3 organisations appellent à la reconduction illimitée de la grève du 19 mars !

Rappel du premier message :

L'UNL 44, 74, 85 premier syndicat lycéen prend acte de la décision du président de poursuivre les suppressions de postes d'enseignants ainsi que celle du ministre M. Xavier Darcos de passer la réforme du lycée en force en la mettant en place dans 100 lycées volontaires l'année prochaine. La réforme du BAC PRO est elle aussi progressivement mise en place malgré la forte mobilisation de la communauté éducative depuis près de 2 ans.

La seule réponse du gouvernement aura été la répression sur le mouvement de contestation. Le dialogue avec les lycéens ne peut dans ces conditions se poursuivre et nous prenons nos responsabilitées en appelant à la radicalisation pacifique du mouvement, puisque de toutes les formes de luttes aujourd'hui, c'est la seule qui trouve echo. Preuve en est le mouvement aux Antilles.

L'UNL 44, 74, 85 forte de leurs convictions appellent ainsi à la reconduction illimitée de la grève générale du 19 mars. Jeunes, salariés et chômeur doivent s'unir et repousser les barrières qui les arrêtaient à la simple forme de manifestations ponctuelle que nous connaissont aujourd'hui. Les occupations et l'auto-organisations doivent nous permettre d'installer un mouvement d'ampleur sans précédent afin de venir à bout de ces réformes hatives, brouillant l'horizon des générations à venir.

C’est vrai qu’il faut faire quelque chose après le 19 mars. A mon avis on a rien à attendre des organisations syndicales. Il faut compter que sur nous. Ceci dit ça demande qu’on puisse se rassembler, se retrouver pour pouvoir discuter. La manif ne serait elle pas un bon endroit et notamment en fin de manif.

J’ai lu dans le journal révolution internationale une proposition qui allait dans se sens la voici :

Pour développer réellement notre unité, nous devons prendre en main nos luttes, ne pas nous en laisser déposséder. C'est à nous de décider, en discutant collectivement, de comment organiser les grèves et les manifestations. Sur les lieux de travail, cela signifie (quand il y en a la possibilité et qu'une grève se déclenche) se rassembler en AG souveraine (comme l'ont fait les étudiants en 2006) et essayer d'aller voir les travailleurs des administrations ou des entreprises les plus proches pour les entraîner dans la lutte et tisser des liens de solidarité. Et surtout, lors de ces journées d'actions syndicales, il faut aller discuter avec les autres manifestants, échanger ce que l'on vit sur les lieux de travail, en restant à la fin, quand le cortège se disperse, pour réfléchir ensemble sur comment poursuivre et développer la lutte, quels mots d'ordre communs mettre en avant. Il faut aussi discuter de comment on perçoit l'avenir, pourquoi il y a une crise économique si violente, et réfléchir à la question : comment peut-on édifier ensemble un autre monde pour mettre fin radicalement à la misère et à l'exploitation capitalistes.

Rubion. lecteur de révolution internationale. http://fr.internationalism.org/

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