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 Répertoire d'articles sur la grève du 19 mars

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MessageSujet: Répertoire d'articles sur la grève du 19 mars   Répertoire d'articles sur la grève du 19 mars Icon_minitimeMar 17 Mar - 21:27

Mettons ici en vrac, tous les articles que nous trouvons intéressants à propos du 19 mars !

Citation :
Nouvelle épreuve sociale cette semaine pour Nicolas Sarkozy
AP | 15.03.2009 | 15:42

Nicolas Sarkozy sera confronté cette semaine à une nouvelle épreuve sociale, avec une journée de grèves et de manifestations, jeudi, qui pourrait dépasser celle du 29 janvier.

Le gouvernement a déjà prévenu les syndicats qu'il ne débloquerait aucune enveloppe supplémentaire au-delà des mesures annoncées au "sommet social" du 18 février.

Acte II de la mobilisation syndicale face à la crise, cette journée du 19 mars s'annonce encore plus suivie que celle du 29 janvier, qui avait réuni entre 1 et 2,5 millions de personnes dans toute la France. Toujours unis, les huit syndicats à l'origine de la mobilisation (CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC, FSU, UNSA et Solidaires) ont annoncé cette nouvelle initiative dès le 9 février. Ils ont donc disposé d'un mois et demi pour préparer leur mobilisation.

"Tous les ingrédients sont là" pour une forte mobilisation, estimait la semaine dernière Bernard Thibault (CGT), qui s'attend à "au moins autant" de manifestants que le 29 janvier.

La crise s'est encore aggravée. Confirmation de la récession économique, brutale remontée du chômage -90.200 demandeurs d'emploi supplémentaires en janvier-, avalanche de plans sociaux - suppressions d'emplois chez Total et fermeture du site de Clairoix de Continental annoncés la semaine dernière-, crise sociale outre-mer: chaque jour qui passe apporte son lot de nouvelles dramatiques.

Face à cette crise jamais vue depuis 1929, Nicolas Sarkozy n'a pas infléchi suffisamment sa politique, estiment les syndicats. Ils jugent "trop parcellaires" les mesures annoncées le 18 février et réclament un "vrai changement de cap" en faveur des salaires, de l'emploi et des services publics.

Mais le gouvernement a d'ores et déjà exclu d'aller au-delà des 2,6 milliards d'euros de mesures sociales du 18 février. Nicolas Sarkozy, qui sera jeudi et vendredi à Bruxelles pour le conseil européen, n'a prévu aucun nouveau "sommet social".

"Il n'y aura aucune enveloppe supplémentaire, car c'est de la dette supplémentaire", a prévenu François Fillon vendredi lors d'un déplacement dans la Drôme. Le Premier ministre a répondu qu'il n'avait pas de "baguette magique" compte tenu de la situation des finances publiques, avec un déficit prévu à 5,5% du PIB cette année.

Les ministres invités dimanche des émissions politiques ont tous relayé le message, en insistant sur les mesures annoncées le 18 février, comme la suppression des deuxième et troisième tiers de l'impôt sur le revenu pour les contribuables les plus modestes ou la prime exceptionnelle de 150 euros pour les familles. Le gouvernement a "réagi très fortement à l'égard des classes moyennes et des plus défavorisés", a ainsi affirmé Brice Hortefeux sur Canal+.

Dans ce qui pourrait être accueilli comme une petite provocation par les syndicats, le ministre du Travail s'est étonné de cette "originalité française" consistant à décider une grève "avant même la moindre discussion".

"On comprend qu'il y ait inquiétude, mais le gouvernement a déjà beaucoup agi", a souligné pour sa part sur Radio-J le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement Roger Karoutchi. Avec les mesures déjà prises, "on atténue la crise", a-t-il affirmé.

Le gouvernement écarte ainsi la proposition d'une partie de l'UMP de suspendre le bouclier fiscal, qui permet aux contribuables fortunés de ne pas reverser plus de 50% de leur revenus aux impôts, et celle du président UMP de la Commission des affaires sociales de l'Assemblée Pierre Méhaignerie d'"augmenter le taux de l'impôt sur le revenu pour les personnes qui gagnent plus de 300.000 ou 400.000 euros par an". "On y perdrait plus que ce qu'on y gagnerait", a estimé M. Karoutchi.

L'exécutif, qui mise sur une division des syndicats, espère visiblement que le mouvement se calmera, d'autant plus que les vacances scolaires de printemps arrivent. Un pari à hauts risques. AP

>> http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/economie/20090315.FAP0607/nouvelle_epreuve_sociale_cette_semaine_pour_nicolas_sar.html

Citation :
Il est temps : 19 mars, ensemble, début d’une lutte prolongée

dimanche 15 mars 2009, par Ludo

2,5 millions de personnes dans les rues le 29 janvier, la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, la Réunion, les lycéens, les universités (personnels et étudiants), les désobéisseurs dans l’Education nationale, la multiplication des conflits dans les entreprises privées, sans oublier les nombreuses luttes avec les sans papiers, les sans logis, etc.

La coupe est pleine. Partout des femmes et des hommes osent lutter, vivent et construisent des solidarités au grand dam du gouvernement et du Medef qui nous veulent divisés, atomisés.

Dans l’Education nationale nous ne pouvons plus accepter la multiplication des « réformes » qui convergent toutes vers un seul but : la marchandisation de l’école et des personnes qui y travaillent (élèves et personnels), et par là même l’abandon de toute ambition émancipatrice pour l’école.

Il n’est plus temps de tergiverser, de temporiser, d’attendre des réactions du président ou de son gouvernement.

Nous connaissons leur réponse : le mépris.

Ils disent ce qu’ils veulent faire : continuer leurs « réformes », c’est à dire détruire les services publics (santé, éducation, poste, etc), le droit du travail, la protection sociale, précariser l’ensemble de la population active, ainsi que les étudiants, afin de nous soumettre toutes et tous à l’insatiable soif de profits des actionnaires.

Ils se cachent derrière la crise pour continuer leur entreprise de démolition sociale.

Ils exécutent fidèlement le programme de guerre sociale initié par le Medef.

Nous ne sommes pas dupes leur stratégie de « saucissonnage » des dossiers, de leurs pseudos négociations dans les salons du pouvoir destinées à diviser et affaiblir notre mouvement.

Nous ne pouvons plus croire que les reports des réformes soient autre chose qu’une stratégie pour éteindre les luttes sans renoncer au but initial de ces réformes : la diminution du nombre des fonctionnaires et la privatisation du système scolaire.

Il n’est plus temps d’égrener tous les deux mois une journée d’action qui casse toute dynamique, décourage les personnels et fait le jeu du gouvernement.

Il n’est plus temps d’agir séparément, entreprise après entreprise, secteur d’activité après secteur d’activité.

Il est temps, comme le dit le LKP (Union contre la pwofitasyon) en Guadeloupe, de nous organiser, de nous unir partout pour créer des réseaux de lutte, de solidarité, de création et de conscientisation.

Il est temps de faire du 19 mars le début d’une lutte prolongée.

Réunissons des assemblées générales des salariés, des usagers, des chômeurs, ... pour organiser la grève reconductible, pour construire la convergence des luttes éparses, pour bâtir la solidarité intercatégorielle et interprofessionnelle.

N’arrêtons pas nos regards au 19 mars.

Déjà le 24 mars nous serons dans la rue pour défendre l’enseignement professionnel et les universités.

La violence sociale qu’exerce le gouvernement et le Medef sur l’immense majorité de la population ne peut rester sans réponse à sa hauteur.

Lutter c’est vivre.

>> http://www.hns-info.net/spip.php?article17762
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MessageSujet: Re: Répertoire d'articles sur la grève du 19 mars   Répertoire d'articles sur la grève du 19 mars Icon_minitimeMar 17 Mar - 21:32

Citation :
PLUSIEURS SECTEURS SERONT PARALYSÉS LE 19 MARS
La France renoue avec la grève
16 Mars 2009 - Page : 24


Cette montée au créneau des syndicats se veut, bien évidemment, dénonciatrice de la politique prônée par le locataire de l’Elysée.

C’est promis par l’ensemble des syndicats, de gauche comme de droite. La France sera entièrement paralysée jeudi prochain. Une grève nationale, unique du genre en termes de mobilisation et d’organisation, est annoncée pour ce 19 mars 2009. Si cette date symbolique, celle du cessez-le-feu en Algérie sera fêtée par le commun des Algériens avec des youyous, il n’en sera pas de même pour l’ensemble des Français. Ce jeudi, les trains ne quitteront pas les gares.
La plupart des syndicats du grand opérateur ferroviaire français ont convenu de déposer un préavis national pour cette date qui doit déjà marquer une nouvelle journée de mobilisation nationale. Le champ audiovisuel a également intégré le rang des protestataires. Les antennes de France Télévisions avertissent. Elles risquent d’être hautement perturbées en raison de la grève nationale. Le personnel du groupe audiovisuel public, soumis à une réforme, a plusieurs revendications: maintien de tous les postes, financement pérenne et dynamique, maintien du périmètre Télé et Radio publiques...et de l’indépendance politique.
D’autres secteurs, à l’instar de la santé, l’éducation, etc. ont déposé leur préavis pour que leur mouvement soit légal. Cette montée au créneau des syndicats se veut, bien évidemment, dénonciatrice de la politique prônée par le locataire de l’Elysée.
Depuis son intronisation, on ne cesse de fustiger sa politique. L’homme que Sarkozy était avant qu’il succède à Jacques Chirac n’est plus celui d’aujourd’hui. La France paraît, aujourd’hui, comme le maillon faible du Vieux Continent.
La pilule est dure à avaler et les Français commencent à se mordre les doigts. Plus de la moitié d’entre eux ont regretté d’avoir voté pour ce président. De la violence dans les écoles, un Smig «insignifiant»...et des lois sur l’immigration rejetées en bloc par différentes communautés. C’est pendant cette période de turbulence où la France ne sait plus sur quel pied danser que Sarkozy s’approprie des privilèges «abusifs».
Une note interne de l’Elysée recommande de faire passer sa rémunération de 101.488 à 240.000 euros, soit une augmentation de 140%. D’autre part, le chef de l’Etat et son épouse avaient séjourné pendant trois jours dans une résidence balnéaire appartenant à Roberto Hernandez qui préside la quatrième banque du pays au Mexique, séjour présidentiel ayant soulevé une polémique en France. Le retour de la France au commandement intégré de l’Otan demeure, selon certains analystes, une décision «irréfléchie» prise par Sarkozy. Incapable de résoudre les problèmes des millions de mécontents ou de répondre à leurs doléances, le gouvernement trouve un motif anecdotique: il n’a pas d’argent. Ainsi, les partenaires sociaux sont prévenus. Pour Fillon, le compte y est. Pas question de «mettre en danger la crédibilité» financière de l’État avec un nouvel accroissement des dettes. Le message est clair. Si la précédente journée de grève avait débouché sur le sommet social de l’Elysée et ses 2,6 milliards d’euros de mesures, sociales le 19 mars n’aura pas le même prolongement. Le duel gouvernement-syndicats s’annonce chaud. Y aura-t-il des gestes qui sauvent?

Fouad IRNATENE

>> http://www.lexpressiondz.com/article/2/2009-03-16/61628.html

Citation :
Transports, éducation... toutes les perturbations prévues jeudi 19 mars
NOUVELOBS.COM | 17.03.2009 | 19:01

Voici les prévisions de perturbations pour la journée de mobilisation interpro- fessionnelle du jeudi 19 mars, secteur par secteur. Attention, les perturbations peuvent commencer dès mercredi soir:


Manifestations

- Selon la CGT, 213 manifestations seront organisées dans toute la France, soit 18 de plus que lors de la précédente mobilisation du 29 janvier.
- A Paris, les manifestants se rassembleront à 14h, place de la République, et marcheront en direction de la place de la Nation, via la place de la Bastille. La préfecture de Police prévoit des déviations pour les automobilistes à partir de midi (voir la carte).


Transports

- A la SNCF :

La grève débute mercredi 18 mars à 20h, jusqu'au vendredi 20 mars à 8h. Huit fédérations de cheminots (CGT, CFDT, FO, Sud-Rail, Unsa, CFE-CGC, Fgaac, CFTC) appellent les cheminots à la grève.
Voici les prévisions de la direction:

TGV: 60% du trafic en moyenne nationale. Au départ de Paris, les TGV circuleront normalement sur le réseau Est-Européen, à 50% pour le TGV Nord et Sud-Est, 35% pour le TGV Atlantique, et seulement 20% pour les TGV de province à province.
Corail : le trafic des trains Corail nationaux sera assuré à hauteur de 35% en moyenne, et à 40% pour les Corail Intercités.

TER: Pour le trafic régional, les TER seront assurés "à 45% en moyenne". Des informations précises seront diffusées région par région.

Transilien: En ce qui concerne les trains de banlieue au départ de Paris, la SNCF annonce 40% du trafic en moyenne, et 35% sur les réseaux Paris Nord, Paris Saint-Lazare et Paris Lyon. Un train sur deux circulera au départ de la gare Montparnasse, et 65% au départ de la gare de l'Est. > le site abcdtrains

RER : 35% du trafic sur la plupart des lignes, sauf dans le RER -E où la SNCF annonce un train sur deux, et sur le RER A où le trafic sera normal.

> Suivre le trafic avec Infolignes


- A la RATP :

Métro: trafic quasi-normal
Bus: trafic quasi-normal
Tramway: normal ou quasi-normal
RER A et B : service perturbé
> Le trafic en direct.
Quatre syndicats sur huit (CGT, CFDT, FO, Sud) ont déposé un préavis de grève. La CGT, premier syndicat de l'entreprise, a déposé un préavis qui court du mercredi 22h30 à vendredi 6h30, sur les thèmes des salaires et de l'emploi. La CFDT (3e syndicat), dont le préavis va de jeudi 3h du matin à vendredi 7h, a demandé "la mise en place de mesures salariales rattrapant les pertes de pouvoir d'achat de 2008". FO (4e syndicat), avec un préavis de jeudi 4h à vendredi 4h, a réclamé le "gel des effets de productivité sur le personnel de la RATP pour 2009". Sud (6e syndicat), qui a appelé à la grève de 11h à 20Hh jeudi, a mis aussi en cause les effets sur l'emploi des gains de productivité.
L'Unsa-RATP, 2e syndicat, appelle simplement les agents à manifester et non à faire grève, à l'instar de la CFTC, des Indépendants et de la CFE-CGC.


- Aéroports :
Huit syndicats d'Air France appellent à la grève. La direction ne prévoit "a priori aucune perturbation".


Education nationale

Sept fédérations de l'Education nationale (Faen, Ferc-CGT, FO, FSU, Sgen-CFDT, Sud-Education et Unsa Education) appellent à la grève et à manifester, notamment pour demander l'arrêt des suppressions de postes. Le mouvement touchera tous les niveaux, des maternelles à l'université.
Plusieurs universités sont bloquées depuis plusieurs jours par le mouvement de contestation des étudiants et des enseignants-chercheurs contre la réforme de leur statut, notamment à Rennes et Montpellier.

Le service minimum d'accueil dans les écoles (SMA) ne sera pas assuré dans plusieurs villes, notamment à Montpellier.


Autres secteurs

- Fonction publique :
Les organisations syndicales (CGT, CFDT, FO, Unsa, CFTC, CGC, Solidaires, FSU) de la Fonction publique appellent les 5,2 millions d'agents à la grève.

- La Poste :
Les Fédérations CGT, Sud, CFDT, FO, CFTC de La Poste appellent à une journée de mobilisation contre la future transformation en société anonyme.

- France Télécom :
Tous les syndicats ont déposé des préavis de grève car "la crise ne doit pas être le nouveau prétexte utilisé pour opérer de nouvelles restructurations".

- Presse écrite :
Des ouvriers du Livre (le SGLCE-CGT et le comité inter CGT) appellent à la grève jeudi et dans la nuit de jeudi à vendredi, ce qui peut provoquer une non-parution des quotidiens nationaux vendredi. Des perturbations sont à prévoir dans la presse quotidienne régionale. "Une non-parution générale est très probable", selon la Filpac-CGT (ouvriers du Livre).
Les syndicats des journalistes SNJ, SNJ-CGT, USJ-CFDT, SGJ-FO, SJ-CFTC et CGC appellent à faire grève et à manifester jeudi. Mots d'ordre: défense de l'emploi, du pouvoir d'achat et des retraites, lutte contre la précarité.

- Audiovisuel public :
Des préavis de grève ont été déposés à France Télévisions et Radio France, pour demander notamment un "financement pérenne" de l'audiovisuel public et dénoncer le plan social à RFI. Les préavis, déposés par plusieurs syndicats mais séparément, courent de oh à minuit jeudi.
A RFI, les syndicats FO, SNJ, SNJ-CGT et SNRT-CGT demandent le "retrait du plan social" qui touche 206 emplois, le "maintien de toutes les rédactions en langues" et "aucun licenciement".

- Douanes :
Les organisations syndicales des Douanes CFDT, CGT, FO, SNCD, Solidaires et Unsa appellent à la grève

- Banques :
Cinq syndicats de LCL (Crédit Lyonnais) appellent à une grève entre 2h et 24h, demandant "les moyens de rendre un service digne de ce nom".

- Médico-social privé :
Quatre fédérations (CGT, CFTC, FO et CFE-CGC) appellent à la grève en exprimant leur colère contre les projets de révision de leur convention collective.

- Commerciaux :
CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT et FO ont appelé "les VRP, technico-commerciaux, cadres de la vente, vendeurs à domicile et autres commerciaux à se mobiliser pour le "développement de vrais emplois face à la précarité".

- Energie :
A EDF et Gaz de France, CGT, CFDT, FO, CGC, CFTC, Unsa et Solidaires appellent à la mobilisation.
La CFDT et la CGT du groupe Total appellent les salariés à une journée de grève avec arrêts des installations, contre les suppressions de poste malgré des bénéfices de 13,9 milliards d'euros.

- Automobile :
Chez Peugeot et Renault, l'appel à cesser le travail est variable selon les sites.

- Rhodia :
La CGT appelle à la grève contre des "mesures de flexibilité", et affirme que 6 cars partiront en manifestation de l'usine de Saint-Fons (Rhône) pour rejoindre des salariés d'autres groupes chimiques, Bluestar et Arkéma.

La grève touchera aussi Saint-Gobain, Auchan, Carrefour...

Enfin, des usines sont déjà en grève en raison de l'annonce de suppressions d'emplois, notamment l'usine Continental à Clairoix (Oise), GlaxoSmithKline à Evreux et Faurecia dans le Pas-de-Calais.

>> http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/social/20090317.OBS9207/transports_education_toutes_les_perturbations_prevues_j.html
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MessageSujet: Re: Répertoire d'articles sur la grève du 19 mars   Répertoire d'articles sur la grève du 19 mars Icon_minitimeSam 21 Mar - 14:33

Citation :
Dans les cortèges, le "Sarkozy, casse-toi !" a fait consensus
LE MONDE | 20.03.09 | 15h40 • Mis à jour le 20.03.09 | 15h40

Il y a un mois et demi, l'atmosphère était au défi. Le "tu la vois ma grève ?" s'adressant à Nicolas Sarkozy avait été décliné sur tous les tons, toutes les formes dans les cortèges déjà fournis du 29 janvier. Signe de radicalisation et/ou d'inquiétude et de mécontentement croissants, les interpellations en direction du chef de l'Etat et du gouvernement se sont faites plus brutales jeudi 19 mars.

A Paris, où dès quinze heures, l'itinéraire de délestage qui était prévu en cas de très grosse affluence a été ouvert, sur les camionnettes, les banderoles, les poitrines, un autocollant grenat a fait recette : "casse-toi pov'con", Laetitia, étudiante de 24 ans à Paris 8, a corrigé : "Casse-toi riche con", tandis que d'autres brocardaient "les békés de l'UMP".

A Bordeaux où messages et mises en scène se sont, là aussi, radicalisés, le "Sarkozy casse toi" se remarque.

Au Puy-en-Velay (Haute-Loire) où la mobilisation avait surpris le 29 janvier par son ampleur, le maire et secrétaire d'Etat Laurent Wauquiez était cette fois directement mis en cause. "Wauquiez, ministre du chômage" ont scandé de petits groupes. Pour Pascal Samouth, secrétaire général de l'union départementale FO Haute -Loire, "si le gouvernement ne veut pas négocier, les choses risquent de partir en vrille".

Les entreprises touchées par des fermetures de site et plans sociaux sont partout représentées. A Compiègne les "Conti" - les ouvriers de Continental - ont porté un cercueil noir qui symbolisait la mort de leur usine de Clairoix en dénonçant : "Les actionnaires au caviar, les salariés au placard".

A Marseille, les ouvriers d'Union Naval Marseille, la dernière société de réparation navale lourde dont la liquidation judiciaire a été prononcée le 10 mars, ont pris la tête du cortège. Non loin, en combinaisons bleues, les salariés d'Amtel, société de micro électronique dont le site provençal va être vendu, sont inquiets. Cyril Zatout, technicien de fabrication redoute "une longue période de chômage" s'il perd son emploi et craint devoir quitter la région. Il y a huit ans il avait quitté Toulouse pour rejoindre la vallée de l'Arc rebaptisée Silicon Valley française. Pour Bruno Mussard, élu au comité d'entreprise, "le site de Rousset est profitable, il s'agit juste de se débarrasser d'un outil de production en Europe pour délocaliser en Asie". Bilal Manaï, chef de projet en veut à la maison mère américaine : "Une fois qu'il n'y a plus d'exonération de taxe professionnelle et que les subventions s'arrêtent, on plie bagages et on s'en va. C'est révoltant !".

A Nice, les employés de Texas Instrument France à Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes) viennent de subir un plan social de 305 suppressions de poste dont 130 licenciements. "Ces licenciements nous révoltent. Ils ne sont pas fondés. La téléphonie mobile enregistre, certes, une baisse d'activité mais reste très porteur et réalise 3 milliards de bénéfice" martèle Philippe Vieira, 42 ans, délégué CFDT. Il pense à ses collègues licenciés "dont la plupart sont trop abattus pour manifester".

A Limoges touchée par la restructuration de l'armée - 400 familles quitteront la ville d'ici deux ans - le personnel civil du ministère de la Défense est descendu dans la rue. Gilles Desvaux, 51 ans, syndiqué FO y est employé depuis trente ans. Il brandit une pancarte : "Limoges ville sinistrée. Limoges en 2011 on brade". "Je veux rester ici parce que j'y ai ma vie et rien n'a encore été proposé à ceux qui ne souhaitent pas s'éloigner géographiquement. J'ai encore dix ans à faire" s'inquiète-t-il.

Au Puy-en-Velay, ce sont les 112 suppressions d'emploi programmées sur quatre ans par le centre hospitalier Emile Roux, le plus gros employeur du département qui marquent les esprits. A Bordeaux, ce sont les salariés du secteur aéronautique très implanté en Gironde avec Dassault, des travaux publics avec Vinci, de l'automobile avec Ford, ou de la grande distribution et des fournisseurs d'accès Internet (Free et Alice), qui s'inquiètent.

A Paris, Christophe, ouvrier à l'usine Peugeot-Citroên de Poissy, s'énerve : "Les profits pour eux, les bas salaires pour nous, ça suffit ! Si les actionnaires sont servis, les licenciements doivent être interdits." Les hospitaliers sont très nombreux, derrière la banderole de Solidaires. " La santé va mal, il faut, il faut la grève générale", scandent les nombreux établissements présents. "L'hôpital, il est à nous, l'hôpital c'é tan nou" scande, façon Guadeloupe, un manifestant. "Solidaire avec les DOM, je bois du rhum", propose l'union locale CGT d'Epinay-sur-Seine. Succès garanti.

La grève générale ? Quelques cortèges la réclament comme FO du Val-de-Marne qui reprend un classique "public, privé, grève générale interprofessionnelle !"

Situé tout à fait en fin de manifestation, le cortège des universités et des laboratoires de recherche "en lutte", étudiants et enseignants mêlés, est dense et festif. Boulevard Beaumarchais, des étudiants en éducation physique d'Orsay se sont hissés, baudrier et mousquetons d'escalade, tout en haut d'un immeuble d'où ils ont déroulé une immense banderole. Un enseignant réclame un "bouclier social", car "notre profit, c'est la réussite de nos élèves". Des banderoles signalaient la présence de Sciences Po, Sorbonne, Jussieu, EHESS, Paris XI, les IUFM de Paris et de l'Ile-de-France toujours mobilisés sur le thème "enseigner est un métier qui s'apprend". A Toulouse une centaine d'étudiants faisaient le procès du roi "Sarcoval et ses sinistres Tretresse et Crados".

A 19 h 30, les manifestants ont fini d'arriver sur la place de la Nation. Premiers incidents légers dans le métro, premiers feux de poubelles et premiers projectiles lancés sur les forces de l'ordre postées tout autour de la place. Plusieurs centaines de manifestants, jeunes pour la plupart, font face aux barrages de gardes mobiles et de CRS. Aucune vitrine n'est prise pour cible, pas de voiture renversée, seule la police est visée. Au total, 300 personnes ont été interpellées et 49 seront poursuivies, les autres ayant été laissées libres après une vérification d'identité. Neuf policiers ont été blessés.

Assistant aux jets de canettes sur les policiers, Marcelle, qui travaille dans un salon de coiffure, peste : "Il n'y en a que pour les riches, je comprends les jeunes qui disent que ça va péter." Tout en estimant qu'ils "ne sont pas très bien coiffés". André, illuminé du rouge d'une fusée de cheminot, dit qu'il est prêt à "entrer dans un conflit dur". Mais, dit ce cheminot de 38 ans "il vaudrait mieux que le gouvernement change sa position".

Une heure plus tard, le dispositif s'est resserré et ce sont trois cents personnes qui se retrouvent encerclées au pied de la statue au centre la place.

A Saint-Nazaire, la fin de la manifestation contre la politique du gouvernement a tourné à l'affrontement entre jeunes et forces de l'ordre. A l'issue du rassemblement, peu après 17heures, un attroupement de 200 à 300 jeunes s'est formé devant la sous-préfecture. Les jeunes ont lancé des bouteilles, pavés et autres projectiles contre les forces de l'ordre. L'affrontement a duré plus de deux heures. Un policier a été blessé au visage.
Service France avec les correspondants à Bordeaux, Puy-en-Velay, Nice, Limoges, Marseille.

>> http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/03/20/dans-les-corteges-le-sarkozy-casse-toi-a-fait-consensus_1170539_3224.html
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