Le 25 mars 2011 à 14h00 PILE PÉTANTE, faisons sonner nos réveils dans toutes les salles de cours de France ! Réveillons-nous pour une éducation qui n'est pas à vendre!
Le 25 mars 2011 : faites sonner vos réveil !
Éducation réveille toi !
Les Pas de Noms appellent une fois de plus à une action de grande envergure,
pour une Éducation publique qui n’est pas à vendre!
Depuis plus de dix ans, le monde éducatif européen subit des transformations inédites.
Une Privatisation de l’école publique : Les coupes budgétaires provoquent une disparition du modèle éducatif public au profit d’une éducation privatisée. Suppression de postes publics, augmentations des frais d’inscriptions dans les universités, privatisation de la recherche…
Une stigmatisation effrayante du monde éducatif : une jeunesse "dangereuse" et "incontrôlable" et un personnel fainéant et non adapté aux défis que doit relever le monde de nos gouvernants.
Une rentabilisation de l’école voulue par le monde économique. Elle se fait au détriment d’une éducation de qualité, gratuite, laïque et ouverte à toutes et tous.
Il est temps de dire stop ! Les Pas de Noms appellent l’ensemble des élèves et étudiants de France à l’indignation et à l’insurrection pacifique ! La France doit entrer à nouveau dans la contestation mondiale pour une éducation qui n’est pas à vendre ! Notre mouvement soutien la Vague global pour l’Education qui inondera l’ensemble de l’Education mondiale au mois de mars 2011 !
Pour ce faire, il est temps de régler à nouveau nos réveils !
Le 25 mars 2011, dès 8h faisons sonner nos réveils, nos alarmes de téléphones dans toutes les salles de cours, de TD, dans tous les amphis, afin de réveiller l’ensemble de nos camarades de classes, de promotions. Réveillons nos enseignants, nos professeurs ou redonnons leur espoir !
Filmons notre action et nos interventions et faisons prendre conscience au reste de la population, que nous pouvons proposer une autre Education.
Les élèves et étudiants souhaitent, contrairement à ce que l’on voudrait bien nous faire entendre, participer à la création d’une nouvelle école.
"Contrairement à ce que l’on veut faire croire, les étudiants ne refusent pas qu’on leur enseigne quelque chose. Ils demandent simplement de discuter ce que l’on enseigne, de vérifier que cela tient debout (…). Vous n’imaginez pas le nombre de bêtises que l’on m’a enseigné quand j’étais étudiants", Sartre.
ce mouvement s'inscrit également dans le cadre des journées d'actions européennes de fin mars :