La mobilisation se poursuit dans le 92

Manif lycéennes : une dizaine d'établissements concernés dans le 92, deux interpellations


Une dizaine d'établissements ont été concernés mercredi par des mobilisations de lycéens contre les suppressions de postes dans les Hauts-de-Seine et deux interpellations ont eu lieu, a-t-on appris de source policière, syndicale et à l'Inspection académique.

Lycée déserté par les élèves, manifestations, blocages partiels, les formes de mobilisation ont été différentes mais se sont concentrées dans le nord du département, notamment à Nanterre, Clichy-la-Garenne ou Levallois-Perret.

Au lycée Newton, à Clichy, "des élèves ont bloqué l'établissement à l'exception de ceux qui devaient passer des épreuves comptant pour le bac ou qui suivent une filière post-bac", a expliqué à l'AFP Hervé Lecomte, un enseignant syndiqué au Snes.

Il a ajouté qu'une cinquantaine d'enseignants, parents d'élèves et élèves avaient voté mardi en assemblée générale pour une journée "école morte" à Clichy le 10 avril.

Plusieurs tentatives d'invasion d'établissement ont également eu lieu à l'initiative d'élèves qui venaient d'un autre lycée, notamment à Nanterre, selon une source à l'Inspection académique.

Au lycée Léonard de Vinci de Levallois-Perret, un élève d'un lycée professionnel de Bois-Colombes a été interpellé pour "introduction dans un établissement scolaire sans motif légitime", selon une source policière.

Cette même source a évoqué une autre interpellation pour jet de projectiles aux abords du lycée Paul Lapie de Courbevoie, où un jeune de 19 ans "lançait des oeufs sur le proviseur".

Au lycée Louis Blériot de Suresnes, des élèves ont allumé un feu devant l'établissement, endommageant partiellement le portail d'entrée.


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