. La grande majorité des manifestants sont des profs, qui défilent sous les couleurs de l'UNSA, du SNES et du SnuiPP. Mais il a aussi des parents d'élèves, des documentalistes, des psychologues scolaires. De rangs en rangs, des échos de conversations surgissent. On parle mutation, échec scolaire, vacances, potins, programmes, on compare les manuels scolaires, on commente l'architecture des bâtiments parisiens.

Aïtor, Katia et Joël sont stagiaires à l'IUFM du 94. Ils enseignent déjà six heures par semaine, et suivent des cours le reste de la semaine. Ils gagnent 1368 euros net et n'ont guère apprécié les propos de leur ministre sur l'école maternelle, où ils enseignent. "Nous apprenons aux enfants à compter, à se situer dans l'espace, à tenir un stylo, à composer des phrases simples, à connaître les jours de la semaine..." énumère Joël. "Certes, le temps de concentration d'un enfant de trois ans est limité, et ils font des siestes, mais il est faux de dire que nous faisons de l'animation", poursuit Aïtor, un basque venu à Paris pour trouver du travail.

Bastille est en vue et la cadence a ralenti. Place d'Italie-Bastille, cela fait tout de même une trotte, surtout lorsqu'on s'est levé à l'aube pour attraper un train. C'est le cas de Nathalie et Marie-Cécile, nantaises et professeur des écoles. Elles papotent et comparent leurs points de vue sur la réforme du primaire quand l'une donne un coup de coude à sa collègue: "Tiens, regarde là devant, c'est notre inspectrice!" Une dame blonde marche quelques pas en avant, avec son compagnon, inspecteur lui aussi. Des enseignants qui les ont reconnu viennent les saluer: "Ca fait vraiment plaisir de vous voir là!», lâche tout sourire un homme aux lunettes de soleil. "C'est bien de voir des inspecteurs qui se mouillent", commente une femme.

"Je pense qu'il y a certaines incohérences dans la politique actuelle. Il y a des choses bien dans les réformes, mais on empile les mesures sans toujours beaucoup d'efficacité, c'est pour ça que je suis là", répond "Monsieur l'inspecteur". Pas de doute, ce 19 octobre, était une journée de forte mobilisation à l'Education nationale.

>> http://www.lexpress.fr/actualite/societe/education/l-education-nationale-en-colere-a-paris_617226.html
Revenir en haut Aller en bas
http://lecrc.canalblog.com/
Animateur
Administrateur
Administrateur
Animateur


Masculin Nombre de messages : 9064
Age : 32
Ville : Grand Ouest
Date d'inscription : 17/05/2007

Articles - manifestation du 19 octobre à Paris Empty
MessageSujet: Re: Articles - manifestation du 19 octobre à Paris   Articles - manifestation du 19 octobre à Paris Icon_minitimeDim 19 Oct - 18:44

Citation :
Dimanche 19 octobre 2008

Education: Jack Lang souhaite que la gauche "fasse bloc"

L'ex-ministre de l'Education Jack Lang a souhaité que les "leaders de gauche fassent bloc" pour défendre l'école, en se félicitant "de l'ampleur de la manifestation" des enseignants dimanche à Paris.

"Les leaders de gauche à l'exception de Martine Aubry ont été jusqu'à ce jour beaucoup trop absents. Je forme le voeu qu'à présent, ils fassent bloc pour soutenir notre école républicaine", écrit M. Lang dans un communiqué.

Signataire de la motion de Martine Aubry, Jack Lang a participé avec la maire de Lille à la manifestation qui a réuni entre 32.000 (police) et 80.000 personnes (organisateurs).

M. Lang s'est réjouit de "l'ampleur de la manifestation": "Un mouvement est à présent en marche", a-t-il déclaré, appelant à "intensifier le combat".

Il plaide pour "des initiatives fortes qui réuniront les parents, les étudiants, les lycéens, les professeurs et l'ensemble des personnels éducatifs".

>> http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20081019&key2=081019155721.8i729228.xml

Citation :
Dimanche 19 octobre 2008

80.000 manifestants à Paris pour l'éducation, selon les organisateurs

Plusieurs dizaines de milliers de personnes, 80.000 selon les organisateurs et 32.000 selon la police, ont défilé dimanche à Paris, sous le soleil et dans la bonne humeur, pour demander au gouvernement d'investir dans l'éducation à l'heure de la crise, au lieu de supprimer des postes.

De la place d'Italie à la Bastille, une majorité d'enseignants, des étudiants, des lycéens et des parents d'élèves de la FCPE ont manifesté, à l'appel de 47 organisations, pour que l'éducation "reste une priorité".

"Investir dans l'école, c'est l'avenir", "Non à la casse du service public d'éducation", "Banques ou éducation, j'ai choisi !", tels étaient les slogans résumant ce mot d'ordre.

"Si vous trouvez que l'éducation coûte cher, essayez l'ignorance", pouvait-on lire aussi sur les tee-shirts de manifestants attribuant cette phrase au président américain Abraham Lincoln.

La mobilisation survient quelques jours avant l'examen à l'Assemblée le 4 novembre du budget 2009 de l'Education, qui prévoit 13.500 suppressions de postes, après 19.700 au total en 2007 et 2008.

Plusieurs ténors du PS, dont Martine Aubry, Bertrand Delanoë et François Hollande, étaient présents dans le cortège.

Défilant juste après le carré de tête de la manifestation, les maîtres des Réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased) étaient venus nombreux pour protester, aux cris de "Rased, vivants!", contre les 3.000 suppressions de postes les concernant annoncés pour 2009.

Ces "Rased" de primaire (écoles maternelles et élémentaires) n'aideront plus les écoliers en difficulté comme aujourd'hui mais seront réaffectés devant des classes entières.

"Ce n'est pas tellement pour moi que je suis inquiète, mais pour les enfants. Ceux qu'on aide individuellement reviennent ensuite en classe avec moins de difficultés", a témoigné auprès de l'AFP Pascale Jouty Merloz, rééducatrice "Rased" venue de Lyon.

Une lycéenne parisienne de l'organisation Fidl, souhaitant garder l'anonymat, a dit de son côté : "beaucoup de classes sont surchargées à cause des suppressions de postes" d'enseignants. Elle a déploré "l'incertitude la plus totale sur la réforme du lycée" à venir.

D'une manière générale, avec des slogans comme "Tu réussiras quand tes parents seront riches" ou "L'école est finie, Acadomia pour tous?" (en référence à une société de cours privés), les manifestants mettaient en doute la volonté affichée par le gouvernement de lutter contre l'échec scolaire.

Quelques heures plus tôt sur Europe 1, la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse avait pourtant estimé que les raisons de la mobilisation étaient "en profond décalage avec la situation réelle de l'éducation qui est aujourd'hui la priorité des priorités du gouvernement".

"Mme Pécresse a dit que la mobilisation étaient injustifiée: j'aimerais que le gouvernement cesse de faire l'autruche et voie que la mobilisation exprime beaucoup de mécontentement et beaucoup d'attentes", a réagi le secrétaire général de la FSU Gérard Aschieri.

"Une enquête montre qu'on est largement compris", a-t-il ajouté, en référence au sondage Ifop pour Dimanche Ouest-France selon lequel 69% des personnes interrogées jugent la mobilisation "justifiée".

Les organisations ayant appelé à la manifestation se réuniront mercredi à Paris pour décider de la suite à donner au défilé, qui pourrait être une grève unitaire en novembre, a annoncé à l'AFP le syndicat SNUipp-FSU.

Pour sa part l'Unef, principale organisation étudiante, a indiqué qu'elle allait appeler prochainement à des assemblées générales (AG) dans toutes les universités contre la "dégradation des conditions de vie et d'études".

>> http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20081019&key2=081019155934.9qroxz1x.xml
Revenir en haut Aller en bas
http://lecrc.canalblog.com/
Animateur
Administrateur
Administrateur
Animateur


Masculin Nombre de messages : 9064
Age : 32
Ville : Grand Ouest
Date d'inscription : 17/05/2007

Articles - manifestation du 19 octobre à Paris Empty
MessageSujet: Re: Articles - manifestation du 19 octobre à Paris   Articles - manifestation du 19 octobre à Paris Icon_minitimeDim 19 Oct - 18:45

Et nous donnons la parole à Valérie Pécresse :

Citation :
Dimanche 19 octobre 2008

Manifestation nationale à Paris : "injustifiée et décalée" selon Pécresse

La ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse a estimé que les raisons de la manifestation nationale de dimanche pour la défense du service public de l'éducation et contre les suppressions de postes étaient "injustifiées et décalées".

"Elles sont en profond décalage avec la situation réelle de l'éducation qui est aujourd'hui la priorité des priorités du gouvernement", a déclaré Mme Pécresse lors du "Grand rendez-vous" d'Europe 1/Le Parisien-Aujourd'hui en France.

"Nous avons fait en deux ans des changements profonds dans l'éducation. Nous allons poursuivre", a insisté la ministre, citant "le soutien scolaire pour les plus défavorisés", "l'assouplissement de la carte scolaire", "la revalorisation en cours des carrières des enseignants", la "refonte des programmes du primaire"...

Plusieurs dizaines de milliers de personnes sont attendues dimanche après-midi à Paris, selon les organisateurs de cette manifestation nationale qui vise à lancer un cri d'alarme, redoutant que l'Education nationale ne soit plus à l'avenir une priorité de la Nation.

Ah, finalement elle aurait mieux fait de se taire... Laughing
Revenir en haut Aller en bas
http://lecrc.canalblog.com/
Animateur
Administrateur
Administrateur
Animateur


Masculin Nombre de messages : 9064
Age : 32
Ville : Grand Ouest
Date d'inscription : 17/05/2007

Articles - manifestation du 19 octobre à Paris Empty
MessageSujet: Re: Articles - manifestation du 19 octobre à Paris   Articles - manifestation du 19 octobre à Paris Icon_minitimeDim 19 Oct - 18:48

L'UNEF appelle à des AG dans les facs, ça ne vous rappelle rien ?

Citation :
dimanche 19 octobre 2008

L'Unef va appeler prochainement à des AG dans toutes les universités

L'Unef, principale organisation étudiante, va appeler prochainement à des assemblées générales (AG) dans toutes les universités contre la "dégradation des conditions de vie et d'études", a déclaré dimanche lors de la manifestation à Paris son président, Jean-Baptiste Prévost.

"L'Unef va appeler dans les prochaines semaines, avec les organisations de personnels, à des AG d'information dans toutes les universités pour débattre de la situation et de l'absence de réponses du gouvernement à la dégradation des conditions de vie et d'études", a-t-il dit.

"Le défilé n'est qu'une première étape, les étudiants ne resteront pas sans réagir", a-t-il ajouté, en référence à la manifestation nationale contre la détérioration du service public d'éducation dimanche à Paris, à laquelle appelait l'Unef.

"Les jeunes aujourd'hui étaient dans la rue parce qu'ils refusent de payer les pots cassés de la crise. Aujourd'hui, ce sont des postes de traders, pas des postes d'enseignants, qu'il faut supprimer", a commenté M. Prévost.

Le leader de l'Unef a aussi voulu réagir aux propos de la ministre de l'Enseignement supérieur, selon qui les raisons de la manifestation étaient "injustifiées et décalées" et "en profond décalage avec la situation réelle de l'éducation qui est aujourd'hui la priorité des priorités du gouvernement".

"Valérie Pécresse, nous avons le sentiment que c'est sa politique qui est décalée, quand elle propose un prêt bancaire aux étudiants comme seule réponse alors qu'on voit que le surendettement est une des raisons à la crise (économique) actuelle", a-t-il déclaré.

>> http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20081019&key2=081019152525.s6abccjz.xml
Revenir en haut Aller en bas
http://lecrc.canalblog.com/
-= £l Anarquiste =-
Visiteur habitué
Visiteur habitué
-= £l Anarquiste =-


Masculin Nombre de messages : 350
Age : 31
Ville : Lille
Date d'inscription : 17/10/2008

Articles - manifestation du 19 octobre à Paris Empty
MessageSujet: Re: Articles - manifestation du 19 octobre à Paris   Articles - manifestation du 19 octobre à Paris Icon_minitimeDim 19 Oct - 19:04

Sa c'est une bonne nouvelle
Revenir en haut Aller en bas
http://infocontresommet.canalblog.com/
Aurélien
Visiteur habitué
Visiteur habitué
Aurélien


Masculin Nombre de messages : 248
Age : 33
Ville : Paris
Date d'inscription : 09/09/2007

Articles - manifestation du 19 octobre à Paris Empty
MessageSujet: Re: Articles - manifestation du 19 octobre à Paris   Articles - manifestation du 19 octobre à Paris Icon_minitimeLun 20 Oct - 17:02

Grave. L'UNEF appelle, mais c'est pas que eux qui parlent dans l'AG après...
D'un autre côté y' a encore un "traumatisme" LRU...
Revenir en haut Aller en bas
Animateur
Administrateur
Administrateur
Animateur


Masculin Nombre de messages : 9064
Age : 32
Ville : Grand Ouest
Date d'inscription : 17/05/2007

Articles - manifestation du 19 octobre à Paris Empty
MessageSujet: Re: Articles - manifestation du 19 octobre à Paris   Articles - manifestation du 19 octobre à Paris Icon_minitimeLun 20 Oct - 18:15

Qui parle(nt) dans les AG alors ?
Revenir en haut Aller en bas
http://lecrc.canalblog.com/
-= £l Anarquiste =-
Visiteur habitué
Visiteur habitué
-= £l Anarquiste =-


Masculin Nombre de messages : 350
Age : 31
Ville : Lille
Date d'inscription : 17/10/2008

Articles - manifestation du 19 octobre à Paris Empty
MessageSujet: Re: Articles - manifestation du 19 octobre à Paris   Articles - manifestation du 19 octobre à Paris Icon_minitimeMar 21 Oct - 14:47

oui qui?
Revenir en haut Aller en bas
http://infocontresommet.canalblog.com/
Contenu sponsorisé





Articles - manifestation du 19 octobre à Paris Empty
MessageSujet: Re: Articles - manifestation du 19 octobre à Paris   Articles - manifestation du 19 octobre à Paris Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Articles - manifestation du 19 octobre à Paris
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» 19 octobre à Paris : manifestation nationale
» Manifs des ID le 23 octobre à Paris?
» Manifestation du 18 mai à Paris
» Liste des manifestations du mardi 6 mai
» RESF - Manif le 30 octobre à Paris

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
COMITÉ DE RÉSISTANCE CITOYENNE | FORUM :: MOUVEMENTS NATIONAUX :: LUTTES LYCÉENNES :: RÉPERTOIRE DE DOCUMENTS-
Sauter vers: