"LE BERGER DE CARGESE", Yvan COLONNA et ses avocats ont ainsi décidé de
porter plainte contre le Président de la République en personne,
Nicolas SARKOZY, pour "ATTEINTES A LA PRESOMPTION D INNOCENCE", dans
l'affaire de l'assassinat du Préfet de Corse, Claude ERIGNAC.
En effet, ceux ci lui demandent de verser une somme de 50.000 euros
d'amendes qui lui serviront de dommages et intérêts. Ils lui demandent
aussi à lui et son avocat, Thierry HERZOG, de se présenter ce jeudi 04
mars 2009 devant la Cour du Tribunal Civil de Grande Instance de Paris
à Cité.
Cependant, le Président de la République se présentera t il aussi lui
même ou osera t il esquiver la justice en invoquant l'article 67 de la
Constitution Française, qui puisse lui rendre son immunité en tant que
Chef de l'Etat Français et puisse donc échapper à la justice de notre
pays...
Nous demandons donc au Tribunal Civil de Grande Instance de Paris à
Cité de juger cette affaire en considérant que celle ci est normale et
ne laissons pas le Président de la République impuni dans cette affaire
si celui ci est coupable...
UNE POLEMIQUE NEE UN 4 JUILLET 2003:
Carpentras, le 4 juillet 2003. A deux jours d'un référendum important
pour l'avenir institutionnel de la Corse, le ministre de l'Intérieur
Nicolas Sarkozy tient meeting. Sur le podium, un homme s'approche et
lui glisse quelques mots à l'oreille. Il relève la tête. Celui qui a
fait de la sécurité son cheval de bataille -et qui tire habilement son
épingle du jeu, quand tout le reste du gouvernement Raffarin se fait
bousculer par un mouvement social d'ampleur contre la réforme des
retraites- lance alors ces quelques mots, dont la fin aurait pu se
perdre au milieu des clameurs qui montent de la foule ; "la police
française vient d'arrêter Yvan Colonna, l'assassin du préfet Erignac".
Dans la moiteur de ce début de soirée à Carpentras, sous les hourras
d'un public complètement électrisé par cette victoire écrasante du chef
de toutes les polices, Nicolas Sarkozy poursuit, la voix un peu
tremblante d'émotion: "Je pense à cet instant à Mme Erignac -qui a tant
souffert- à son fils et à sa fille. Et cette arrestation, je veux la
leur dédier". A cet instant, le ministre de l'Intérieur est fier et
heureux. Il ne se doute pas que, six ans plus tard, ces mots seront
retenus contre lui dans le cadre d'une procédure parallèle à ce que
certains présentent déjà comme le procès du siècle.
Grégory, membre du CNR, CRC et membre organisateur du Contre Sommet de l'O.T.A.N
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