Education : Mouvement en perte de vitesse, l'échec des syndicatsLe 19 mars 2011, des milliers
d'enseignants, lycéens et parents d'élèves ont manifesté à l'appel du
collectif « Une école, un avenir » contre les 16 000 suppressions de
postes prévues à la rentrée 2011.
Premier constat, le mouvement ne s'est pas accrue. Le nombre de
manifestant était à peu près similaire à la journée du 10 février
dernier voir en baisse dans certaines villes. Il faut pourtant rappeler
que les mobilisations le samedi ont normalement tendance à mobiliser
davantage qu'en semaine puisque qu'il n'y a pas de perte de salaire pour
les enseignants. Notons aussi que le mouvement avait commencé à
s'amplifier entre le 22 janvier et le 10 février dernier. Toutefois,
l'absence de perspectives et l'irrégularité des journées d'actions ont
peut être eu raison de cet élargissement.
On a ainsi compté
entre 5500 et 12 000 manifestant à Paris contre 7000 le 10 février. 3000
à Lyon contre 3500 à la dernière journée. 2000 à Rennes contre 2500 le
10 février ou encore 2200 à Toulouse contre 2000 le mois dernier. Pas de
doute, la mobilisation n'emballe guère. Il faut d'ailleur se souvenir
que cela fait maintenant 4 ans que ces mobilisations se répètent chaque
année. Le gouvernement n'a jamais reculé sur le non remplacement d'un
poste sur 2 partant à la retraite. Il serait peut être temps que les
syndicats décident de nouvelles stratégies s'ils ne veulent pas
continuer à plomber le moral des militants..
Raphaël Rezvanpour