Vitry: Le mouvement s'étend

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Les enseignants du lycée Adolphe-Chérioux de Vitry-sur-Seine ont été reçus mardi matin par le ministre de l'Education, Luc Chatel, qui leur a demandé de "reprendre les cours". Sans succès. Une vingtaine d'autres établissements sont eux aussi en grève.

Une semaine après l'agression d'un lycéen dans l'établissement Adolphe-Chérioux de Vitry-sur-Seine, le mouvement des enseignants ne faiblit pas. Rassemblée mardi matin devant le ministère de l'Education, une délégation de professeurs, 11 comme le nombre de postes de surveillants demandés, devait être reçue par les collaborateurs de Luc Chatel, le ministre de l'Education. "J'ai demandé à mes collaborateurs de les recevoir et de dialoguer avec eux", expliquait mardi matin Luc Chatel sur LCI.

Au final, c'est le ministre en personne qui a reçu les enseignants. S'il a réussi à leur faire une place dans son agenda, Luc Chatel n'a pas pour autant bougé sur le fond, expliquant que les mesures déjà proposées par le rectorat de Créteil – trois postes de surveillants supplémentaires et six de médiateurs – représentaient "un effort exceptionnel". "Même s'il y avait eu 30 surveillants supplémentaires, ça n'aurait pas évité l'agression […] car c'était une intrusion", a jugé Luc Chatel, qui a également demandé aux enseignants "de reprendre le travail". Catégorique sur les effectifs, le ministre de l'Education a par ailleurs proposé un nouvel audit de l'établissement, la création d'un foyer pour les élèves et la prochaine mise en place d'un dispositif de vidéosurveillance.

Appel à la grève jeudi
"C'est le statu quo total", a déploré la professeur, Sabine Contrepois, une des figures de proue du mouvement. "On n'est pas dans des revendications pour améliorer le confort des profs, on est là pour le droit à la sûreté des élèves", a fait valoir un de ses collègues, devant le ministère. "On ne peut pas reprendre le travail dans des conditions de danger, dans des conditions où les élèves ont peur d'aller en cours", a ajouté, de son côté, Laurent Naria, professeur d'horticulture, à l'agence de presse Associated Press. Et la reprise des cours n'est pas encore d'actualité. Réunis mardi après-midi en assemblée générale, les enseignants du lycée Adolphe-Chérioux ont décidé de maintenir leur droit de retrait, qui leur permet de ne pas faire cours s'ils estiment être en "situation de danger immédiat".

Leur mouvement prend de l'ampleur. Mardi, une vingtaine d'établissements du secondaire étaient en grève en Seine-Saint-Denis sur un total de 184, selon l'inspecteur d'académie, Daniel Auverlot, et le Snes-Fsu, principal syndicat des collèges et lycées. Les professeurs protestent contre la dégradation de leurs conditions de travail mais aussi contre les suppressions de postes annoncées dans la réforme du lycée. Un appel à la grève a également été lancé pour la journée de jeudi pour toute l'académie de Créteil. Dans un communiqué, le Parti communiste français (PCF) estime que "la raison de leur courroux est juste" et demande l'arrêt des "gadgets du communicant 'Chatel Consulting'".

http://www.lejdd.fr/Societe/Education/Actualite/Vitry-Le-mouvement-s-etend-171315/

LA Sécurité qui se retourne contre sarko, c'est bon çaaaaaa !!

Fier d'être Vitryot ! lol

Les profs en grève du Lycée Adolphe Chérioux de Vitry-sur-Seine appellent dès jeudi tout leurs collègues de l'académie de Créteil (qui regroupe les département 93, 94 et 77) à les rejoindre dans la grève !!

Bientôt toute la région parisienne !! =)