Insurrection dans les rues de TOURS dimanche 8 mars 2009
(02h10)
5 commentairesLE départ une soirée tranquille,
une soirée à l’arrache hitoire de fair la fete dans le centre ville de
tours, dans une humeur joyeuse autor d’un feu, les policiers sont
arrivés on etait à peuprés 400 personnes, ils ont comencer à gazer tout
le monde, injustement sans raison apparente, dans le seul but
eprovoquer parceque les rassemblements les derange, puis l’affrontement
à commencer un affrontement qui a durée prés de trois heures et à
l’heure ou j’ecrs ils y sont encore....
Un affrontment trés vi
olent avec une enorme masse de
jeunes de tout les bords revolter par une reaction disproportionnée et
injustifié d ela part d ela police nationale, d’un coté flash ball et
gaz lacrymogéne de l’autre une masse de jeunes motivés......
C’etait un beau spectacle, la rue est à nous, et c’est comme ca que l’on montre ce que l’on vaut....
Plus de nouvelle demain
De : Rastarab
dimanche 8 mars 2009
samedi 7 mars 2009
Emeutes et amours
Je ne sais si le destin, ou
bien si notre réalité est assujettie à des forces étranges et
magnétiques. Ou bien que celui qui cherche trouve, que sa seule volonté
forge son univers et sa réalité. Mais retrouver sur sa route l'amour et
l'émeute, la rose et les barricades, la douceur et la rugosité est
chose fort étrange. Peut-être que la révolution est libidinale,
sexuelle, gastronomique, compulsive. Que se retrouver derrière la
barrière de feu de quelques poubelles entassées avive notre envie de
vivre, de partager, d'aller plus loin que les rapports sociaux
normatifs nous imposent. Il est fort rare, dans nos vies
, de trouver
celles et ceux qui partagent plus que le pain. Parfois de la sagesse,
de la solidarité, ou bien le partage des plaisirs érotiques, de la
justesse d'une idée politique, ou encore de la simple volonté de
construire avec cet étrange inconnu qui pourrait être amener à courir
face à la flicaille et à la racaille sécuritaire. J'ai cette chance, de
compter sur quelques personnes, d'avoir ces moments de partage - hier,
aujourd'hui, demain.
Et ce soir, j'ai encore du bicarbonate de
sodium sur le visage, la marie-jeanne fait son effet contre
l'adrénaline. L'odeur des poubelles à moitié cramées, des cendres
chaudes des ordures, et des gaz lacrymogènes de nos copains les bleus.
Cela
a commencé assez tôt. A l'invitation d'une soi-disante page web
FaceBook, une soirée bonne enfant allait se tenir sur la ville. Occuper
la place centrale pour y boire, chanter, danser, faire la fête. Pas un
mot d'ordre révolutionnaire : l'idée démocratique de l'espace "libre"
imprègne l'esprit de la populasse. Non il n'est pas libre. L'espace
publique est contrôlé socialement, économiquement, et géographiquement.
Quand donc, une bande de jeunes allumés décident de faire de la place
piétonne - hyper-touristique, vitrine de la mairie "de gauche" - un
espace de jeu et de fête, il y a de quoi s'attendre à une soirée chaude
et musclée. Ce fut chose faite, lorsqu'après 30 minutes après le dC3but
du rassemblement, de petits jeux, et de discutions pour connaître les
personnes, de jeunes gens se piquent de vouloir se réchauffer et de
faire un petit feu, histoire de rajouter un côté champêtre à cette
soirée. Qui ne ressemblait au début qu'à une fête - certes plus grande
- d'amis.
Feu allumé, nous savions, le groupe de militants venus
sur place, que les forces de l'ordre ne laisseraient pas faire. Le
camion des pompier arrive (hé oui...), accompagné de deux bagnolles de
flics et une autre de la Bac. Lorsque les pompiers sortent du camion,
et préparent leur matériel (pour un feu qui n'était pas d'une grosseur
hallucinante - j'en ai vu des plus importants dans les rues d'Amsterdam
le soir du réveillon), les flics nationaux s'équipent, ainsi que leurs
collègues de la BAC, de casques, tonfa, lacrymo, flashball et j'en
passe.
Chaud. On sent
que
c'est
chaud
bouillant...
Les
flics profitent de la fumé dégagée par le feu qui s'éteint pour gazer
sans prévenir, sans sommation. Facile. J'aurais fait pareil. Reflue de
la place.
Là çà part en live. Un mec de la zone se fait serrer
par les condets. Réactions "police partout justice nulle part". Les
gens avancent. Pas mal de militants, mais aussi des jeunes venus sur la
place pour s'amuser ou boire un coup en terrasse, choqué par la
brutalité de l'arrestation. Les flics se sentent pas bien. ils
l'em
barquent. Arrivé du camion qui sort, avec comme voiture ballet la
voiture de la Bac qui gaze au passage, ainsi qu'une bande de flics à
pieds équipés en robocop, avec aussi des poulets de la Bac.
Gazage.
Un handicapé y passe, que j'avais conseillé de partir puisque les flics
montraient leur détermination à faire disparaître la racaille jeune et
communiste et anarchiste et pd et rmistes et paumés et ... Dispersion,
un tir de flashball, gros coup de lacrymo dans une petite rue.
Malheureusement, les personnes ont réagi sans être eux-même souvent en
position de face à face avec des robocops. Donc, dispersion dans tous
les sens. Début de poubelle en travers de la rue.
On se regroupe.
On fume une clope.
On hallucine.
Jamais vu ça dans cette ville.
Personne. Les jeunes comme les vieux.
On décide de retourner à la place. Plus de flics, mais du monde. Des jeunes arrivent.
Plusieurs
d'entre nous considère que c'est fini. La place reprend sa vie, avec
ses commerces et ses amoureux. Les militants se dispersent.
Nous partons.
Une
fête, soutien à une asso, du son. Je me défoule, je profite pour sortir
mon énergie, mon stress, mon adrénaline. Une petite bière, un petit
joint. Mais je ne sais pourquoi, je pensais que la nuit allait être
agitée. Ce qui fut le cas.
Coup de téléphone d'une amie :
re-départ de feu place plume, les jeunes veul
ent "remettre le couvert",
comme on dit. La partie n'est pas finit. Nous allons sur place. Du bout
de la rue, à 100 m, nous pouvions voir la fumé des gaz et des lacrymo
dans l'air. La petit place était un univers que je ne connaissait pas.
Je ne me croyais pas dans ma ville. Rien avait changé, et pourtant tout
avait changé.
Les flics bloquaient une rue. Pas n'importe
laquelle.Celle qui est occupé par la zone, juste en face du tabac et à
côté de l'épicerie. Une masse de gens se tenaient devant, à chercher le
contact avec les robocops. Face à face digne d'une manif de sans papier
devant une préfecture, sauf que le mot d'ordre était « you have to
fight for your right to party ! ». Le droit de faire de la rue autre
chose qu'un réseau de marchandises, de capitaux, de touristes. Le droit
de faire la fête.
Pendant 3 ou 4 h les rues adjacentes ont vu
des groupes se créer, pour faire des feux de joie, ou bien parfois des
barricades sommaires. Quelques militants autonomes se chargent de
pousser les jeunes à occuper le terrain. Les feux devinrent des
barricades face aux flics qui ne bougeaient pas tellement. Pas de bac
infiltré parmis les jeunes. Car ce ne sont pas 1 000 personnes, mais
peut-être tout au plus 300 au plus fort, et une centaine à la fin. Peu,
mais énergique.
Les flics se sont retiré très vite après
l'extinction de la plus grosse barricade de la20soirée. Peur que
d'autres viennent, de plus loin, avec d'autres méthodes. Les cousins...
Apparemment
4 arrestations dès le début de soirée (avec le zonard). Il sera
difficile d'en savoir plus plus tard, puisque les flics ont tapé au
hasard.
Cette soirée devait être une fête. Elle fut un brasier. Évènement qui ne s'est jamais passé ici.
Qui
ne doit pas être pris comme un élément mineur, annexe à la situation de
crise du capitalisme. La rage gagne bien des cercles sociaux. Les
mélanges sont explosifs et détonnant. Un simple feu de cartons et de
planches, des bières, des chants et des danses mettent en rage les
chiens de l'état, et leurs collaborateurs, certains commerçant,
bourgeois la plupart (la dénonciation a aussi été aussi au rendez-vous).
Les
grèves se multiplient. Les mouvements prennent de l'ampleur. La
barricade refait surface. L'action directe et le sabotage ne sont pas
tombés dans l'oubli. Grèce, Guadeloupe,... Ma petite ville de province.
Nous ne voulons plus de ce système. Nous ne demandons rien. Nous
prenons. Nous prenons notre liberté de faire la fête où nous le
souhaitons. Dans votre cuisine si coûteuse et si belle. Dans la rue.
Nous sommes la rue. Vous êtes la bête démocratique, républicaine, cette
chose qui n'a de valeur que le nom, car nous n'avons d'usage que de nos
larmes.
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Edit.Une info ici : http://futurrouge.wordpress.com/2009/03/08/tours-7-mars-resistance-contre-la-police/
Dépêche AFP : http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hOUAlTQ6JsvrgQR3X4wDDl2TAf-A
Premier article de la Nouvelle république :Indre-et-Loire - Tours : le rassemblement d’internautes vire à l’affrontement08/03/2009 14:55 Des
heurts entre les forces de l'ordre et plusieurs centaines de jeunes se
sont produits dans la nuit de samedi à dimanche dans le centre-ville de
Tours. A l'origine de ces échauffourées,20un appel à une fête improvisée
lancé sur le site Internet Facebook. Vers 23 h, alors qu'il y avait
foule sur la place Plumereau, un feu de joie a suscité les premières
tensions avec la police qui a fait appel à des renforts de gendarmerie.
Forces de l'ordre et jeunes fêtards se sont affrontés durant plusieurs
heures à coup de bouteilles en verre contre bombes lacrymogènes et
flashball. Le calme est revenu vers 4 h du matin. Onze jeunes ont été
interpellés et gardés à vue au commissariat. Un policier a été
légèrement blessé au genou.