CRS contre journalistes à Lyon

Une histoire scandaleuse à Lyon, à côté de laquelle nous ne pouvions pas passer !

Citation :

La police empêche l'AFP de prendre des photos

Deux photographes de l'AFP qui couvraient une manifestion de lycéens, mardi à Lyon, ont été, selon leur récit, empêchés de prendre des photos par des CRS et des policiers qui ont saisi l'appareil de l'un d'eux pour effacer les prises de vue déjà effectuées.

Alors que le photographe Jean-Philippe Ksiazek suivait des lycéens qui avaient bloqué une voie de circulation longeant la place Bellecour, en plein centre-ville, deux membres des forces de police se sont approchés de lui, l'ont ceinturé et conduit jusqu'à un véhicule de la police, bien qu'il leur ait présenté sa carte de presse.

Le photographe a refusé de monter dans la voiture, son appareil lui a été arraché des mains, et des agents ont effacé les photos déjà présentes sur la carte mémoire, a-t-il raconté. Un policier présent a invoqué une "interdiction" légale de prendre des agents en photo pour expliquer ce geste.

Frédéric Dufour, autre photographe de l'AFP qui couvrait également cette manifestation, mais à l'opposé de la place Bellecour, a, lui aussi, été empêché de prendre des clichés d'une équipe de policiers qui poursuivaient un jeune afin de l'interpeller.

Usant de leur matraque comme d'une barrière, ils l'ont repoussé jusqu'au mur, lui affirmant qu'il n'avait pas le droit de faire de photos, alors qu'il avait lui aussi fait état de sa profession, a raconté le photographe.

L'identité des deux journalistes a été relevée par les policiers, qui les ont ensuite laissés repartir. Informé par l'AFP, le bureau de communication de l'Hôtel de police de Lyon a, après avoir écouté par téléphone le récit des deux photographes, suggéré d'adresser un courrier à la Direction départementale de la sûreté publique.

>> http://jeanmarcmorandini.tele7.fr/article-21806.html

une "interdiction" légale de prendre des agents en photo?
Euh oui et non moi je prend des photos des manifs et autres enfin des actions en general (dont quelques une pour le Ouest France) et avant hier j'ai eu la bonne idée de pointé mon objectif sur un groupe de manifestant et en premier plan des policier et leur voiture...
Bref un policier s'approche de moi il me dit qu'il est interdit de publier cette photo je lui montre et je lui demande si je doit l'effacer il me dit que non que je peux les garder si elles ne sont pas publiées.Donc c'est pas parce que un photographe prend des agent en photo que les policiers doivent effacer les photos deja prise.
Crd Alexis

Ça ressemble pas mal à de la censure...

URSS nous voila

C'est pas beau, j'espère que ce scandale sera relayé dans la presse

Malheureusement, les médias sont le relais du pouvoir. Tout les directeurs des grands médias sont à la botte du pouvoir, sont des amis proches de Nicolas & co...

Les journalistes et photographes n'ont pas vraiment leur mot à dire, ce sont juste des salariés qui doivent respecter la ligne éditoriale.

On entend jamais parler des bavures, de la censure, de la répression... pourtant elle est quasi-quotidienne. Les français ferment-ils les yeux la-dessus ? Sont-ils trop instrumentalisés pour le voir ?

Il ne faut plus compter sur la presse, mais faire tourner l'information par bouche-à-oreilles, par blogs...

La dictarure reviens ....

c'est du n'importe quoi ! pitoyable

Malheureusement ce qui est arrivé aux deux journalistes de l'AFP n'est que le sommet de l'iceberg.

C'est maintenant monaie courante. Et il ne s'agît pas d'une loi qui interdirait désormais de prendre des photos mais, la plus part du temps, de subalternes qui mettent la pression sur les journalistes sans même qu'on leur en donne l'ordre...Sur initiative.
Et, croyez le ou non mais la plus part du temps ça marche parfaitement bien !

Vous en avez un témoiniage un peu plus haut. Désormais il faut souvent montrer ces photos aux policiers pour bien leur faire voir que ce qu'on a pris ne nuie pas à leur image. Le policier de base devient alors un des rédacteurs en chef du journal, et c'est lui qui aura la primeur des photos. Il peut dire laquelle garder, laquelle effacer.

C'est d'ailleurs notre passivité dans ce type de situation qui a certainement en partie conduit un des photographe de l'AFP Lyon a avoir brièvement son appareil saisi et ses photos éffacées pendant que deux policiers le tenaient immobilisés avec une clé de bras.
Quelques minutes plutôt, et bien qu'il est justifié de sa fonction, il ne s'est pas exécuté lorsqu'un policier lui à demandé d'effacer ses photos.
Les policiers ont pris l'habitude que désormais les journalistes soient dociles et executent tous les ordres y compris si ceux qui ne reposent sur aucun texte, ni aucune loi. Tant pis pour celui qui ne se soumet pas.