Je me permets ainsi de vous raconter ce qu'il faut faire ou ne pas faire lors d'une arrestation.
Je me déplace ce samedi 22 novembre 2008 dans le 08 ème arrondissement de Paris afin d'assister à une soirée organisée par l'association MACAQ (Mouvement d'Animation Culturelle et Artistique de Quartier), dont le siège est situé au
123, rue de Tocqueville
75017 PARIS.
et dont je fais partie en tant que bénévole.
La soirée se passe assez bien, puis le dimanche matin, je commence à retourner chez moi avec un ami.
Nous voulons prendre le rer d direction Pierrefitte- Stains, là où nous descendons habituellement.
Malheureusement pour nous, nous nous faisons ainsi interpeller par la police de la Gare du Nord. Je pensais que nous allions uniquement avoir un contrôle d'identité, ce qui n'est pas le cas, car nous sommes directement maîtrisés par les policiers et donc emmenés dans le local de la police de la Gare du Nord.
Pendant notre arrestation, il paraîtrait, selon la police, que j'aurais insulté une femme appartenant à la Police Nationale.
M'étant ainsi fait arrêter par la Police des Transports Ferroviaires dont le local est situé à la Gare du Nord, nous sommes mon ami et moi arrêtés dedans et placés en garde à vue.
Pendant ma garde à vue, je commence à entrer dans le bureau afin d'être entendu par l'Officier de Police Judiciaire (O.P.J), qui doit me lire mes droits comme quoi je dois faire de la garde à vue.
Or, ce qu'il faut savoir, c'est qu'à partir du moment ou vous êtes placés en garde à vue, les policiers doivent ainsi vous lire vos droits, et vous signifier que vous avez le droit à contacter votre avocat ou un avocat commis d'office mais aussi de voir un médecin afin qu'il puisse constater ou non si vous êtes aptes à faire de la garde à vue et si vous ne vous êtes pas faits violenter pendant ou avant votre mise en garde à vue...
Je rentre dans le bureau, au moment où j'entends qu'un policier me dise que je suis placé en garde à vue, je commence à lui dire que j'aie le droit de contacter mon avocat, le policier commence à me dire non, que celui ci ne sert à rien, je continue tout de même jusqu'à ce que le policier en ait marre, ce qui n'est pas le cas.
A partir de la première heure de garde à vue, n'hésitez surtout pas à demander votre avocat (le vôtre ou un commis d'office) et de demander à voir un médecin... Les policiers n'ont pas le droit de refuser à ce que vous voyez votre avocat et le médecin, si c'est le cas, je vous conseille dès la sortie de votre garde à vue, d'aller porter plainte contre la police à l'Institution Générale des Services (I.G.S, soit Police des Polices), dont l'adresse est la suivante:
Institution Générale des Services
30, rue Hénard
75012 PARIS
Or, pendant ma visite dans le bureau de l'Officier de Police Judiciaire, je commence à cligner de l'oeil et tombe dans une crise d'épilepsie...
Il paraîtrait que les policiers aient fait appel au pompier, je me souviens uniquement que après mon malaise, j'ai ainsi été emmené à l'hôpital Hôtel Dieu de Paris, l'hôpital qui est en face de l'Hôtel de Ville et de la Cathédrale Notre Dame de Paris...
Or, une chose est apparue bizarrement sur mon visage, une trace, comme ci un fonctionnaire de police m'avait tapé au visage avec un outil de travail ou tout autre objet...
Juste avant mon malaise, ayant ainsi bien bu, j'ai été placé en cellule de dégrisement.
Puis, après avoir passé à peu près quatre heures à l'hôpital, les policiers me ramènent ainsi à la Gare du Nord, dans leurs locaux...
Entre deux, j'aperçois que mon ami a lui été libéré. Moi, les policiers décident ainsi de me garder car la femme policier a décidé de porter plainte contre moi pour "injures racistes"...
Je commence ainsi à dormir, puis sur les coups de trois heures du matin, je me fais réveiller de nouveau pour encore être entendu par un deuxième Officier de Police Judiciaire (O.P.J).
Je commence à lui expliquer que je n'aie eu aucun droit de contacter mon avocat, lui me le propose et lui réponds que j'en ai besoin, il me demande qui il faut qu'il contacte et lui nomme mon avocat, Maître Henri BRAUN, Avocat à la Cour de Paris, membre de la Ligue des Droits de l'Homme et un ami à moi... Il me redemande si je veux aussi voir un médecin, je lui réponds que non.
Puis je recommence ainsi à être assez sympa avec lui et décide de lui raconter ce que un de ses collègues m'a dit par rapport à contacter mon avocat et me refuse aussi un médecin...
Puis il décide de parler un peu avec moi et me dit ce que je peux faire et que si je désire ainsi par la suite porter plainte contre son collègue par rapport à ne pas avoir fait correctement son boulot, il me dit que j'aie raison et qu'il me soutiendrai...
Puis, il me remets dans mon petit coin avec une menotte, mais juste à coté d'eux car j'avais fait une crise d'épilepsie...
Je me recouche jusqu'au lendemain, le jour où mon avocat, Maître Henri BRAUN, arrive pour me défendre. Au début j'ai effectivement du mal à reconnaître mon avocat, puis avec la balafre que j'aie sur mon visage, c'est au tour de mon avocat de mal me reconnaître. Puis, au moment où il me reconnaît, il vient vers moi afin de savoir comment ca a été et si je n'ai rien subi comme violence de la part de la police.
Mais, Henri ayant vu sur moi la balafre sur mon visage, il me demande comment je l'ai eu, je commence à lui expliquer que pendant ma garde à vue, ayant été inconscient, lorsque je me suis réveillé, j'ai découvert que j'avais cette balafre sur mon visage, mais qui a bien pu ainsi me faire cela, comment et pourquoi?
Puis, au départ, quand Henri est venu me voir, il s'est aussi fait avoir par les policiers, qui lui ont aussi mal répondu à lui...
Puis, juste après le passage de Maître Henri BRAUN, comme par hasard, au bout de deux voire trois heures après, comme par hasard je sortais, mais en plus, sans aucune poursuite de la part de la police...
Pour me contacter, voici mes adresses mails, mon adresse personnelle et mon numéro de téléphone fixe:
greg@macaq.org
gregory.pasqueille@cegetel.net
Pasqueille_greg@hotmail.fr
PASQUEILLE GREGORY
ASSOCIATION MACAQ
16, rue Suzanne Valadon
95360 MONTMAGNY
01.34.17.70.57
greg@macaq.org
Grégory